Le premier fabricant de
processeurs engage une restructuration qui doit affecter 10% de ses
effectifs d’ici à 2007.
D'ici à la mi-2007, le
fondeur de Santa Clara va se séparer de 10.500 collaborateurs, soit
environ 10% de ses effectifs mondiaux.
Avec les coupes annoncées,
l'entreprise compte économiser 2 milliards de dollars en 2007, puis 3
milliards en 2008. La restructuration coûtera quant à elle 200 millions de
dollars de charges exceptionnelles.
Paul Otellini a indiqué quels
départements allaient être prioritairement affectés par la
restructuration: le marketing en priorité, puis les ressources humaines.
D'autres services sont en cours d'évaluation. En revanche, il n'a fourni
aucune précision sur les zones géographiques qui seront touchées.
Bon nombre des coupes sont
déjà engagées: la vente de l'activité processeurs pour mobiles et PDA à
Marvell, certains départements de télécommunications repris par Eicon, et
les départs naturels, qui représentent ainsi quelque 5.000 postes en cours
de suppression.
AFPA : la tension montre
entre syndicats et Direction
Face à cette revendication de
l’ensemble des organisations syndicales, la direction générale a décidé
d’appliquer unilatéralement une augmentation générale de l’AIB de 0,94%
complétée par des augmentations individuelles et des primes.
Le compte n’y est pas !
Conformément à leur déclaration commune du 6 juillet les syndicats
demandent l’ouverture immédiate de véritables négociations pour une
augmentation des salaires garantissant le maintien du pouvoir d’achat.
Dans une lettre à Gérard
Larcher, ministre délégué aux relations du travail constatant que « l’Etat
possède les clés qui permettraient de débloquer la situation » les
syndicats lui ont demandé d’agir dans ce sens. A ce jour, le ministère est
resté silencieux, bien qu’il constate pour l’ensemble des salariés du
pays, un recul de 0,4% des rémunérations de base au deuxième trimestre
2006.
Cette absence de réponse,
ainsi que la mise en œuvre par le directeur général d’une politique de
primes attribuées de manière subjective, exigent une réaction ferme des
salariés pour obtenir satisfaction aux revendications. Les organisations
syndicales constatent que la baisse du pouvoir d’achat, la dégradation des
conditions de travail (PFS, taux d’encadrement, multiplication des tâches,
déprofessionnalisation, désorganisation du travail…), la précarisation des
emplois par l’augmentation des CDD, et l’avenir même de l’AFPA sont au
cœur des préoccupations de tous les salariés de l’association.
C’est pourquoi elles
appellent à la tenue d’assemblées générales courant septembre afin de
faire l’état des lieux de chaque établissement, de faire le point sur la
situation et de discuter de l’action à mettre en œuvre dans les semaines
qui viennent.
Six syndicats menacent d'une
grève en octobre
Six fédérations de
fonctionnaires menacent de faire grève en octobre si le ministre de la
Fonction publique, Christian Jacob, n'ouvre pas des négociations
salariales "d'ici fin septembre..
"Nous envoyons une lettre
commune au ministre Jacob lui intimant de nous fixer avant la fin
septembre une date pour ouvrir les négociations salariales, faute de quoi
on se réunira pour envisager les actions qui conviennent", a déclaré à la
presse Charles Bonissol, président de la fédération CFE-CGC des
fonctionnaires.
Cette décision a été prise
après une réunion intersyndicale regroupant six fédérations de
fonctionnaires. Les syndicats de fonctionnaires critiquent notamment une
baisse de pouvoir d'achat estimée entre 6% et 7,3% depuis 2000, et la
suppression de 15 000 postes de fonctionnaires d'Etat dans le budget
2007, dont 7 000 suppressions nettes dans le domaine de l'éducation.
