Manifestation nationale des cheminots le 25 novembre
Les syndicats de la SNCF ont confirmé leur appel à une manifestation nationale à Paris le 25 novembre pour la "défense du service public" et des salaires, et pour adresser un "avertissement" au gouvernement contre toute remise en cause du droit de grève. Cette manifestation ne sera pas accompagnée d'un mot d'ordre de grève, indique-t-on de source syndicale. Le principe d'une journée d'action pour le 25 novembre avait été arrêté la semaine dernière et la décision finale d'une manifestation nationale dans la capitale ce jour-là a été prise jeudi au cours d'une réunion intersyndicale à Paris. Toutes les fédérations de cheminots (CGT, Sud, FO, CFDT, CGC, CFTC, Unsa et Fgaac) appellent à se joindre à ce défilé qui devrait partir de la place de la Bastille en début d'après-midi, pour rejoindre les abords du ministère des Transports et de l'Hôtel Matignon. "Nous souhaitons faire de cette journée un temps fort de mobilisation pour la défense du service public et réclamer des augmentations salariales", explique-t-on à la fédération FO des cheminots où l'on souligne également que "le gouvernement doit aussi prendre cette initiative comme un avertissement face à sa volonté de légiférer sur le droit de grève". Depuis le 8 septembre, le ministre des Transports, Gilles de Robien, a en effet entamé une série de consultations sur la "continuité des services publics", en clair la mise en place d'un "service minimum" en cas de grève. Toutes les organisations syndicales -au niveau national et pas uniquement à la SNCF ou à la RATP- ont d'ores et déjà fait savoir qu'elles s'opposeraient à toute mesure législative en ce sens.
CGT, FO, SNU-tef, FSU, UNSA, Sud-travail Appellent à la grève nationale de l'inspection du travail Le jeudi 16 septembre
- Pour la défense matérielle des familles des deux victimes Sylvie Trémouille et Daniel Buffiére - La condamnation publique expresse par nos ministres de l'assassinat des deux collègues - La condamnation sans concession des organisations professionnelles patronales qui par leurs attaques continuelles incitent au non-respect de la loi et des fonctionnaires chargés de son application - Arrêt de la remise en cause permanente du caractère protecteur du droit du travail pour les salariés - Un soutien sans faille des agents de service, et particulièrement ceux chargés du contrôle d'un droit protecteur des salariés par tous les moyens juridiques et politiques -Un renforcement très important des moyens de l'inspection du travail, à la hauteur des problèmes sociaux et des valeurs fondamentales dont ce corps de contrôle doit veiller au respect -Une reconnaissance de tous les agents dans l'exercice de leurs missions notamment par une augmentation des moyens humains...
La CGT appelle à l'action contre les privatisations
La CGT a appelé le 7 septembre à une riposte dans l'unité contre les privatisations, notamment à France Télécom, parallèlement à la mobilisation en cours contre le "chantage patronal" aux délocalisations. Le syndicat estime que la cession d'une nouvelle fraction du capital de France Télécom, où l'Etat passe sous la barre des 50%, touche tous les salariés des entreprises à participation publique. "Qui seront les prochains sur la liste ? Air France, Aéroports de Paris, Thales, Areva, les autoroutes SNANEF et SAPRR, GDF, EDF ? "Il y a des alternatives à ce bradage national", ajoute la CGT en insistant sur le "besoin de convergence et d'unité" des organisations syndicales et des salariés. Elle soutiendra en conséquence les actions en cours à France Télécom et en préparation à La Poste et à la SNCF, ainsi qu'à EDF et GDF. Le 6 septembre, la fédération CGT-Métallurgie a annoncé son intention de partir en guerre contre les délocalisations et appelé à une journée d'action le 21 octobre.
France-3: appel à la grève le 29 juin
Six syndicats (CFDT, CFTC, SJA-FO, SNJ-CGT, SNRT-CGT) appellent les salariés de France-3 à une grève de 24 heures, afin de protester contre le plan pluriannuel préparé par la direction de la chaîne. Pour le secrétaire général de la CFTC à France-3, plus de 40% des salariés pourraient participer au mouvement, notamment dans les antennes locales. Les autres programmes devraient toutefois pouvoir être diffusés sans difficulté. Cet appel à la grève, coïncide avec l'examen en comité d'entreprise du plan "Horizon 2008". Les syndicats dénoncent une réforme qui "fragilise encore plus le service de télévision en régions" et qui se traduit par des déprogrammations.
