Grève à la CGE à la Réunion (974)
Les syndicats CFDT; CFTC; CGTR ont appelé les salariés de la CGE à une grève illimitée. Ils réclament la revalorisation de leur salaire qui pourrait prendre la forme d'une indemnité d'indexation.
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Grève à la clinique DURIEUX à la Réunion (974)
Depuis le 23 juin, Infirmières et sages-femmes pour la plupart, sont en grève. C'est "l'absence totale de dialogue avec la direction, ainsi que son mépris affiché pour les employés" qui a motivé leur mouvement |
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Grève à la CINOR. Réunion (974)
Plusieurs dizaines d'employés de la CINOR sont en grève, protestant contre le plan de titularisation prévu dans un protocole d'accord signé en 2001.
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Grève à la CPAM. > Hauts-De-Seine (92)
A l'appel de la CGT et FO, les 1400 agents des 45 centres de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie sont en grève pour protester contre le projet de restructuration, envisagé par la direction.
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Nouvelle fin de non-recevoir de François Fillon aux syndicats
François Fillon, ministre des Affaires sociales et du Travail, a opposé une nouvelle fin de non-recevoir aux syndicats en affirmant, dimanche soir sur TF1, qu'il était hors de question de "renégocier" le projet et il a estimé que le débat sur les retraites était désormais "politique".
Le ministre, qui s'exprimé quelques heures après la manifestation nationale sur les retraites qui a rassemblé à Paris 300.000 personnes selon la police, 600.000 selon les organisateurs, s'est dit prêt "à revoir les syndicats toujours, à renégocier non". M. Fillon a déclaré que le débat sur les retraites était "maintenant un débat politique" qui "naturellement" doit "avoir lieu" au Parlement, ajoutant que la manifestation avait "anticipé" avec la présence de certains partis politiques. Plusieurs dirigeants socialistes et communistes ont manifesté dimanche aux côtés des militants de la CGT, FO, L'Unsa et la FSU, les quatre organisateurs de la mobilisation.
Il a assuré que le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin était "totalement engagé dans cette réforme" des retraites et qu'il aurait l'occasion de le montrer "dans les semaines" qui viennent. "Les Français sont nombreux à manifester contre les retraites, mais ils sont encore plus nombreux à sanctionner les gouvernements qui n'ont pas le courage de les (les réformes,
ndlr) faire", a déclaré M. Fillon.
"C'est le secteur public qui ne veut pas de l'harmonisation entre le public et le privé et ça c'est une revendication que nous ne pouvons pas accepter", a-t-il dénoncé, insistant "c'est un choix qui n'existe pas parce que c'est un choix qui n'est pas juste". "Il faut que ces réformes se fassent à un rythme suffisamment rapide pour qu'on puisse sortir rapidement de l'ornière dans laquelle nous nous trouvons", a-t-il averti. "Après les retraites il y a l'assurance maladie qui est en train de creuser les déficits. La décentralisation, ce n'est rien d'autre que la réforme de l'Etat et un peu de plus de respiration dans le système. Donc tout cela il faut le faire", a-t-il poursuivi.
Sept syndicats appellent à une journée d'action le 1er avril dans les IUFM
Sept syndicats appartenant aux trois principales fédérations de l'enseignement ont appelé à une "journée nationale de débats et d'action" dans les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) le 1er avril.
Les organisations -SNUipp, SNES, SNEP, SNEsup, SNUEP, SGEN-CFDT, SE-UNSA- "appellent les personnels à une journée nationale de débat et d'action dans les IUFM le 1er avril et demandent à tous les enseignants d'apporter leur contribution à une amélioration sensible des IUFM et de la formation des maîtres", indique le communiqué commun.
Cet appel est publié alors que le ministre de l'éducation nationale Luc Ferry doit prochainement annoncer un plan de réforme des IUFM, où sont formés aussi bien les futurs enseignants du secondaire que ceux du primaire.
Le projet qui a présidé à la création des IUFM il y a une dizaine d'années "suposait une implication forte des universités et une articulation étroite aux terrains éducatifs et à la recherche", souligne le communiqué.
"Or, les hypothèses travaillées aujourd'hui par le ministère reviendraient à rompre avec ce projet, à privilégier la formation sur le tas par l'augmentation de la durée de stage en responsabilité et à transformer les IUFM en une coquille vide, simple centre de gestion des stagiaires sous la tutelle étroite des directions du ministre et des recteurs", ajoute le texte.
Nouvelle journée de mobilisation jeudi, mais pas de blocage du Bac
La CGT, FO, l'Unsa et la FSU ont appelé à une nouvelle "journée nationale interprofessionnelle de grèves et de manifestations".
Le temps fort de la journée sera la tenue d'un grand "meeting-manifestation" à Marseille : Bernard Thibault (CGT), Marc Blondel (FO), Gérard Aschieri (FSU) et Alain Olive (Unsa) prendront la parole devant le stade Vélodrome, point d'arrivée d'une manifestation qui partira du Vieux-Port.
Des actions devraient aussi avoir lieu à Toulouse ou Perpignan, mais aucune manifestation n'est prévue à Paris.
Principal sujet d'inquiétude, le Bac, devrait se dérouler normalement, confédérations et fédérations enseignantes ayant appelé à ne pas bloquer
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