Chômage: + 3,5% d'inscriptions à l'ANPE en mars

 

Le nombre d'inscriptions à l'ANPE en catégorie 1 a augmenté en mars (+0,4%) pour atteindre 1,905 million de chômeurs, selon des chiffres publiés le 29 avril 2007

Fin mars, l'ANPE a recensé 1.905.000 demandeurs d'emploi dans cette catégorie en données corrigées des variations saisonnières (CVS), en hausse de +0,4% par rapport à février (+8.200 personnes).

Le nombre de chômeurs inscrits en catégories 1, 2 et 3 hors activité réduite, prêts à accepter également un temps partiel, un CDD ou un intérim, est resté stable à 2.005.900.

En outre, le nombre d'offres d'emploi collectées par l'ANPE a chuté en mars (-5,7%). Moins de la moitié (43%) portait sur un emploi de plus de six mois.

Les chômeurs de longue durée (plus d'un an à l'ANPE) représentent environ un quart de l'ensemble. Leur nombre est reparti à la hausse en mars par rapport à février (+0,7% à 489.600 en données CVS).

Au premier trimestre, les entrées à l'ANPE ont augmenté par rapport à la fin de l'année 2007 (+3,5%) et les sorties ont diminué (-1,6%).

Selon les chiffres du ministère, moins d'un chômeur sur deux (49%) est indemnisé par l'assurance chômage, un sur dix recevant une allocation de solidarité financée par l'Etat.

 

La ministre a noté que l'emploi intérimaire avait augmenté de 4,5% en janvier février, preuve selon elle que le marché du travail reste "dynamique". Pour les économistes, l'emploi en intérim peut être un signe avant-coureur de reprise ou au contraire trahir une plus grande prudence de chefs d'entreprises face à une conjoncture incertaine.

 

Allocations familiales: Fillon confirme

 

Les allocations familiales versées aux parents d'adolescents seront modifiées le 1er  mai, les syndicats dénoncent une mesure qui pénalisera selon eux les familles de près de 600 euros par enfant.

L'allocation sera augmentée de 60 euros lorsqu'un enfant atteint 14 ans, alors qu'elle est aujourd'hui revalorisée de près de 34 euros dès 11 ans et de 60 euros à 16 ans. Cette mesure ne concernera que les familles dont les enfants n'ont pas encore atteint l'âge de 11 ans.

L'allocation versée aux familles qui font garder leurs enfants par une assistante maternelle sera majorée le 1er mai.

Le conseil d'administration de la Cnaf avait rejeté début février à une large majorité le projet de décret modifiant les allocations, 21 administrateurs votant contre et trois pour.

Dans un communiqué commun, les administrateurs avaient exprimé "une vive insatisfaction concernant des projets de décrets qui s'intègrent dans un contexte de perte de pouvoir d'achat s'aggravant  pour les familles".

 

L’inflation passe la barre des 3 %

Source : Liaisons Sociales Quotidien, 17/04/2008

 

Nouveau rebond de l’inflation en mars. L’indice des prix à la consommation (IPC) de l’ensemble des ménages en France métropolitaine et DOM a augmenté de 0,8 % au cours du mois. Du jamais vu depuis janvier 1987. Sur l’année, l’inflation grimpe encore et atteint 3,2 %.  ….Lire la suite

 

Les prix dans la grande distribution : + 4,9 % en un an

 

Selon l’Insee, les prix des produits de grande consommation dans la grande distribution sont en légère hausse de 0,2 % en mars.

Leur glissement annuel continue d’accélérer pour s’établir à 4,9 %.

Par ailleurs, l’Insee observe que l’inflation sous-jacente (CVS), qui mesure l’évolution de l’indice des prix hors tarifs publics et produits à prix volatils, corrigé des mesures fiscales, continue de monter : la hausse est de + 0,4 % sur le mois et de + 2,1 % en un an.

L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), calculé selon les règles européennes, est en hausse de 0,8 % sur le mois et de 3,5 % sur l’année.   ….Lire la suite

 

ArcelorMittal fait un geste jugé insuffisant par les syndicats

 

Après avoir confirmé la suppression de 575 postes à Gandrange, ArcelorMittal a annoncé lundi la création d'une centaine d'emplois sur ce site et le principe du maintien en activité, après 2012, de son haut-fourneau de Florange, un geste jugé "insuffisant" par les syndicats.