L'USINE
RENAULT DU HAVRE AU RALENTI
Onze jours
d'arrêt de production sur la Laguna. Cinq pour
celle de l'espace et de Vel satis. La direction de Renault a annoncé pour
le mois de septembre de nouvelles mesures de chômage économique partiel
pour 4700 salariés du site. Avec les conséquences que cela entraîne, par
effet direct, chez l'ensemble des sous-traitants. Ce sont quarante-six
journées qui auront été non travaillées depuis le début de cette année
dans l'usine du haut gamme de la marque au losange. En 2002 la production
quotidienne tournait aux alentours de 1500 véhicules par jour, elle est
aujourd'hui inférieur à 800. Coté salariés, cette situation génère une
très forte inquiétude. Elle entraîne aussi d'importantes pertes
financières. Chaque journée non travaillée provoque une perte de trente
euros. D'autres journées chômées sont programmées pour le mois d'octobre
et le début novembre. L'industrie automobile est en danger merci la
mondialisation 8400 emplois en un an a perdu l'activité de l'automobile en
France. Le gouvernement nous annonce une baisse du chômage je suis un peu
énervé.
DOMINIQUE du
Havre
Menace sur YARA
L'usine de
fabrication d'engrais azotés YARA de Gonfreville l'Orcher, a annoncé
l'arrêt de sa production, sous prétexte du côut trop élevé du gaz. Elle
annonce du chômage à partir de septembre. Cette usine est essentiellement
la propriété de grands gaziers internationaux (total et norsk hydro) YARA
n'est pas du tout une entreprise en difficulté économique; elle fait des
profits, construit des usines à l'étranger et importe des engrais dans
notre pays. Le marché des engrais azotés en France est davantage couvert
par l'importation. La consommation au niveau international est en
progression. Il n'y a donc pas de logique économique, pas d'absence de
marché, mais uniquement sur ce dossier une logique spéculative contre
l'intérêt des salariés et le tissu économique régional. Il y a aujourd'hui
141 salariés à l'effectif et également de nombreux sous-traitants qui
gravitent autour de l'usine.
C'est une
situation dramatique qui est actuellement vécue par le personnel.
DOMINIQUE du
Havre
Jean-Claude Mailly: "Le
pouvoir d'achat est la revendication prioritaire de cette rentrée"
Alors que l'INSEE annonçait
au début du mois d'août que le pouvoir d'achat en France avait progressé
de 0,9%, Jean-Claude Mailly estime que ces chiffres "ne reflètent pas la
réalité". "Il suffit de prendre en compte la flambée des prix du pétrole,
du logement, de la nourriture (...) pour comprendre la réelle dégradation
du pouvoir d'achat de la plupart des ménages". "Voilà pourquoi le pouvoir
d'achat est pour nous la revendication prioritaire de cette rentrée".
"Le ministre de l'Economie
Thierry Breton se contente de répéter en boucle que tout va bien: la
croissance, l'emploi, le pouvoir d'achat. Ce n'est hélas pas du tout ce
que vivent les salariés. Ils constatent au contraire une perte de leur
pouvoir d'achat".
Après avoir obtenu la
revitalisation des négociations de branches sur les bas salaires, le
secrétaire général de FO réclame toujours "la création d'une prime ou d'un
chèque transport" en cette période "où les carburants sont au plus haut".
"Un an après son annonce officielle par le Premier ministre, le
gouvernement se contente de répondre que le dossier est à l'étude". "Nous
sommes fermement décidés à remettre la pression sur ce dossier, c'est une
question de justice".
Il annonce quatre priorités
de Force Ouvrière pour la rentrée: "l'emploi et le chômage", "l'avenir du
service public", "la sécurité sociale" et "la relance du dialogue social".
Interrogé sur la position de
FO dans le dossier de fusion GDF-Suez, Jean-Claude Mailly affirme que
"nous ferons tout pour que la fusion ne se fasse pas. Il y aura un
référendum auprès des salariés le 7 septembre, une action est prévue dans
les jours suivants. Cette fusion serait une triple erreur: politique,
économique, et sociale".
Quant à la présidentielle,
"FO ne prendra pas position dans la campagne politique. Mais cela ne
signifie pas que nous resterons muets. Au contraire, nous avons
l'intention d'intervenir fortement sur les questions économiques,
sociales, européennes et internationales", rappelle le secrétaire général.
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