Sanyo va supprimer 10.000 emplois dans le monde

 

Le groupe d'électronique japonais Sanyo s'apprête à supprimer 10.000 emplois dans le monde, soit 10% de ses effectifs,.

3.000 emplois seront supprimés au Japon où le groupe compte 38.000 salariés. Sanyo compte également fermer plusieurs usines en Chine, en Indonésie et dans d'autres pays.

 

JST-Europe va fermer ses portes

 

JST-Europe (Belgique) une entreprise située à Kampenhout, filiale du groupe japonais JST-Manufacturing, va fermer ses portes.

JST-Europe emploie une centaine de personnes. L'entreprise avait déjà subi une restructuration au début de l'année dernière, après la perte d'un client important. Trente-huit personnes avaient alors dû quitter l'entreprise. La date de la fermeture n'est pas encore connue. Le personnel de JST-Europe s'est mis en grève le 27 mai 2005 après-midi et bloque tous les accès à la société. L'annonce de cette fermeture imminente a provoqué la consternation. "La manière brutale dont l'annonce a été faite est du jamais vu", a estimé Guy Heyrman (FGTB). "Comme la direction locale a apparemment démissionné, nous espérons pouvoir rencontrer un représentant de la haute direction japonaise pour pouvoir négocier, à partir de lundi", a poursuivi M. Heyrman. "Nous exigeons tout d'abord le maintien de l'activité de l'entreprise et de l'emploi, ici, à Kampenhout", a indiqué le syndicaliste. "Deuxièmement, nous voulons faire en sorte que les gens continuent à disposer d'un revenu", a-t-il ajouté.

 

Finlande:

Début d'une grève nationale dans l'industrie papetière

 

Les salariés de l'industrie papetière en Finlande se sont mis une nouvelle fois en grève à partir du 15  mai à minuit devant l'impasse des négociations avec les employeurs pour obtenir un nouvel accord de branche.

Cet arrêt de travail de 48 heures frappe deux des plus grands producteurs mondiaux de papier en terme de chiffre d'affaires, Stora Enso (4e en 2003) et UPM-Kymmene (7e).

Les discussions achoppent principalement sur les jours fériés et le montant des primes.

La grève doit s'achever mercredi matin à 06h00 (03h00 GMT). Elle sera suivie par un lock-out des employeurs qui pourrait durer deux semaines.

Le »lock-out» permet de fermer les usines sans verser de salaires. Cette pratique exceptionnelle est utilisée pour »casser» des grèves ou lorsque les employeurs jugent que la qualité de la production ou la sécurité des installations et des hommes n'est plus garantie.

Les partenaires sociaux doivent se rencontrer mardi en présence du médiateur gouvernemental.

Le conflit a même dépassé les frontières de la Finlande puisqu'en Suède voisine, le Syndicat des ouvriers du papier a demandé à ses membres travaillant pour les dix usines Stora Enso implantées en Suède de refuser toute surcharge de travail durant la grève en Finlande.

 

61ème congrès de la CSN (Canada)

 

Aux cours de ses travaux la CSN réunis en congrès à Montréal veut rendre plus contraignant le processus des licenciements collectifs

 

Selon la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, plus de 6500 salariés membres de sa centrale ont perdu leurs emplois depuis 2003 en raison de licenciements collectifs ou de fermetures. Mme Carbonneau blâme entre autres les transferts de production à l'étranger, le recours accrû à la sous-traitance et la concurrence avec la Chine.

La présidente de la CSN donne comme exemple les cas de l'usine de pâte et papier de Port Alfred, à Saguenay, où 640 travailleurs se sont retrouvés sans emploi, et de Victoria précision, un fabricant de vélos de la région de Montréal, qui a congédié 250 personnes, alors qu'à Baie-Comeau, Alcoa se prépare à 200 mises à pied.

Les nouvelles dispositions législatives que propose la CSN devraient entre autres prévoir une obligation de transparence dans les intentions de l'entreprise en plus d'une prolongation des délais de transmission des avis de licenciement.

 

Marconi (Grande-Bretagne) envisage de supprimer 800 emplois

 

L'équipementier télécoms Marconi Corporation compte supprimer 800 emplois dans le cadre d'une nouvelle restructuration, à la suite de la perte d'un gros contrat qui a eu de lourdes conséquences sur l'action.

