Le 22 avril  en Belgique Grève nationale du secteur métallurgie

 

Une grève nationale dans le secteur métal sera organisée le 22 avril prochain, ont fait savoir vendredi la CSC et la FGTB. Une telle action n'avait plus été organisée depuis 1959.

les syndicats et les employeurs tentent de négocier un accord salarial pour les 150.000 travailleurs de ce secteur, mais les discussions bloquent essentiellement sur la question du pouvoir d'achat. Les employeurs proposent une augmentation salariale de 4% et une prime liée aux résultats, tandis que les syndicats exigent une augmentation de 4,5% et rejètent l'idée d'une prime.

Après avoir consulté leurs bases respectives, les syndicats socialiste et chrétien se sont accordés pour organiser une grève nationale le 22 avril prochain.

 

IBM-France : plus de 825 suppressions d'emplois prévues

 

La direction d'IBM-France a confirmé le 7 mars une restructuration prévoyant "plus de 825 suppressions d'emplois" d'ici fin 2005 sur un total d'environ 11.000 postes, a indiqué la CFDT à l'issue d'un comité central d'entreprise (CCE).

En comptant notamment "les externalisations en cours", "ce sont près de 1.000 emplois en cours de suppression chez IBM d'ici la fin de l'année", affirme  la CFDT.

 

Cinq fédérations de fonctionnaires appellent à la grève le 10 mars

 

Les fédérations CGT, FO, FSU, UNSA et CFTC de la Fonction publique ont appelé le 18 février les fonctionnaires à "participer activement" à la grève et aux manifestations du jeudi 10 mars, pour des revendications portant sur les salaires et l'emploi.

Les cinq fédérations de fonctionnaires, qui se sont réunies ce vendredi, "font le constat que le gouvernement et le ministre de la Fonction publique Renaud Dutreil n'ont pas entendu les revendications salariales exprimées par les personnels".

"De plus, une nouvelle réduction d'emplois est programmée" pour 2006, "menaçant davantage la qualité du service public", ont dénoncé les syndicats. Les recommandations de Jean-Pierre Raffarin en termes de recrutement dans les administrations laissent en effet craindre aux syndicats une perte de 16.000 à 21.000 postes dans la seule Fonction publique de l'Etat.

"Suite à la mobilisation forte du 20 janvier, prolongée le 5 février", les cinq fédérations "se sont prononcées pour tout mettre en oeuvre pour que l'ensemble des fonctionnaires et agents publics participent activement, en convergence avec les salariés du privé, le 10 mars, à la grève et aux manifestations", ont indiqué les organisations syndicales.

Pour sa part, la fédération CFDT de Fonctionnaires devrait se prononcer le 22 février, date à laquelle la confédération CFDT doit faire savoir si elle participe ou non à la journée du 10 mars.

Parallèlement, vendredi, l'intersyndicale de l'Education, dont le Sgen-CFDT, a appelé à des arrêts de travail pour le 10 mars.

Les syndicats de cheminots CGT, FO et Sud-Rail se sont également prononcés pour des arrêts de travail à la SNCF ce même jour.

Les salariés appelés à la grève le 10 mars

 

La CFTC, CGT et FO appellent à une nouvelle mobilisation, à faire grève et à manifester dans toute la France le jeudi 10 mars pour les salaires, le temps de travail et l'emploi, tandis que la CFDT a réservé sa décision.

 

Rémi Jouan, pour la CFDT, avait indiqué à la presse peu auparavant que son syndicat ne pouvait se joindre pour l'instant à l'appel, expliquant: "Nous sommes obligés de réserver notre réponse car nos instances nous avaient confié pour mandat de mettre le paquet sur le privé", en dénonçant "le mensonge du discours du gouvernement sur les 35 heures: +travailler plus pour gagner plus+".

La CFDT fera connaître sa décision "en début de semaine prochaine".

La CFE-CGC s'était dissociée de la mobilisation sur les 35 heures avant-même les manifestations du 5 février dernier, marquant son intérêt pour certaines dispositions contenues dans la réforme des 35 heures.

 

Les syndicats souhaitent ne pas relâcher la pression sur le gouvernement, après avoir drainé des foules importantes le 5 février sans parvenir à empêcher que la réforme des 35 heures soit adoptée la semaine dernière à l'Assemblée, avant d'être débattue au Sénat le 1er mars.

Premiers à embrayer, trois syndicats de cheminots - CGT, FO, Sud Rail - ont répondu positivement à l'appel lancé mercredi par les confédérations

Les autres syndicats de cheminots, la CFTC, la CFDT, l'Unsa et la Fgaac, doivent se réunir dans les jours qui viennent pour prendre leur décision.

 

Parfums Nina Ricci: la direction annonce 198 licenciements

 

La direction des parfums Nina Ricci a annoncé le licenciement de 198 personnes du groupe pour des raisons économiques. Les syndicats avaient évoqué le chiffre de 212 licenciements

Puig Prestige Beauté, maison mère de Nina Ricci et Paco Rabanne, annonce la création de 74 postes "pour contrebalancer le nombre de licenciements envisagés".

la direction a confirmé le licenciement de 109 salariés sur le site d'Ury (Seine-et-Marne), ce qui équivaut à la fermeture définitive de l'usine implantée depuis 1974.

au siège social de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) 73 licenciements sont annoncés pour 30 emplois créés. A Chartres, ce sont 16 postes qui sont supprimés pour 44 créés. Nina Ricci justifie ces suppressions de poste par "des résultats négatifs en France" depuis deux ans. Selon les syndicats, le chiffre d'affaires était en hausse de 12,3 % en 2004 par rapport à 2003.

 

Appel à la grève à France 3 le 15 février

 

Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la CGT de la rédaction nationale de France 3 ont indiqué, dans un communiqué publié jeudi à Paris, avoir rompu les négociations avec la direction et maintenu l'appel à une grève de 24 heures le 15 février. " Notre rédaction est en trop mauvais état pour que des organisations syndicales responsables puissent négocier des bases d'avenir alors que le présent est sous hypothèque ", ont déclaré le SNJ et la CGT.

 

Les syndicats rejettent la politique salariale de France Télécom

 

"France Télécom devra revoir sa copie". Pour la première fois dans l'histoire du groupe, toutes les fédération représentées ont refusé de signer les propositions de France Télécom concernant l'accord salarial pour 2005 pour les salariés de droit privé de la maison mère (17000 personnes concernées).

Ces propositions ont été considérées comme "insuffisantes". Surtout au vu des performances du groupe. La direction proposait, au niveau individuel, entre 1 et 2,3% d'augmentation.

Devant ce front du refus, France Télécom a décidé d'augmenter unilatéralement les salaires: +1,3% pour les non cadres, +2,1% pour les cadres.

 

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