Trois syndicats du primaire réclament des "négociations"

 

Le Syndicat des enseignants (SE-Unsa), le SNUipp-FSU et le Sgen-CFDT, les trois principaux syndicats du primaire ont réclamé le 13 avril l'ouverture "de vraies négociations" sur la situation des directeurs d'école et leurs revendications.

Les trois syndicats se sont opposés aux propositions du ministère, où ils ont été reçus la veille, d'augmenter les bonifications et les indemnités des directeurs d'école. Selon eux, le ministère s'est limité "au seul volet financier" de leurs revendications.

Depuis cinq ans, les directeurs d'écoles primaires réclament une augmentation de salaire correspondant à des charges qu'ils estiment de plus en plus lourdes. Ils demandent également des décharges de cours pour tous (partielles ou totales) pour faire face à ces charges.

Une grève administrative se poursuit d'année en année, bloquant les remontées de chiffres destinées aux statistiques du ministère.

 

Commentant la rencontre du 13 avril, le SE-Unsa a estimé que, "sur les revendications prioritaires de temps et de moyens pour accomplir leurs missions", ils n'ont "rien" obtenu.

Le ministère "propose une enveloppe annuelle de 12 millions d'euros, soit moins de 15 euros par mois pour les 53.500 directeurs d'école. 12 millions pour les directeurs, 500 millions pour les médecins, ces chiffres traduisent la différence de considération du gouvernement", a-t-il encore déclaré.

 

De leur côté, le SNUipp-FSU et le Sgen-CFDT ont fait état des résultats de la consultation qu'ils ont organisée dans les écoles. Sur les 10% de réponses dépouillées (5.204), les syndicats ont calculé que "52% des directeurs d'écoles placent la revendication du temps supplémentaire au premier rang de leurs préoccupations" et que "près de 9 sur 10 jugent pas vraiment satisfaisante ou pas du tout satisfaisante" l'augmentation proposée par le ministère.

 

Rejoignant la demande du SE-Unsa, le SNUipp et le Sgen-CFDT ont réclamé l'ouverture de "véritables négociations qui ne fassent pas l'impasse sur la question du temps pour la direction et le fonctionnement de l'école".

 

Hausse de 0,6% des prix en mars

 

Les prix de détail ont augmenté en France de 0,6% en mars, après une progression de 0,5% en février, leur progression sur les douze derniers mois accélérant à 1,9%, selon les chiffres publiés par l'Insee.

L'indice IPCH, qui sert de comparaison entre pays membres de l'Union européenne, a quant à lui augmenté de 0,7% le mois dernier, ce qui fait ressortir sur un an une inflation de 2,1%.

Pour le deuxième mois consécutif, l'inflation est en forte augmentation

 

Chômage technique à l'usine Renault-Sandouville

 

Les 5.200 salariés de l'usine Renault à Sandouville près du Havre sont en chômage technique depuis le 11 avril en raison de la baisse du marché, selon la direction. Une situation qui va perdurer jusqu'au 15 avril.

La direction a également décidé de reconduire cette mesure le 6 mai prochain pour les quatre chaînes et les 22 et 29 avril pour deux chaînes.

Depuis le début de l'année, plusieurs périodes de chômage technique ont déjà été observées dans cette usine qui produisait un peu moins de 1.000 véhicules par jour.

 

Le 22 avril  en Belgique Grève nationale du secteur métallurgie

 

Une grève nationale dans le secteur métal sera organisée le 22 avril prochain, ont fait savoir vendredi la CSC et la FGTB. Une telle action n'avait plus été organisée depuis 1959.

les syndicats et les employeurs tentent de négocier un accord salarial pour les 150.000 travailleurs de ce secteur, mais les discussions bloquent essentiellement sur la question du pouvoir d'achat. Les employeurs proposent une augmentation salariale de 4% et une prime liée aux résultats, tandis que les syndicats exigent une augmentation de 4,5% et rejètent l'idée d'une prime.

Après avoir consulté leurs bases respectives, les syndicats socialiste et chrétien se sont accordés pour organiser une grève nationale le 22 avril prochain.

 

IBM-France : plus de 825 suppressions d'emplois prévues

 

La direction d'IBM-France a confirmé le 7 mars une restructuration prévoyant "plus de 825 suppressions d'emplois" d'ici fin 2005 sur un total d'environ 11.000 postes, a indiqué la CFDT à l'issue d'un comité central d'entreprise (CCE).

En comptant notamment "les externalisations en cours", "ce sont près de 1.000 emplois en cours de suppression chez IBM d'ici la fin de l'année", affirme  la CFDT.

 

 

 

Transports urbains : les syndicats refusent l’accord restriction du droit de grève

 

L’accord soumis par l’Union des transports publics (UTP) à la signature des six syndicats jusqu’à hier soir, n’a été signé par aucun syndicat.

 

FO et la CGT avaient déjà annoncé leur refus de cet accord. Les autres syndicats des transports urbains ont rejeté le 20 avril le projet d’accord pour "prévenir les conflits et améliorer le service en cas de grève", et le patronat a décidé de le retirer, échouant ainsi à mettre en place un dispositif commandé par le ministre des Transports.

Ne souhaitant pas rester sur cet échec (et persistant dans cette proposition), le patronat et le ministre organiseront des rencontres dans les prochaines semaines.

Le projet proposé, négocié trois fois depuis décembre 2004, prévoyait, à l’image des dispositifs en place à la SNCF et la RATP, un processus de prévention des conflits.

Le ministre des transports, M. de Robien a donné jusqu’à fin juin aux entreprises publiques de transports (UTP, SNCF et RATP) pour aboutir à un "dispositif complet" permettant d’assurer un "service maximum" en cas de grève, notamment en "optimisant le personnel non-gréviste".

Fin juin, le ministre présentera devant les parlementaires les résultats obtenus. Faute d’accords par voie contractuelle, une loi n’est pas exclue.

 

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