<

 

 

 

Quatre syndicats d'EDF et de GDF appellent à une grève nationale le 8 avril

 

Les fédérations des gaziers et électriciens CGT, CFDT, FO, ainsi que la CFTC appellent à une journée nationale de grève le 8 avril contre le projet de loi sur le changement de statut d'EDF et de GDF, qui doit être examiné le même jour par le Conseil d'Etat.

 

Une manifestation nationale à Paris dans le courant du mois de mai est également en préparation selon la fédération CGT des Mines et de l'Energie.

 

La semaine dernière, le gouvernement a déposé devant le Conseil d'Etat le projet de loi transformant les deux entreprises publiques en sociétés anonymes, et réformant la structure du financement de leurs retraites, en vue de l'ouverture à la concurrence européenne du marché de l'énergie pour les entreprises et les collectivités locales prévue le 1er juillet prochain.

 

Le Conseil d'Etat doit examiner ce texte le 8 avril.

 

"Les fédérations (...) exigent du gouvernement le retrait du projet de loi relatif au service public de l'électricité et du gaz, et des entreprises électriques et gazières" stipule les syndicats dans leur communiqué.

 

Décidés à obtenir satisfaction et à engager un bras-de-fer avec le gouvernement sur ce dossier, les syndicats des électriciens et gaziers annoncent d'ores et déjà des actions "tout au long du mois d'avril" -au-delà du "temps fort" du 8- et la préparation d'une manifestation nationale à Paris.

 

 

France 3 : préavis de grève à France 3 Paris Ile-de-France dimanche 21 mars

 

 

L'intersyndicale SNRT-CGT, SNJ-CGT, SNJ et SUD de France 3 Paris Ile-de-France a déposé un préavis de grève de 24 heures dimanche, jour du premier tour des élections régionales et cantonales.

 

La soirée électorale pourrait ainsi être perturbée, voire compromise, sur France 3 Paris Ile-de-France, a indiqué un délégué syndical SNJ.

 

Les revendications des syndicats portent sur six points : ils demandent d'abord "l'engagement formel de retour à l'emploi sur la base d'une liste établie par ordre d'ancienneté des collaborateurs extérieurs écartés des plannings", "l'application immédiate" d'un accord sur le travail du dimanche en ce qui concerne les personnels techniques et administratifs, et "l'arrêt des expérimentations (passage de 23 à 17 minutes) sur la tranche d'information 19/20 sans consultation du CE" (comité d'entreprise).

 

Ils exigent également "le maintien de l'activité de production permettant le plein emploi pour tous les CDD opérant sur les postes de synthés (incrustation de textes à l'écran), "le retrait immédiat des plans de formation ne respectant pas l'accord sur les formations qualifiantes et diplômantes qui sont contraires aux règles du comité d'entreprise" et "l'amélioration des conditions de travail à l'édition".

 

La direction de France 3 Paris Ile-de-France a reçu vendredi les délégués syndicaux, afin "de leur remettre un document formalisant par écrit les réponses et propositions apportées aux six points soulevés par le préavis de grève", a indiqué une porte-parole de France 3.

 

L'usine de Brioche Pasquier (Maine-et-Loire)en grève.

 

Une centaine de salariés de l'usine de viennoiseries industrielles Brioche Pasquier près de Cholet, sont en grève depuis le 30 mars au soir. Les salariés demande une revalorisation de leur salaire.

Ce conflit social, qualifié d'"assez tendu" par la CGT, est le premier que connaît l'usine Pasquier depuis sa création en 1974. Les propositions de la direction en matière d'ancienneté sont jugées insuffisantes.

 

 

Blondel (FO) souhaite une nouvelle mobilisation le 27 mai

 

Le secrétaire général de FO, Marc Blondel, a proposé mercredi aux autres syndicats qui combattent le projet Fillon de réforme des retraites de faire du mardi 27 mai une nouvelle journée nationale de mobilisation interprofessionnelle.

 

Le lendemain, le 28 mai, le Conseil des ministres doit adopter définitivement le projet de réforme des retraites présenté par le ministre des Affaires sociales François Fillon.

 

Mardi à Marseille, sept organisations syndicales des Bouches-du-Rhône, dont la CFDT, ont lancé un appel à une "immense journée de grèves et de manifestations" dans ce département pour le 27 mai. La proposition de FO est donc de prendre modèle sur cette initiative pour l'élargir au niveau national.

 

"Nous ne nous contenterons pas du 25 (manifestation nationale à Paris), nous appelons ceux qui sont en grève à continuer, nous allons plus pousser les grèves que les manifestations", a expliqué M. Blondel lors d'une conférence de presse. "Nous souhaitons la coordination, l'amplification et le développement de la journée du 27, et nous avons sollicité une réunion intersyndicale au niveau confédéral de tous ceux prêts à se battre contre la réforme des retraites" du gouvernement, a-t-il ajouté

 

Communiqué de presse de la Coordination Réunion

Adopté a l’unanimité lors de la réunion du 25/04/03,

Par les représentants mandatés des quatre coordinations géographiques

 

 

q       La Coordination Réunion se félicite du formidable mouvement populaire qui a permis d’exprimer très fortement la volonté de préserver les valeurs républicaines qui sont aujourd’hui battues en brèche.