Les salariés de STMicro à Rennes relancent le débat sur les délocalisations
Rennes, capitale de la lutte contre les licenciements collectifs, à l'initiative des salariés du numéro un européen des semi-conducteurs. Condamnés à perdre leur emploi bien que travaillant dans le secteur des hautes technologies, les ST-Rennes appellent les employés d'entreprises frappées par des licenciements à un rassemblement pour créer une structure unitaire. L'objectif est pour eux de prendre le contre-pied de "cette politique libérale qui permet de précariser en toute liberté après avoir bien souvent empoché de grosses subventions", comme ST en Isère. La tension n'a cessé de monter à Rennes depuis l'annonce en septembre 2003 de la fermeture de l'usine où travaillaient 600 personnes. ST, dont l'Etat français possède 16,3% du capital, voulait délocaliser à Singapour les technologies aujourd'hui "anciennes" fabriquées à Rennes. La ténacité tant de la direction que des salariés a tourné à l'affrontement. Devant la justice d'abord et finalement par le recours aux forces de l'ordre venues déloger le 10 juin les salariés qui empêchaient le départ des machines. Les employés voulaient s'opposer au démantèlement, au moins jusqu'à l'examen par la justice de leur demande d'annulation de la procédure de licenciements économiques.
Grève nationale intersyndicale dans l'Education
Le 25 mai une journée nationale intersyndicale de grève est prévue, à l'appel des quatre principales fédérations de l'enseignement (FSU, Unsa-Education, Sgen-CFDT et Ferc-CGT) auxquelles s'associent les parents d'élèves de la FCPE. Elle a pour but de protester contre les restrictions budgétaires pesant sur la prochaine rentrée et contre le transfert aux régions des personnels ouvriers et de service (TOS) de l'Education nationale. "Ce mouvement se situe dans la continuité d'une mobilisation engagée en octobre 2002, au moment des premières annonces budgétaires de régression, qui a flambé tout au long de l'an dernier et qui perdure", a déclaré à l'AFP Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU. Ainsi les syndicats protestent contre un budget qui ne prévoit que 1.500 postes nouveaux dans les écoles pour 53.000 élèves de plus et également contre des recrutements qui ne compensent pas les départs en retraite: 13.000 postes offerts dans les écoles pour 17.000 départs et 11.000 dans le second degré pour 16.000 départs. Ils dénoncent enfin la réduction de plus de 40.000 personnes de l'encadrement éducatif. Par ailleurs, ils refusent le transfert des 95.000 TOS. Ils font d'ailleurs valoir que les nouveaux conseils régionaux ont eux même déclarés s'opposer à ce transfert.
Manifestations dans l'Education nationale
L'Education nationale va connaître le 7 avril une journée nationale de manifestations à l'appel d'une Intersyndicale enseignante (FSU, Unsa-Education, Unsen-CGT, Sgen-CFDT) et des étudiants de l'Unef et de la Fage pour protester contre la baisse des recrutements 2004. Cette journée, sans appel à l'arrêt de travail, fait suite à la journée nationale de grève et de manifestations du 12 mars dont l'objectif était de protester contre toutes les restrictions budgétaires et leur impact sur la rentrée prochaine. Le mot d'ordre avait été suivi par quelque 40% d'enseignants et les manifestations avaient réuni près de 100.000 personnes, dont de nombreux chercheurs qui s'étaient associés au mouvement. La journée du 7 avril est plus "ciblée" que celle du 12 mars mais sa philosophie est la même: "La baisse drastique et brutale des postes mis aux concours de recrutement de 2004 compromet gravement l'avenir des jeunes et le maintien d'un enseignement de qualité", ont déclaré les syndicats. L'appel a été lancé avant la constitution du nouveau gouvernement Raffarin et la nomination de François Fillon au ministère de l'Education nationale. Dès sa prise de fonctions, celui-ci a affirmé: "Je veux établir une relation de confiance avec tous les personnels de l'Education nationale". L'Intersyndicale, qui estime que le problème essentiel est budgétaire, a cependant maintenu l'appel à la journée du 7 et doit également se réunir le 28 avril pour décider des modalités, pouvant aller jusqu'à la grève, d'une journée nationale d'action en mai.
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