Tollé des syndicats après l'annonce de 10 000 suppressions de postes à l'éducation

 

Le ministre de l'éducation Xavier Darcos a estimé, jeudi 28 juin 2007 qu’aux alentours de 10 000 postes seraient supprimés en 2008 dans l'éducation nationale, provoquant immédiatement la colère des syndicats d'enseignants.

Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, principale fédération de l'éducation, a immédiatement dénoncé une "logique comptable à courte vue, qui sacrifie l'avenir, compromet l'objectif d'assurer la réussite de tous et laisse présager un nouveau creusement des inégalités". Ces suppressions entraîneront notamment "une dégradation des conditions de travail et des conditions d'enseignement", a-t-il dit, prévenant que "si ces annonces se confirment, la FSU fera tout pour organiser la riposte la plus unitaire possible".

Le SNES-FSU, principal syndicat des collèges et lycées, a rejeté une "saignée pour l'éducation nationale", alors que "les effectifs à la rentrée 2008, tels qu'ils sont prévus par le ministère, augmentent de plus de 20 000 élèves".

L'UNSA - Education a vilipendé "la dégradation brutale et programmée de l'emploi public" et "ce pilotage par la seule approche budgétaire". "Ce ne sont donc pas les exigences d'un service public de qualité, au service de la réussite de tous les élèves qui priment, mais bien la seule obsession comptable", a estimé la deuxième fédération du monde éducatif.

Le président des lycéens de la FIDL a estimé."Alors que l'éducation nationale manque déjà d'encadrement, et particulièrement dans les lycées, le ministre annonce une nouvelle réduction de postes pouvant mener à une inquiétante augmentation du nombre d'élèves par classe et à une dégradation des conditions de vie dans les lycées".

L'annonce de M. Darcos est "ahurissante et inacceptable", a jugé le secrétaire général du SNUipp, le principal syndicat de l'enseignement primaire. "Une telle mesure, si elle était confirmée, poursuivrait la remise en cause de la scolarisation des élèves en maternelle, alourdirait les effectifs par classe, rendrait encore plus difficile la scolarisation des enfants en situation de handicap, et hypothèquerait toute possibilité d'amélioration et de transformation de l'école". "Cette mesure est d'autant plus inadmissible que les effectifs dans le premier degré sont en hausse constante depuis 2001 : le ministère prévoit une hausse démographique telle qu'en 2015 le nombre d'élèves aura augmenté de 176 000 élèves par rapport à 2005". Et de conclure : "Si ces annonces se confirment, le SNUipp, avec la FSU, cherchera à organiser des actions les plus unitaires possibles".

 

Ouverture du 21ème congrès de Force Ouvrière à Lille

 

Force Ouvrière a ouvert lundi son 21ème  congrès à Lille pour 5 jours et où la 3ème confédération syndicale française va fixer ses orientations sur les questions d'emploi, de pouvoir d'achat et de retraite pour les trois ans à venir.

Le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, qui devait présenter son rapport d'activité lundi après-midi, sera reconduit dans ses fonctions par le Comité confédéral national (CCN, le "parlement" de la centrale syndicale) samedi, au lendemain du congrès.

Les quelques 2.500 délégués FO de toute la France se pencheront notamment sur les dossiers sociaux ouverts par le nouveau gouvernement après l'élection du président Sarkozy : service minimum, franchises sur les remboursements de santé, allègements de charge sur les heures supplémentaires, etc.

Ils élaboreront l'orientation générale de la centrale pour les négociations sur le marché du travail ouvertes entre partenaires sociaux.

Les délégués débattront aussi des retraites, sur lesquelles une réforme est prévue en 2008, et des questions internationales, aux lendemains de l'accord européen sur un "traité simplifié".

 

lettre a monsieur de Robien Intersyndicale du réseau CNDP/CRDP [SCÉRÉN] 29, rue d’Ulm – 75230 Paris Cedex 05intersyndicale@cndp.fr  – www.nodeloc.net   ...lire la suite

 

FO Cheminot et l’Inauguration de l’autoroute ferroviaire Luxembourg Perpignan

 

Avec FO, les cheminots ont bien souvent déploré le manque de concrétisation des grandes déclarations sur le ferroutage. Un peu de concret aujourd’hui avec l’inauguration de la plus longue "autoroute ferroviaire" d’Europe.

