Délai supplémentaire et
nouvelle offre de reprise pour
ViaSystems France
Le tribunal de
commerce de Rouen a prolongé mardi 11 mars la période dobservation de la
société
ViaSystems France de
Déville les Rouen (412 salariés) actuellement en redressement judiciaire
jusqu au 1er avril. Le tribunal a par ailleurs rejeté le projet de reprise par
le groupe GMD qui était pour linstant le seul déposé.
Un nouveau projet
de reprise devrait être déposé dans les jours qui viennent par un groupe de
sous-traitance électronique français,
Eolane. La prise de contact sest faite par
lintermédiaire du cabinet dexpertise mandaté par le comité dentreprise. «
Cest une piste intéressante », a commenté mardi Claude Etienne élu de la CGT.
Une rencontre informelle est prévue vendredi 14 mars à
Déville les Rouen
entre des représentants de ce groupe et le personnel de lentreprise.
En revanche, le
projet de RES (reprise de lentreprise par les salariés) élaboré par des cadres
de
ViaSystems na pas été soumis, « en létat » au tribunal de commerce par
ladministrateur judiciaire en raison de labsence de garanties financières. Lusine ViaSystems de Déville les Rouen spécialisée dans la fabrication de systèmes téléphoniques, est en dépôt de bilan depuis que le groupe américain du même nom a décidé de s en séparer en juillet 2002.
Le
spectre de la liquidation judiciaire pèse sur le groupe Badin SA (76)
Le délibéré du
tribunal de commerce de Rouen fixant lavenir de lentreprise de filature Badin
SA à Barentin sera rendu public vendredi 28 mars. Mardi soir, les représentants
du personnel ne cachaient pas leurs inquiétudes.
Lors de laudience
tenue à huis clos en labsence de repreneur, le procureur a requis la
liquidation du groupe
Mossley Badin (90 salariés à Barentin et 40 dans les Vosges) et celle du
groupe Badin
Sartel (87 salariés dans le Nord), deux entités économiques détenues par
les mêmes actionnaires. Ladministrateur nommé il y a un an par le tribunal de commerce de Rouen naurait pas non plus soutenu le plan de continuation. Le passif des deux groupes sélèverait à 40 millions deuros. A Barentin, la consternation et langoisse des salariés était palpable à la prise de poste mercredi 26 mars. Les représentants du personnel ont demandé à rencontrer au plus vite le préfet.
Nouvelle attente pour les salariés de
ViaSystems
Le tribunal de
commerce de Rouen sest prononcer mercredi 2 avril sur une éventuelle
prolongation de la période dobservation de la société
ViaSystems France de
Déville les Rouen (412 salariés).Les salariés de lentreprise spécialisée
dans la fabrication de systèmes téléphoniques en redressement judiciaire depuis
6 mois et leur représentant Claude Etienne élu de la CGT ont plaidé pour une
prolongation de 6 mois. Le substitut du procureur et le représentant des
créanciers se sont prononcés pour une prolongation de 2 mois.
Seule loffre de
reprise du groupe de sous-traitance électronique français
Eolane serait
encore à létude, les autres repreneurs comme GMD ayant été tour à tour écartés
parl instance juridique rouennaise. Le projet de reprise élaboré par
des cadres de
ViaSystems (RES) lancé il y a un mois reste pour linstant à lécart faute de
garanties financières.
Lusine
ViaSystems de
Déville les Rouen est en dépôt de bilan depuis que le groupe américain du
même nom a décidé de sen séparer en juillet 2002.
Manifestations en Aveyron pour défendre le
"service public de l'éducation"
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté
samedi en Aveyron, à Rodez et Saint-Affrique, à l'occasion d'une journée
d'action départementale pour la défense "du service public de
l'éducation", et pour protester contre la carte scolaire 2003-2004. A Rodez, la manifestation a réuni 600
personnes selon les organisateurs, tandis qu'à Saint-Affrique250 à 350
personnes ont défilé samedi en fin de matinée à l'appel d'une intersyndicale
FSU, UNSA-éducation, SUD-éducation et CFDT. Les manifestants protestent notamment
contre la carte scolaire 2003-2004, qui prévoit selon eux la suppression de
11 postes d'instituteurs dans le département, en dépit d'une augmentation
annoncée des effectifs.
Les salariés de ViaSystems attendent dans une
usine qui continue de produire
Une délégation de salariés de lusine ViaSystems France de
Déville les Rouen (412 salariés), menacée de fermeture depuis que le groupe
ViaSystems a décidé de sen séparer en juillet dernier, ont été reçus lundi
3
mars à la préfecture de Seine-Maritime alors qu ils
attendent une décision du tribunal de commerce de Rouen sur la poursuite de l
activité. Actuellement en redressement judiciaire,ViaSystems
France a bénéficié le 16 février dun sursis jusquau 11 Mars,alors qu une
seule proposition de reprise a été déposée par le groupe de tôlerie GMD.Elle
permettrait de continuer les activités avec 260 licenciements sur un
effectif de412 salariés. Par ailleurs,huit
cadres ont élaboré un projet de reprise de l entreprise par les salariés
(RES). Cette proposition sera présentée devant un CE extraordinaire avant la
fin de la semaine Elle permettrait de conserver 167 salariés. Si les salariés ont demandé aux services de l Etat des
informations sur les moyens qui seront mis en uvre sur le plan social et
industriel lorsque le tribunal de commerce aura rendu sa décision, lactivité
se poursuit dans lenceinte de lusine qui fournit un constructeur canadien
pour un réseau de téléphonie rurale australien. Lentreprise dispose dun
plan de charge qui devrait lui permettre de tenir jusqu en mai, estime Claude Etienne, élu CGT, mais pour la suite « on tourne en rond
».Actuellement,l usine honore des commandes
parvenues en octobre 2002 après l annonce du désengagement du groupe
ViaSystems.« On fait la démonstration que lusine peut tourner »,commente Claude Etienne.
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