Libéralisation des services

Les syndicats portuaires prépareront une riposte le 5 janvier au Havre

 

Les syndicats européens de dockers et d'agents des ports vont se réunir au Havre le 5 janvier pour préparer leur riposte à la relance du projet de directive sur la libéralisation des services portuaires. Le nouveau projet baptisé "Port Package II" reprend notamment le principe d'autoriser les armateurs à charger ou décharger eux-mêmes leurs navires dans certaines conditions...

 

La firme suédoise SKF s'apprête à supprimer 150 emplois en France

 

La société suédoise SKF, leader en matière de roulements à bille, a annoncé le 15 décembre la suppression de 150 emplois dans son usine de Fontenay-le-Comte (Vendée.

SKF, dont le siège est à Göteborg, dans le sud de la Suède, emploie environ 40.000 personnes dans le monde.

 

Inbev va supprimer 300 emplois en France

 

Le brasseur belge InBev annonce la suppression de 303 postes en France et le reclassement de 184 autres dans le cadre d'un programme de restructuration de ses activités dans l'Hexagone.

InBev, premier brasseur mondial par le volume, emploie quelque 77.000 personnes dans le monde et opère dans plus de trente pays.

 

Augmentation de l'emploi intérimaire français de 2,7% en octobre

 

L'emploi intérimaire a augmenté de 2,7% en octobre et de 1,6% sur un an en France en données corrigées des variations saisonnières (CVS), annonce l'Unedic.

Selon l'assurance-chômage, l'emploi intérimaire occupait fin octobre 652.200 personnes.

Les secteurs où les intérimaires sont les plus représentés en proportion de l'effectif total sont l'industrie automobile (11%), la construction (10,9%) et les industries de biens intermédiaires (8,7%).

"Ainsi, le recours à l'intérim reste prépondérant dans l'industrie", souligne l'Unedic. "Alors que ce secteur ne représente que 22,2% de l'emploi salarié total, il emploie 45,5% des intérimaires."

En octobre, ce sont la construction (+3,6%) et l'industrie (+3,5%) qui ont vu leur emploi intérimaire progresser le plus. Dans le tertiaire, il n'a augmenté que de 0,7%.

En évolution annuelle, ce sont les secteurs "activités immobilières" (+17%) et "agriculture, sylviculture et pêche" (+15,7%) qui ont connu les progressions les plus fortes de l'emploi intérimaire.

A l'inverse, les secteurs "industrie automobile" (-19,7%) et "éducation, santé, action sociale" (-10%) on enregistré une forte baisse entre fin octobre 2004 et fin octobre 2005.

Environ quatre cinquièmes des emplois intérimaires concernent des emplois d'ouvriers.

 

Les syndicats de fonctionnaires claquent la porte des négociations salariales

 

Les fédérations de fonctionnaires ont claqué la porte des négociations salariales qui se tenaient ce jour mardi 6 décembre avec le ministre de la Fonction publique Christian Jacob face à l'absence de propositions chiffrées du gouvernement pour les salaires en 2006.

Les syndicats ont quitté la séance de négociations à la mi-journée en faisant part de leur "colère" et de leur "déception".

Selon l'ensemble des fédérations de fonctionnaires, Christian Jacob n'a fait aucune proposition chiffrée et a proposé de reporter les négociations salariales au 5 janvier prochain.

"Le ministre semble n'avoir aucun mandat pour discuter des salaires. Cette situation est inacceptable", a déploré le secrétaire général de la FSU Gérard Aschieri en quittant la réunion.

La secrétaire générale de la CFDT-Fonctionnaires Marie-Claude Kervella a pour sa part regretté que le gouvernement "semble toujours vouloir discuter et faire des concessions uniquement sous la pression".

Les fédérations de la Fonction publique se retrouveront mercredi en début de soirée pour décider des suites à donner à cette réunion. Plusieurs d'entre elles parlent d'ores et déjà d'une journée unitaire de manifestations dans le courant du mois de janvier.

 

 

Informatique: 45 anciens d'IBM, transférés chez AMCC, menacés de licenciement

 

La société informatique AMCC, à qui IBM avait transféré une partie de ses effectifs et de ses activités de recherche développement en 2003, a annoncé le 29 novembre en comité d'entreprise la suppression de 45 postes sur les sites de Corbeil-Essonnes et de Sophia-Antipolis.

"IBM sous-traite ses licenciements à la compagnie AMCC France", filiale de la société américaine AMCC (Applied Micro Circuits Corporation), ont dénoncé dans un communiqué commun les syndicats CFDT, CFE-CGC, CGT, UNSA, FO, SNA (syndicat maison) du site IBM de La Gaude, près de Nice (Alpes-Maritimes).

"IBM avait transféré un premier lot de 50 de ses salariés français le 8 décembre 2003, suivi en décembre 2004 de 50 autres personnes", ont expliqué les syndicats, qui craignent que "les suppressions de postes soient réalisées sous formes de licenciements".

Dès mars 2005, les syndicats et le comité d'entreprise d'IBM La Gaude avaient saisi le tribunal de grande instance de Grasse, pour dénoncer ce transfert d'activité et de personnel d'IBM vers une entreprise économiquement "très fragile". "Le tribunal a condamné IBM et donné raison aux représentants des salariés, mais IBM ayant fait appel, la décision de justice est restée sans effet. La cour d'appel d'Aix-en-Provence doit se prononcer sur le fond le 8 décembre.