"Un processus de consultation avec les syndicats et les représentants du personnel a été engagé sur le projet de suppression de 800 emplois au plus".

 

Grève dans les transports en commun Wallons

 

La grève des transports en communs wallons très suivie avoisinant les 100%, selon Yves Depas de la CGSP, qui parle de succès du mouvement. A l'exception des chauffeurs privés, qui représentent quelque 5 à 6% des bus qui circulent en région rurale essentiellement, tous les chauffeurs sont en grève.

Les syndicats dénoncent un manque de moyens de la société de transports régionaux. "En ce qui concerne le pouvoir d'achat du personnel, la marge de négociation ne prévoit qu'une augmentation brute de 12 centimes par heure par personne. Nous voudrions une augmentation de 3 %, mais cela nous a été refusé", a expliqué le responsable du syndicat socialiste.

Par ailleurs, les syndicats avaient demandé aux responsables politiques d'inclure, dans le contrat de gestion 2005-2009, deux enveloppes complémentaires pour la sécurisation des transports et pour les ressources humaines.

 

Les syndicats de l'opérateur polonais TPSA viennent à Paris s'opposer au plan social.

 

Quatre syndicalistes polonais, deux de Solidarnosc et deux de FZPTT (ex-syndicat officiel) se sont rendus à Paris au comité de groupe européen de France Télécom. Depuis des mois, les salariés de l'opérateur polonais TPSA, détenu à 47,5 % par France Télécom, protestent contre le plan d'«optimisation» de l'emploi annoncé en décembre et prévoyant la suppression de 3 500 postes sur un effectif de 30 456 personnes. Pour la secrétaire fédérale de SUD PTT Hélène Adam, les licenciements prévus sont toujours injustifiés, il n'y a aucune argumentation sérieuse.»

La «négociation de la dernière chance» a échoué, selon les syndicats, et laisse présager une grève ces prochains jours. En mars, une douzaine de syndicalistes ont mené durant dix-sept jours une grève de la faim. La direction de France Télécom a envoyé un médecin sur place pour suivre l'évolution de leur santé. Le 11 avril, une partie des salariés ont fait grève sur tous les sites pendant une heure. «Une grève illégale», selon la direction, parce qu'elle ne respectait pas les étapes de négociation préalables. Solidarnosc a écrit au Premier ministre Raffarin pour réclamer son intervention : «Nous ne pouvons accepter la politique de l'investisseur français, qui accroît le chômage en Pologne faute d'investissements

Les salariés ont fini par obtenir des concessions. «Trois semaines de difficiles négociations avec les syndicats ont permis d'adoucir le processus d'optimisation. Il y aura 600 emplois en moins à supprimer, soit 2 845», selon TPSA. «La direction ne cédera plus d'un pouce, explique à Libération sa porte-parole, Barbara Gorska, elle ne renoncera pas aux licenciements. Le processus a d'ailleurs déjà commencé.» Tandis que la direction de France Télécom, à Paris, évoque une «sortie honorable pour tout le monde», les concessions sont jugées insuffisantes par les syndicats.

Depuis la prise de participation en 2000 de France Télécom dans TPSA, les effectifs de l'opérateur polonais sont déjà passés de 70 000 à 36 171 fin 2003. Et durant l'année 2004, 6 000 emplois ont été supprimés.

Pour convaincre les salariés de quitter l'entreprise, la direction de TPSA met en avant les primes de départ : 50 000 zlotys (12 000 euros) en moyenne. «Plus de 1 000 personnes ont choisi cette formule, très avantageuse, se réjouit la porte-parole de la direction. C'est une belle petite somme. On peut s'acheter une belle petite voiture et aller chercher du travail ailleurs.» Waldemar Stawski, vice-président du syndicat de Solidarnosc de TPSA, peste contre le recours à la sous-traitance. «Le maintien du réseau est assuré par des sociétés externes et pas par nous. De plus, des sommes faramineuses sont sorties de Pologne. Pour le logo de France Télécom qui a été ajouté à TPSA, une redevance est prélevée. Et maintenant pour celui d'Orange rajouté à Centertel, le mobile appartenant à TPSA.»

