Fonctionnaires: le raisonnement du gouvernement "ne tient pas la route" selon FO

 

Le secrétaire général de Force Ouvrière, Jean-Claude Mailly, a déclaré que le raisonnement du gouvernement, qui consiste à redistribuer une partie des gains des suppressions d'emplois dans la fonction publique aux fonctionnaires, ne "tenait pas la route".

"Ca ne tient pas la route longtemps ce genre de raisonnement, c'est le même principe que dans le privé quand les actionnaires exigent des rendements très importants.

"Même si on redistribuait, il n'y aurait presque rien pour chacun des fonctionnaires, c'est des clopinettes. Le gouvernement se prend à son propre piège puisque des emplois ont déjà disparu ces dernières années ça veut dire qu'il aurait d'ores et déjà des marges de manoeuvre pour négocier cette année.

Evoquant la conférence sur les salaires qui doit s'ouvrir le 23 octobre avec le gouvernement, M. Mailly a déclaré: "l'aspect revenus salariaux risque d'être mis sous le couvercle de la compétitivité. Si ça commence comme ça, ça risque de poser quelques problèmes". Il a précisé que la conférence aborderait également le revenu de solidarité active (RSA) et la préparation de la présidence européenne de la France au second semestre 2008.

Sur la réforme des retraites, il a jugé qu'on ne pouvait "pas continuer à allonger l'âge de la retraite". "On ne peut pas aborder ce dossier par ce biais-là, il va falloir poser le problème globalement, y compris en fonction de la situation économique, et trouver des sources de financement".

 

Cinq syndicats préparent la riposte contre la fusion GDF/Suez

 

Cinq fédérations syndicales de l'énergie ont appelé le 5 septembre 2007 à "une riposte d'ampleur nationale à l'automne" contre le projet de fusion Gaz de France Suez.

Les syndicats CGT, CFDT, FO, CGC et CFTC entendent "construire avec les salariés et les consommateurs des actions revendicatives", avec un point fort à l'automne, probablement en octobre.

Ils ont également prévu de consulter les personnels des deux groupes.

"C'est un texte qui marque l'unité dans l'opposition à la fusion", selon Dominique Trouillet, de la CGT. "Pour nous, rien n'est bouclé car une opération de ce type prend des mois. Rien ne se fera avant juin 2008".

Les syndicats estiment qu'aussi bien du point de vue de l'intérêt des personnels de GDF, de Suez, que de l'intérêt des consommateurs à terme, la décision prise n’est pas la bonne.

"Tous les consommateurs européens qui sont passés par des phases de privatisation dans le commerce du gaz ont pu constater une explosion des tarifs", a déclaré Bernard Thibault.

Le secrétaire général de la CGT ne croit pas que l'État français conservera durablement sa minorité de blocage et estime au contraire qu'"on est bien sur une pente de disparition progressive de la présence de l'Etat dans ce secteur".
 

 

Régimes Spéciaux: le gouvernement veut faire "converger les règles des régimes spéciaux vers celles des autres régimes le point de vue FO cheminot

 

Faire "converger les règles des régimes spéciaux vers celles des autres régimes", telle est l’une des directives adressé au ministre du travail par le Président de la République.

Rappelons que les régimes spéciaux de retraite concernent les salariés d’entreprises publiques, en particulier la RATP, EDF-GDF et la SNCF (au total, 500.000 actifs et 1,1 million de retraités), qui bénéficient de droits généralement supérieurs à ceux des salariés du régime général, pour des raisons à la fois historiques et de pénibilité des tâches, parmi lesquels un âge de cessation d’activité parfois inférieur à 60 ans, et des durées de cotisation inférieures aux 40 annuités exigées pour le régime général.

Mais pour FO cheminots, les démagogues en tout genre oublient aussi de préciser que la pension cheminote est calculée sur 88% du salaire cheminot, et qu’elle est inférieure de 5 à 8% à une pension d’un salarié du régime général (pour une durée de cotisation identique). Quand aux horaires décalés (travail en 3x8, les samedis, dimanches et fêtes, les jours fériés etc...), ils sont oubliés très vite.

La "lettre de mission présidentielle" donne une raison à l’adoption récente de la loi sur le "service minimum", qui entend réduire l’utilisation de la grève comme moyen de défense des salariés des transports, et notamment des cheminots.

Et nul doute que face à la nouvelle agression gouvernementale annoncée, l’arme qu’est la grève risque d’être utilisée pour assurer la défénse des cheminots et de leurs familles.

 

Service minimum: un texte "durci" par rapport au projet initial, selon Jean-Claude Mailly

 

Jean-Claude Mailly a accusé le gouvernement de vouloir faire voter un texte "durci" par rapport au projet initial.

Le secrétaire général de Force Ouvrière a estimé que dans ce projet de loi sur le service minimum dans les transports terrestres, le gouvernement va "trop loin sur certains points", dénonçant une "logique de faire pression sur les salariés pour les contraindre individuellement" de ne pas faire grève.

"C'est quand même un texte durci par rapport à ce que nous avait présenté le gouvernement il y a quelques semaines", a-t-il accusé, s'interrogeant si celui-ci ne se faisait pas "déborder par son aile la plus libérale".

Le secrétaire général Force Ouvrière a notamment craint une "discrimination entre salariés grévistes et non grévistes" du fait de l'obligation du préavis individuel de 48 heures, qui ne permet pas d'être en grève si on ne l'a pas déclaré auparavant. Il a aussi reproché le dispositif du "référendum au 8ème jour de grève": "C'est une manière de court-circuiter les organisations syndicales", a-t-il estimé.

"Ce n'est pas facile de mobiliser un 31 juillet mais nous tenions à marquer notre désaccord.

 

"Service Minimum" FO Cheminots dénonce l’objectif gouvernemental : Etouffer toute contestation sociale !

 

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