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Grèves dans les transports en commun de Nancy
Les transports en commun de Nancy et son agglomération sont en grèves depuis le 25 octobre. Ce mouvement qui doit durer deux jours a pour origine le licenciement d'un délégué CGT par la Connex. La direction de cette entreprise nationale gestionnaire de transports s'est séparée de cet employé, à la suite des violents propos qu'il a tenus lors d'un comité d'entreprise. L'inspection du travail de Nancy n'a pas autorisé ce licenciement, qui a été par contre avalisé il y a quelques jours par le ministère des Transports. Les collègues de Jean-Louis Bourgatte ont l'intention de demander sa réintégration auprès du ministre des Transports Gilles de Robien, qui effectue un déplacement à Nancy le 26 octobre.
Arc International Suppression de 2.659 emplois de fin 2005 à 2008
Le leader mondial des arts de la table, Arc International a annoncé le 12 octobre un plan de restructuration prévoyant 2.659 suppressions d'emplois de fin 2005 à 2008, sur son site d'Arques dans le Pas-de-Calais. Arc International emploie actuellement 11.000 personnes à Arques et prévoit d'en employer environ 8.000 en 2008.
Kodak va supprimer 270 emplois en Saône-et-Loire
Le groupe américain de photographie Kodak a annoncé la suppression de 870 emplois en Europe d'ici à septembre 2005, dont 270 à Chalon-sur-Saône, pour faire face à une baisse d'activité dans les films photographique. Eastman Kodak, qui veut développer ses activités dans la photo numérique, a annoncé dans un communiqué l'arrêt de la production de pellicules grand public et de papier photo à Chalon-sur-Saône, ce qui entraînera la disparition de 270 des quelque 2.000 emplois actuels. En Grande-Bretagne, le groupe va également fermer deux unités de production et supprimer 600 emplois.
La CGT-Cogema La Hague dénonce l'attitude des antinucléaires
Les responsables du syndicat CGT de l'usine Cogema La Hague (Manche) où sera conditionné le plutonium militaire américain en provenance de Charleston (Caroline du sud) et à destination de Cadarache (Bouches-du-Rhône), ont dénoncé l'attitude des antinucléaires. "Il y a une effarante contradiction dans l'attitude des antinucléaires venus manifester leur opposition à la transformation de plutonium militaire américain en combustible civil. Le plutonium qui sera acheminé à la Hague puis transformé à Cadarache représente la destruction de 20 bombes atomiques, voilà qui devrait réjouir Greenpeace", a déclaré le secrétaire CGT Cogema La Hague. "Et n'oublions pas que ces 140 kilos de plutonium représentent 140.000 tonnes de pétrole. L'arrivée de ce plutonium est pour nous une bonne action pour l'environnement et pour la paix", a-t-il ajouté.
2ème rencontre sociale Saintongeaise d'automne le 18 septembre 2004 St Germain de Lusignan (17) A l'initiative de la CGT
Deux grands débats sous la présidence d'Alain Girard
Participeront au débat:
Clarion France délocalise ses autoradios en Hongrie
Clarion France, filiale du fabricant japonais d'autoradios, va arrêter la production dans son usine de Custines (Meurthe-et-Moselle) pour la transférer en Hongrie. L'arrêt de la production entraînera la suppression de 24 postes sur 170 tandis que 20 salariés seront reclassés en interne. L'usine de Custines, implantée en 1984, restait jusqu'alors la dernière unité de production de Clarion en Europe avec son usine hongroise.
Pour information, ce groupe japonais, a réalisé un chiffre d'affaires de 168,95 milliards de yen (environ 1,26 milliard d'euros) lors de son dernier exercice, clôturé en mars 2004.
Grève du tramway à Bordeaux
Aucun tramway ne circulera à Bordeaux le 21 juin à la suite d'un mouvement de grève des conducteurs à l'appel de la CGT. Les conducteurs de tramway bordelais réclament un aménagement de leurs horaires de conduite. Il s'agit du premier mouvement de grève depuis la mise en service progressive de trois lignes entre le 21 décembre et le 15 mai. Les pannes à répétition du réseau, qui prolongent fréquemment le temps de conduite des agents, sont notamment à l'origine de leur demande, alors qu'un dernier tronçon de ligne doit être mis en service le 3 juillet, en s'accompagnant d'une refonte totale du réseau de transports en commun et de bus bordelais.
Fermeture programmée chez Isover Les salariés espèrent une reconversion du site
(Article parut dans fil-fax n o r m a n d i e du Jeudi 10 juin 2004 - n°2570 )
Les 75 salariés de l’usine Isover du groupe Saint-Gobain implantée à Saint Etienne du Rouvray et qui produit de la laine de roche vivent certainement leurs dernières semaines d’activité dans l’entreprise avant une fermeture annoncée du site à l’automne 2004. Seules les options d’un reclassement ou d’une hypothétique ré-affection des locaux viennent tempérer l’angoisse des employés. Les négociations sont en cours avec la direction de l’entreprise et l’usine de Saint Etienne du Rouvray a repris la fabrication des laines de roche après deux jours de grève. « L’action » avait été déclenchée une quinzaine de jours après l’annonce de fermeture du site. Gérard Canel délégué CGT au comité d’entreprise formule dans l’urgence le souhait que rien ne se passe pendant la période des congés d’été craignant ouvertement « le démantèlement des installations » pendant l’absence des salariés. « On ne veut pas se faire griller les ailes pendant l’été », caricature Gérard Canel qui « espère » par ailleurs le soutien des élus locaux. Ce soutien attendu viendra peut être à la suite d’une réunion vendredi prochain avec la direction départementale de l’inspection du travail. Sur place le spectre de la délocalisation hante les esprits. Pour la direction « le marché s’écroule et les prix ne sont pas tenus» mais selon le délégué, les livres comptables montrent que l’activité production de laine de roche est prospère dans les autres usines du groupe implantées à l’étranger en Espagne ou en Tchécoslovaquie ou encore dans une filiale « Eurocoustic » dans la Creuse. Le site pourrait être ré-affecté au stockage ou à la fabrication de laine de verre après un arrêt technique prévu de longue date et maintenu malgré l’annonce de fermeture en juillet début août. Dans l’attente, l’antenne emploi du groupe Saint Gobain disposerait d’environ 110 emplois disséminés en France (Orange, Chalon sur Saône, Mers les Bains etc) à disposition des salariés Isover. Isover classé amiante avait déjà « perdu » 39 de ses salariés en 2001, bénéficiaires d’un départ anticipé en retraite garanti par une allocation spécifique amiante, des « départs seulement compensés par 17 embauches ».
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