C’est notre démocratie qui est menacée, c’est notre société qui est en danger.

 

·       De graves conséquences de la décentralisation pèsent sur l’Éducation nationale. De fortes inquiétudes sont partagées par les usagers qui sont directement concernés à savoir tous les parents, que sont également les enseignants, pour ce qui concerne l’école gratuite, laïque, égale de la République Française.

·       Toutes les intimidations de Monsieur le Recteur, vis à vis des personnels et leur mise en opposition, les effets d’annonce d’une reprise du fonctionnement du système éducatif dont il n’a pas la maîtrise, ne sauraient nous convaincre aujourd’hui de nous démobiliser. Il lui revient de gérer les effets d’une situation que nous n’avons pas recherchée.

·       Rien n’a été obtenu quant au retrait des mesures de transfert des personnels (ATOS, AS, médecins, COPSY). Des mesures effectives depuis la rentrée scolaire 2002, depuis la maternelle jusqu’à l’université ont été dénoncées : remise en cause de la fonction des TZR, suppression du corps des MI-SE, alignement des diplômes universitaires sur ceux de l’Europe, décision de la suppression des sixièmes de consolidation, menaces sur les centres de formation dont l’IUFM, et craintes pour l’École maternelle.

·       S’agissant des retraites, le gouvernement actuel n’entend aucunement négocier et a fait le choix d’aligner le public sur le privé, en allongeant la durée des cotisations pour tous à quarante annuités voire davantage dans un avenir proche, et niant le droit à une retraite à taux plein dès soixante ans pour la grande majorité.

 

 

q    La Réunion a pris conscience de ses responsabilités citoyennes pour défendre l’École Publique, d’autant plus qu’elle a :

    

-          un système scolaire jeune qui a fait ses preuves,

-          une démographie encore en progression sensible à former à égalité de traitement pour tous,

-          un rattrapage très important à combler pour mettre l’académie à niveau par rapport au plan national/postes, moyens,

-          une situation économique locale telle que les capacités d’insertion offertes par le monde du travail restent limitées et d’autant plus réduites sans mobilité,

-          une Fonction publique qui cimente le fonctionnement socio-économique,

-          ……………………..

 

À tout ceci, nous tous, les Réunionnais, sommes très sensibles. Nous nous sentons particulièrement concernés par l’avenir de notre région ultra périphérique.

 

Nos élus, au côté de leurs administrés qui les ont choisis, doivent parler d’une même voix pour, tous, ensemble, porter très haut les messages que nous voulons faire entendre au gouvernement.

 

Nous exigeons des réponses nationales à des questions qui ont un caractère national.

Nous entendons que l’on ne fasse pas prévaloir la spécificité locale pour mettre en œuvre des mesures qui concernent la France dans son entier.

 

q       Notre crédibilité est engagée pour continuer notre mouvement de mobilisation, tout un chacun à sa place, parent, étudiant, enseignant, et non enseignant.

 

·       Un mot d’ordre de grève reconductible va d’ores et déjà être déposé pour la rentrée du 15 mai avec le matin même concertation en assemblée générale des personnes concernées.

·       Entre temps et y compris pendant les congés scolaires la coordination va assurer la liaison sur le terrain dans la plus grande transparence et toujours avec le souci de rester dans l’union.

·       Des temps de rencontres sont programmés pour organiser la participation aux manifestations des 1er, 6 et 13 mai.

 

Dans les établissements scolaires, de l’école maternelle à l’université en passant par l’enseignement élémentaire, les collèges, les lycées, les LP, l’IUFM, l’enseignement agricole, tous les acteurs restent convaincus du bien fondé de leur détermination.

 

Qu’ils soient membres des équipes éducatives ou usagers en tant que parents, ils mettent encore à profit tous les moments avant les vacances scolaires pour assurer toutes leurs responsabilités sous tous les modes qui leur semblent chaque fois les mieux adaptés aux situations différentes rencontrées, ce qui veut dire aussi bien : non reprise de cours ou reprise pour tout ou partie du public scolaire, rencontre avec les élèves pour leur apporter de l’aide méthodologique et des consignes de travail, poursuite de la communication avec les parents et élargie à la population dans son ensemble.

 

il n’y a pas de suspension de la mobilisation mais au contraire accentuation et amplification de celle-ci.

 

Nous voulons plus que jamais insister sur le fait que nous avons au cours des deux ou trois dernières semaines avancé ensemble en coordination et que c’est dans l’unité que nous continuons de manière déterminée notre mouvement d’action jusqu'à satisfaction.

 

Pour le Nord :          Sophie ANNETTE

                     Gaëlle THERY

Pour l’Est :              Anne-Marie CLAIR

Pour le Sud :                    Annick URIOT

Pour l’Ouest :          Joëlle ABECASSIS

 

 

lire la suite