 

Thales: 560 suppressions d'emplois annoncées en CCE

 

La direction de Thales Systèmes Aéroportés (filiale du groupe d'électronique professionnelle Thales a annoncé le 24 novembre au comité central d'entreprise (CCE) la suppression de 560 emplois.

Selon les syndicats, ces suppressions d'emplois concernent les trois établissements "d'Elancourt (Yvelines) avec 350 emplois supprimés, de Brest (130) et de Pessac, en Gironde (80)".

Les syndicats ont demandé la mise en place de la procédure d'alerte.

Thales Systèmes Aéroportés, dont l'activité principale est centrée sur le marché des radars et des équipements de guerre électronique embarqués sur les avions de combat, emploie 4.850 personnes en France réparties sur les sites d'Elancourt (2880 personnes), Brest (1050) et Pessac (920).

 

Fonctionnaires: dialogue de sourds sur les salaires

 

Le dialogue de sourds se poursuit entre le gouvernement et les fédérations de fonctionnaires sur les salaires. Après une première réunion infructueuse le 6 décembre dernier, les syndicats ont rejeté la proposition d'une revalorisation de 0,5% à partir du 1er juillet 2006 faite par le ministre de la Fonction publique Christian Jacob le 12 janvier 2006, au cours d'une séance de négociations qui a tourné court.

Les sept fédération syndicales (CGT, FO, CFDT, CFTC, CGC, FSU et UNSA) qui exigent une hausse générale de 1,8% pour 2006 pour les cinq millions de fonctionnaires, décideront le 13 janvier d'une éventuelle mobilisation.

Réunies jeudi en fin d'après-midi en intersyndicale à Paris, toutes étaient d'accord pour "faire quelque chose", selon plusieurs représentants syndicaux, mais certaines organisations demandent à consulter leurs instances.

"On arrête la séance de discussions. Le ministre n'a rien de plus à nous proposer. Les soldes viennent de commencer et du côté du gouvernement, c'est la grande braderie du pouvoir d'achat des fonctionnaires", a déclaré le secrétaire général de la Fédération syndicale unitaire (FSU, premier syndicat de la Fonction publique d'Etat) Gérard Aschieri en quittant la rencontre avec le ministre.

"C'est inacceptable. Nous sommes dans une situation grave avec des propositions qui rognent encore un peu plus le pouvoir d'achat des fonctionnaires. Aujourd'hui, c'est le gouvernement qui ferme la porte", a renchéri le secrétaire général de la CGT-Fonction publique Jean-Marc Canon, tandis que le porte-parole de la CGC Charles Bonissol parlait de "proposition inique".

Malgré ces difficultés, Christian Jacob a invité les syndicats à une nouvelle rencontre le 19 janvier prochain. Mais la FSU et la CGT ont fait savoir qu'elles n'étaient "pas sûres de s'y rendre".

 

67% des Français désapprouvent la politique économique actuelle

 

Moins d'un tiers des Français (31%) approuve la politique économique du gouvernement, selon le baromètre économique BVA pour BFM et Les Echos, publié le 10 janvier 2006.

La proportion était de 32% le mois dernier et de 30% en novembre.

Les sondés sont 67% à juger "mauvaise" la politique économique du gouvernement et 2% sont sans opinion.

L'institut signale "de réelles évolutions au sein des différentes catégories sociodémographiques, les catégories les plus populaires étant encore plus critiques que les catégories les plus favorisées".

Les ouvriers sont ainsi 18% à juger positivement la politique économique du gouvernement de Dominique de Villepin, contre 34% des cadres et 40% des Français les plus riches.

Plus des trois quarts des sondés (77%) se disent "plutôt moins confiants" ces dernières semaines concernant l'avenir de la situation économique en France.

Une proportion quasi-équivalente (72%) affiche le même pessimisme à propos de l'avenir de la situation de l'emploi et six sondés sur dix font le même constat concernant leur avenir personnel.

Pour 2006, les Français "envisagent presque systématiquement le pire", note BVA. Les personnes interrogées sont 76% à prédire une hausse des impôts et des prélèvements; 75% s'attendent à "un faible niveau de croissance économique" et 35% tablent sur une forte hausse de la Bourse et des valeurs du CAC 40.

 

Chantiers navals de Saint-Nazaire

 

Le groupe français Alstom a confirmé la cession de 75% de ses chantiers navals de Saint-Nazaire (Chantiers de l'Atlantique) et de Lorient au norvégien Aker Yards, pour 50 millions d'euros.

Les activités comprises dans la transaction représentent un effectif d'environ 3.000 personnes. En comptant les sous-traitants, les Chantiers de l'Atlantique font vivre quelque 6.000 personnes.

L'annonce de la cession a fait bondir de 6,82% l'action Alstom à la bourse de Paris dès l'ouverture de la Bourse, à 52,45 euros.

"Les deux parties projettent de créer une nouvelle société incluant les chantiers de Saint-Nazaire et de Lorient. Aker Yards détiendrait 75% du capital de cette nouvelle société et Alstom s'engagerait à conserver une participation de 25% jusqu'en 2010".

Le groupe norvégien est l'un des leaders de la construction navale dans le monde. Il emploie environ 13.000 personnes pour un chiffre d'affaires de 1,49 milliard d'euros (en 2004), et détient 13 chantiers navals dans le monde.

Créés en 1861 à Saint-Nazaire, les Chantiers de l'Atlantique sont depuis 1984 filiale du groupe français Alstom (énergie, transport), dont l'Etat possède 21% du capital, les salariés 1%, le reste étant coté à la bourse de Paris.

Environ 3.120 salariés (dont 120 à Lorient).

 

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