Longue de plus de 1000 kilomètres, cette ligne permettra d’acheminer des semi-remorques sur des trains spéciaux aux wagons articulés surbaissés. La ligne sera ouverte en juillet prochain. De quoi permettre sur le papier d’éviter le rejet de 240.000 tonnes de CO2 et de désengorger l’axe rhodanien.

L’"autoroute ferroviaire", la 7e à être mise en service dans l’Union Européenne, sera exploitée par Lorry-Rail, société commune à la Caisse française des dépôts et consignations (42,6%), au groupe français Vinci (19,9%), à la Sncf, aux Chemins de fer luxembourgeois et à Modalohr (12,5% chacun), et à l’organisation professionnelle Transport et Logistique de France, détentrice d’une action.

D’une navette de 20 wagons doubles (409 remorques de camions) par jour en juillet, la fréquence des liaisons devrait passer à 15 d’ici à cinq ans.

La création de la liaison a nécessité des investissements de 54 millions d’euros, dont 31 millions pour les infrastructures et 23 millions pour l’acquisition des wagons et la mise en exploitation.

 

Déclaration de la Commission exécutive confédérale Cgt : Élections 2007 : le choix du progrès social  ...lire la suite

 

Déclaration de la Fédération CGT de la métallurgie: NON au plan de restructuration Power 08 OUI à un plan ambitieux de développement de l’aéronautique européenne ....lire la suite

 

Les syndicats d'Airbus demandent à l'Etat qu'on protège les sites de production

 

Les syndicats FO, CGT, CGC, CFDT et CFTC d'Airbus ont adressé mercredi au président de la République Jacques Chirac, au Premier ministre Dominique de Villepin et au ministre de l'Economie Thierry Breton soir une lettre ouverte en appelant l'Etat français "à assurer ses responsabilités en tant qu'actionnaire du groupe EADS et en tant que garant de l'intérêt des citoyens", réclamant notamment la préservation des sites de production de l'avionneur européen.

Dans cette lettre, les syndicalistes demandent aux dirigeants français "d'exiger la préservation des sites et des emplois Airbus en les conservant dans Airbus" et "de suppléer au retrait annoncé de l'actionnaire privé français dans EADS (Lagardère,) en faisant croître la part de l'Etat dans le capital du groupe". Elle est actuellement de 15%. Cette lettre survient alors que les rumeurs se multiplient à propos d'une éventuelle cession des sites de Méault (Somme) et de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).

Le 2 février 2007 en fin de matinée, cette lettre ouverte sera par ailleurs symboliquement remise aux préfets des départements qui abritent les sites français d'Airbus, à savoir Toulouse, Méaulte, Nantes et Saint-Nazaire. "Nous attendons le 20 février, mais nous nous tenons prêts à nous mobiliser si le contenu de Power 8 l'exige", a indiqué le syndicaliste. Le plan de restructuration Power 8 visant à réduire les coûts de 2 milliards d'euros par an d'ici 2010 doit être détaillé le 20 février en comité d'entreprise par Louis Gallois, PDG d'Airbus et coprésident d'EADS, la maison-mère de l'avionneur.

 

 

Les syndicats de la SNCF demandent à être reçus par Anne-Marie Idrac

 

L'intersyndicale des cheminots, qui appelle à une manifestation nationale à Paris le 8 février pour dénoncer la politique de la direction de la SNCF, notamment les 2.490 suppressions de postes prévues au budget 2007, demande à rencontrer Anne-Marie Idrac avant cette date.

"Le 8 février 2007, des dizaines de milliers de cheminots actifs et retraités seront dans la rue à l'appel de sept organisations syndicales pour manifester leur rejet des choix socio-économiques faits par le gouvernement et la direction de la SNCF, et exprimer leur exigence que d'autres orientations soient décidées", écrivent les syndicats dans une lettre ouverte rendue publique le 30 janvier 2007 et adressée à la présidente de la SNCF Anne-Marie Idrac.

"Le budget 2007, décider contre l'avis unanime des organisations syndicales et les conséquences sur l'emploi avec 2.490 suppressions prévues, au Fret en particulier, viennent encore amplifier le mécontentement et les inquiétudes des cheminots", ajoutent les syndicats.

L'intersyndicale CGT, CFDT, FO, CFTC, UNSA, CGC et FGAAC, demande à Anne-Marie Idrac de les "recevoir en audience avant le 8 février".

 

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