 

Des employés du canton Zurich manifestent pour leurs salaires

 

 Les employés du canton de Zurich ont manifesté contre la baisse de leurs salaires et les programmes d'économies déjà lancés par le Conseil d'Etat. Ils demandent au gouvernement de les annuler et menacent de faire une grève.

"Le problème des salaires n'est pas résolu, même si le Grand Conseil rejette, selon toute vraisemblance, la baisse de 3 % prévue", a dit Urs Loppacher, du Syndicat des services publics (SSP), lors de la manifestation.

Le programme d'assainissement pour 2004 a déjà provoqué des suppressions de postes, a expliqué Brigitte Tamburini, de la Société des employés de commerce (SEC) de Zurich.

Pour faire passer leurs revendications, les syndicats ne reculeront plus devant une grève, ont-ils indiqué. Dans le cadre du programme "équilibre budgétaire 2006", le gouvernement zurichois veut réduire les salaires des employés de l'Etat de 3 % durant trois ans. Avec encore d'autres mesures, la suppression de la compensation du renchérissement pour économiser au total 480 millions de francs durant les années 2006 à 2008.

 

Augmentation générale du salaire annuel  pour les postiers suisse

 

Les négociations salariales pour le personnel de La Poste dans le secteur des colis et des lettres express ont abouti. Les syndicats et ExpressPost se sont entendus sur une augmentation générale du salaire annuel de 540 francs, sur des améliorations individuelles pour les bas salaires et sur l'introduction d'une composante salariale fondée sur la prestation.

Le Syndicat de la communication, le Syndicat transfair et ExpressPost SA ont accepté l'accord proposé par la commission paritaire de conciliation.

Cette dernière avait été saisie en février dernier par le Syndicat de la communication parce que les parties ne parvenaient pas à s'entendre.

L'augmentation générale des salaires intervient rétroactivement au 1er janvier 2005 et sera payée pour la première fois avec le salaire du mois de mai. L'impact de ces mesures sur le salaire se traduit par une augmentation globale de 1,72%.

 

Au Québec les syndicats exigent de meilleurs salaires

 

Résolus à obtenir de meilleurs salaires dès ce printemps, les enseignants, les fonctionnaires et les professionnels du gouvernement sont disposés à laisser de côté le dossier de l'équité salariale, et à négocier seuls une entente avec le Conseil du trésor.

"Nous sommes prêts, à négocier les salaires", a dit la présidente du Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), Carole Roberge, flanquée des leaders de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et du Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ), lors d'un point de presse, mardi, à Québec.

Plus impatientes que la FTQ et la CSN, les trois organisations syndicales, qui représentent 172 000 travailleurs, tiennent à conclure la négociation sur le renouvellement des conventions collectives ce printemps.

 

Désireux de trouver une entente dès ce printemps, les trois syndicats sont prêts à remettre à plus tard le règlement sur l'équité salariale, pourtant attendu depuis des années par les travailleuses.

"En ce qui concerne l'équité salariale, les travaux sont en cours pour encore plusieurs semaines sinon des mois. Il est fort probable que le dossier ne trouvera pas son aboutissement au mois de juin. Mais il est possible et réaliste de négocier une nouvelle convention d'ici le mois de juin", a estimé le président de la CSQ.

Mais pour que cet objectif se réalise, le Conseil du trésor devra jeter au panier son cadre financier limitant à 12,6 % sur six ans la croissance de la rémunération des employés de l'Etat, incluant les sommes versées pour l'équité salariale.

"Il n'est pas question de travailler autour d'un cadre financier qui contribuerait à appauvrir les membres que nous représentons", a indiqué M. Parent, qui juge que le cadre financier ne tient pas la route. "Songes d'une nuit d'été', ça se place bien dans des contes, mais pas à une table de négociation", a-t-il dit.

 

Le président de la CSQ exhorte la présidente du Conseil du trésor, à déposer une nouvelle "offre sérieuse", qui permettrait "au moins d'assurer la conservation du pouvoir d'achat" des employés du secteur public.

Les trois organisations syndicales exigent une augmentation salariale de 12,5 % sur trois ans.

 

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