L'usine FVG de Boulogne-sur-Mer ferme, 131 emplois supprimés
L'un des premiers employeurs du port de Boulogne-sur-Mer, l'entreprise de filetage de poisson FVG, cessera son activité en septembre, entraînant la suppression de 131 emplois. "La direction a annoncé la fermeture pour septembre. Ce n'est pas une surprise, nous allons nous battre pour obtenir des indemnisations", a déclaré le délégué CGT, à l'issue de la réunion Une réunion doit se tenir jeudi pour entamer les négociations sur les primes de départ. Les syndicats dénoncent le mauvais choix stratégiques de ces dernières années qui expliquent selon eux la baisse importante de chiffre d'affaires. Filiale du groupe Pomona, FVG employait plus de 300 personnes en 2003 et avait déjà licencié à plusieurs reprises au cours des trois dernières années, ramenant son personnel à 131 personnes. Boulogne-sur-mer est le premier port de pêche français et le premier port européen de transformation du poisson.
La CGT du Doubs mobilise contre les suppressions de postes dans l’industrie automobile
Dans un contexte de délocalisation, de suppressions de postes, et de réductions des coûts, la CGT organisait le 19 septembre une rencontre régionale des syndicats de l’automobile à Audincourt. Le syndicat dressait un état des lieux de la sous traitance automobile dans le Grand Est. Un ensemble d’actions a été définies dont une manifestation commune prévue en octobre prochain.
Le Collectif Aveyronnais de défense et de développement des services publics avec les cheminots .....lire la suite
Manifestation à Bordeaux pour défendre l'avenir de Sogerma
Des salariés de l'usine Sogerma de Mérignac, filiale déficitaire du groupe européen EADS, ont perturbé le 12 mai les accès à l'aéroport de Bordeaux-Mérignac, alors que l'avenir du site devait être évoqué à Paris. Les manifestants, menés par une intersyndicale CFDT, CFE-CGC, CGT et FO, ont tenté de pénétrer sur les pistes par les entrepôts de leur usine qui bordent l'aéroport. Ils en ont été empêchés par les forces de l'ordre. Ils ont ensuite bloqué le rond-point d'accès à l'aérogare avant d'être délogés par la police, puis de sont rendus en cortège devant les entrées et sorties de l'aérogare, où la police a utilisé des grenades lacrymogènes pour les empêcher de pénétrer. Les manifestants, qui réclamaient "des réponses claires à leurs revendications légitimes sur le devenir du site", sont repartis vers leur usine en milieu de matinée. Le 8 mars, Noël Forgeard, co-président du groupe d'aéronautique et de défense franco-allemand, avait qualifié de "catastrophique" la situation de la Sogerma. Soulignant que "les pertes se sont encore creusées", il avait évoqué "des mesures pour revenir à l'équilibre en 2007, avec des ventes d'actifs et de nombreuses suppressions d'emplois". Selon Vincent Loizeau (CFE-CGC), l'un des porte-parole de l'intersyndicale, le P-DG de la Sogerma, Anne-Marie Pérus, a dit le jeudi 11 mai aux syndicats que l'avenir du site serait évoqué vendredi 12 lors d'un "board EADS" à Paris, c'est-à-dire une réunion de tous les dirigeants du groupe. Sogerma Services, filiale de maintenance aéronautique, emploie environ 4.000 salariés dans le monde, dont un millier à Mérignac, où se trouve son siège social. Un plan social s'était traduit par 190 suppressions d'emplois en 2005. Des propositions de mobilité au sein du groupe EADS ont été faites au personnel lors d'un comité d'entreprise au début mai.
L'équipementier Mecaplast va supprimer 700 postes en France
Le groupe de plasturgie automobile Mecaplast supprimera 700 emplois sur 5.000 en France d'ici trois ans. Les sites les plus touchés seront celui de Saint Lupicin, dans le Jura, qui emploie une centaine de personnes et qui sera fermé, celui de Sainte Marguerite, dans les Vosges, où 182 emplois sur 340 seront supprimés, et celui de Reims (Marne), qui perdra le tiers de ses 300 salariés. Annoncé en début d'année, le projet de restructuration du groupe monégasque a été présenté le 18 avril 2006 au sein des différents comités d'entreprise. La CFDT, majoritaire à Sainte Marguerite, a lancé un mot d'ordre de grève de 2 heures pour chacune des équipes du matin et du soir. Il a été suivi par l'ensemble du personnel de production, selon le syndicat. Pour Christophe Thomas, délégué de la CFDT Lorraine chargé des restructurations, Mecaplast réduit ses effectifs en France pour développer sa production à l'étranger. "Aujourd'hui, on peut gagner plus ailleurs", a-t-il dit. Mecaplast, qui a racheté coup sur coup 2 concurrents en dépôt de bilan, Neyr en 2002 et Aries-Meca en 2003, se retrouve à la tête de 15 usines en France, qu'il veut désormais spécialiser. Au niveau mondial, le groupe gère 47 sites dans 17 pays et emploie 8.000 salariés.
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