Grâce à un investissement de 30 millions d'euros, le groupe compte créer 124 emplois à travers la création d'un centre de services pour la construction, le développement d'un centre de traitement de la distribution des barres, doté de deux nouvelles lignes de transformation, un projet panneaux solaires et la construction d'une nouvelle installation de recherche dédiée aux câbles. Un investissement de 6 millions d'euros sur le laminoir existant, déjà annoncé, fait partie des 30 millions. Les 124 créations de postes incluent les 20 emplois dont la suppression avait été annulée entre le projet initial de restructuration, touchant 595 postes sur 1.108, et le projet final présenté le 4 avril 2008. La restructuration de l'usine mosellane prévoit la fermeture de l'aciérie électrique et du train à billettes, le groupe conservant le laminoir à couronnes et barres et le centre de recherches. ArcelorMittal, qui emploie plus de 30.000 personnes en France, s'est engagé à reclasser les salariés à Florange (Moselle) ou au Luxembourg.

"C'est loin d'être inintéressant, mais c'est insuffisant. Nicolas Sarkozy n'a pas tenu sa promesse", a réagi Edouard Martin de la CFDT, après la rencontre avec le chef de l'Etat. "Les plus oubliés sont les sous-traitants et les intérimaires", a-t-il dénoncé. Le délégué CGT de Gandrange, Jacky Mascelli, a exprimé ses "doutes" sur la possibilité pour le président Sarkozy de faire respecter les engagements du groupe.

Selon M. Martin, Nicolas Sarkozy aurait déclaré aux syndicalistes "qu'aucun repreneur n'avait fait de demande sérieuse".

 

Un arrêt de la justice européenne inquiète les syndicats

 

Au nom de la libre circulation des services, la justice européenne légitimise l'emploi de travailleurs transfrontaliers rémunérés moins cher que le salaire minimum. C'est du moins le sens d'une décision rendue le3 avril 2007.

Une entreprise allemande chargée de la construction d'une prison avait fait appel à un sous-traitant polonais qui payait ses ouvriers moins de la moitié du salaire minimum prévu par la convention collective du secteur en Basse-Saxe.

Pour le secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats : "Cet arrêt va dans le même sens que d'autres décisions récentes de la Cour européenne de justice, comme l'affaire Laval. Et pour nous, cela revient presque à donner le feu vert aux employeurs pour qu'ils traversent les frontières en emmenant avec eux des travailleurs bon marché et les fassent travailler sous certaines conditions dans certains pays."

En apprenant que le salaire minimum n'avait pas été respecté par le sous-traitant polonais, le land de Basse-Saxe s'était retourné contre l'entreprise allemande. Mais la justice européenne n'a pas suivi. D'où l'inquiétude des syndicats qui craignent une forme de dumping salarial en Europe.

 

Gandrange: Arcelor Mittal confirme la fermeture

 

Arcelor Mittal a confirmé le 2 avril à Luxembourg la fermeture partielle et la suppression de 575 emplois à l'aciérie de Gandrange en Moselle, où les syndicats ont immédiatement appelé à une "mobilisation générale".

"La direction a rejeté notre projet alternatif et a confirmé la fermeture de l'aciérie électrique et du train à billettes" de l'usine mosellane, a affirmé un responsable de la CFDT, à l'issue d'une réunion du comité européen d'entreprise (CEE) du groupe tenue à son siège dans la capitale du Grand-Duché.

Ce plan de restructuration, qui avait été dévoilé en janvier, doit être une nouvelle fois présenté pour avis aux syndicats de Gandrange, lors d'une session extraordinaire du comité d'entreprise de l'établissement mosellan prévue le 4 avril à Metz.

Les syndicats européens siégeant au CEE ont condamné "à l'unanimité" la décision de la direction qualifiée de "non-sens industriel et social".

"La direction a refusé sans réels arguments toutes les propositions des représentants des travailleurs et a maintenu son plan de profitabilité et de productivité des sites européens", ont-ils déploré. A la mi-mars, la CFDT et la CFE/CGC de Gandrange avaient présenté un "contre-projet industriel" prévoyant un investissement de 40 à 45 millions d'euros pour revitaliser le site, soit dix millions d'euros de moins que le coût annoncé de la fermeture partielle.

La CGT a pour sa part appelé les 1.100 salariés de l'usine à manifester le 3 avril devant la préfecture de Lorraine à Metz et à observer une grève de 24h.

 

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