Syndicats et direction se rencontrent à Schenectady

 

Spécialisée dans la production de résines synthétiques l’usine Schenectady  à Béthune connaît des perturbations sociales. Un rassemblement à eu lieu le 18 mars avenue Washington, pour revendiquer une hausse de salaire. C'est la lecture de statistiques diffusées par l'Union des industries chimiques qui a mis le feu aux poudres. Les salaires béthunois, toutes catégories confondues, sont inférieurs de 25 % selon les représentants du personnel. « Concrètement, c'est une perte de 6 000 à 8 000 € par an », estime Claude Chardon, délégué CFTC. « Nous n'avons pas de 13e mois », ajoute un salarié. Pour cet homme, «  une remise à plat » de la rémunération s'impose.

 « En 2003, nous étions 120. Aujourd'hui, nous sommes moins de 100 à travailler pour le site de Béthune. Parallèlement, la production a pratiquement doublé ». Le pouvoir d'achat, très présent dans le débat politique ces derniers temps, s'invite donc dans le monde économique. Mais la récente réorganisation du groupe, se traduisant par l'arrivée au 1er janvier du Suisse Stéphen Haller à la tête des sites français, anglais et suisse, est aussi montrée du doigt. Après un courrier adressé à la direction le 17 mars, les salariés affirment avoir essuyé un refus d'ouvrir les négociations. Ils ont donc décidé d'un arrêt de travail.

 

Avery Dennison veut fermer son site de production d'étiquettes à Avelin

 

Le leader mondial de l'étiquette, Avery Dennison, a annoncé sa volonté de fermer son site d'Avelin. Une procédure de consultation est lancée au sein du comité d'entreprise. 42 emplois sont menacés.

La direction d'Avery Dennison Office Product France avait convoqué les institutions représentatives du personnel pour un comité d'entreprise extraordinaire. Elle leur a annoncé la volonté de la direction européenne de fermer le site avelinois, sans donner plus d'explications.

Depuis 1989, Avery Dennison est installé à Avelin, l'entreprise américaine y emploie 42 personnes. Avec une production annuelle de 10 millions de mètres carrés d'étiquettes, et un chiffre d'affaires de 20 millions d'euros, Avery affiche une bonne santé financière. L'unité avelinoise, qui s'étend sur 5 000 m², est spécialisée dans la production de produits de bureaux. De ses cinq chaînes de fabrication sort notamment « l'Étiquette facile à décoller », un produit star de la gamme de l'entreprise. Pour la CGT, syndicat majoritaire au comité d'entreprise, la société est florissante et la fermeture ne se justifie pas.

 

Tract de l'UD CGT de la Seine Maritime pour la journée d'action du 29 mars pour exiger du gouvernement et du patronat les moyens de financement pour augmenter le pouvoir d’achat et pérenniser la retraite par répartition.    ....Lire la suite

 

Superior Essex veut fermer son usine de Chauny, dans l'Aisne

 

Le groupe américain Superior Essex, spécialisé dans la fabrication de câbles et de fils métalliques, a annoncé le 13 mars 2008 avoir engagé des discussions avec les représentants des salariés en vue de la fermeture de son usine française de Chauny, dans l'Aisne, qui emploie 130 personnes.

En janvier, Superior Essex avait annoncé une restructuration de ses activités de production en Amérique du Nord avec la fermeture d'une usine dans l'Indiana.

 

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