Le chômage progresse en France pour le quatrième mois consécutif
Le chômage a progressé de 0,8% en février par rapport à janvier pour le quatrième mois consécutif, totalisant 2.343.000 personnes, selon les statistiques du ministère des Affaires sociales publiées vendredi.
Le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT), calculé différemment, a progressé de 0,1 point en février, à 9,2%. Le chômage avait progressé de 0,7% en janvier, après avoir déjà enregistré de fortes hausses en novembre (+0,6%) et décembre (+0,8%).
Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie 1 (immédiatement disponibles à la recherche d'un emploi à durée indéterminée et à temps plein) augmente de 0,8%, soit 19.200 personnes supplémentaires (après une augmentation de 17.000 personnes en janvier).
Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie 1+6 (qui prend en compte ceux ayant exercé une activité occasionnelle ou réduite de plus de 78 heures dans le mois), progresse de 0,9% en février, comme en janvier.
Sur un an, entre fin février 2002 et fin février 2003, le nombre de chômeurs de catégorie 1 a augmenté de 5,7% et celui des chômeurs de catégorie 1+6 de 4,6%.
Au cours du mois de février, 369.400 demandeurs d'emploi se sont inscrits à l'ANPE, soit une baisse de 2,2% par rapport à janvier. Les sorties de l'ANPE sont en baisse sur la même période, de 3,6%, soit 330.400 personnes.
Quelques chiffres
En 2001 le recours aux dispositifs publics d’accompagnement liés à une restructuration a concerné 84 600 personnes.
Pour la même année le nombre de plans sociaux augmentait de 18% soit 1053 plans sociaux.
La plus forte hausse du chômage depuis 1993
Décembre 2002 a enregistré 17 700 demandeurs d’emplois supplémentaires (+ 0,8%), soit un total de 2 306 800 demandeurs d’emplois. Sur 1 an, l’augmentation est de 4,8%. Le taux de chômage atteint 9,1% de la population active.
Social
Le groupe Pechiney a annoncé la fermeture, en France, de trois sites et la restructuration de 4 autres. 600 emplois sont menacés.
A Angers, le site de Thomson devait être restructuré. Le projet baptisé Angers 2004 avait été présenté le 15 janvier 2001 et concernait 1200 salariés.
Devant le mutisme de la direction sur l’avenir de cette restructuration programmé les syndicats se mobilisent pour que la direction sorte de son silence.
Le Parlement engage la privatisation d'Air France
Le Parlement a engagé, le mardi 1er avril, la privatisation d'Air France,( non ce n’est pas un poisson d’avril) 70 ans après la création en 1933 de la compagnie aérienne nationale, à la suite d'un vote conforme du Sénat par rapport au texte adopté par les députés.
Si dans les deux assemblées la droite a voté en faveur du texte défendu par le ministre des Transports Gilles de Robien, la gauche socialiste et communiste s'y est nettement opposée.
Le projet vise à mettre fin au statut d'actionnaire majoritaire de l'Etat dans le capital d'Air France. Sa participation passera de 54,4% à "un peu moins de 20%". Le reste du capital est réparti actuellement entre personnels (12,7%) et actionnaires privés (32,9%).
Les salariés d'Air France pourront acquérir jusqu'à 15% des actions mises en vente et la compagnie conservera son système de représentation des salariés au sein du conseil d'administration.
A République sociale nous émettons un vœu que les salariés d’Air France ne subissent pas les mêmes déboires que les salariés de France
télécom. Malheureusement ne nous nous faisons aucune illusion. Seule une résistance sociale peu éviter le pire.
Le fonds de réserve des retraites mise sur les actions
Constitué pour compléter les régimes généraux du privé et ceux des commerçants et des artisans, le FRR a choisi de placer 55% de ses ressources en actions, et les reste en obligations, un placement moins risqué. C’est ce qu’a annoncé vendredi le président de son directoire, Francis Mayer, également directeur général de la Caisse des dépôts et consignations. Le FRR disposait à fin 2002 de 12,58 milliards d’euros à la fin 2002, et table sur 16 milliards à fin 2003. L’objectif des pouvoirs publics est de cumuler 150 milliards d’ici 2020.
France Telecom: projet de loi sur évolution du capital et statut des fonctionnaires
Le gouvernement prépare pour cet été un projet de loi sur France Télécom qui pourra permettre "l'évolution du capital" de l'opérateur public tout en maintenant "les garanties statutaires" de ses fonctionnaires, a annoncé le ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie.
"Le gouvernement élabore un projet de loi qui maintiendra les garanties statutaires reconnues aux agents fonctionnaires de l'entreprise indépendamment des prochaines évolutions réglementaires", a indiqué Bercy dans un communiqué, précisant que le projet sera présenté "cet été" en Conseil des ministres avant d'être examiné par le Parlement à l'automne.
"Ces garanties seront maintenues quelles que soient les évolutions du capital de France Télécom rendues juridiquement possibles par ce projet de loi et qui pourraient être nécessaires pour des projets stratégiques de l'entreprise", selon le ministère.
Interrogée, une porte-parole de France Télécom a indiqué "qu'il n'existe aucun projet visant à ce que l'Etat détienne moins de la majorité du capital de France Télécom". L'Etat détient environ 56,4% du capital de France Télécom, ouvert depuis 1997.
Dans son communiqué, Bercy souligne que l'évolution de France Télécom est liée à la prochaine entrée en vigueur de la directive européenne sur le "service universel". "En application de cette directive, les missions de service universel seront attribuées à l'avenir à l'issue d'une procédure d'appel à candidature", a expliqué le ministère.
Le principe de service universel, qui doit être transposé en droit français, implique que France Télécom ne soit plus considérée automatiquement comme l'opérateur chargé des missions de service public, d'autres entreprises, privées, pouvant fournir ce service.
Commentaire de réso :
Eh Oui le service universel n’est pas le service public a la Française. Les bons esprits qui nous traitent de ringard ne pourront pas nous démentir puisque Bercy veut changer le statut pour appliquer la directive européenne sur le service universel
Le gouvernement a exposé aux partenaires sociaux ses priorités pour l'emploi
Le ministre des Affaires sociales, François Fillon, a présenté des mesures qui n'ont pas entamé le scepticisme des syndicats, lors de la Conférence nationale pour l'emploi et la formation professionnelle.
Evoquant en préambule la "passe difficile que traverse le pays", M. Fillon en a attribué la responsabilité tant à la conjoncture internationale qu'à la politique du gouvernement Jospin "qui ne s'est pas portée sur les racines du développement économique et de l'emploi".
Devant les représentants patronaux (Medef, CGPME, UPA) et syndicaux (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC), ainsi que l'UNAPL et la FNSEA, le ministre n'en a pas moins annoncé une série de mesures en faveur des emplois aidés, des dispositifs qui avaient fait l'objet de vives critiques lors de l'arrivée aux affaires du gouvernement Raffarin.
M. Fillon a aussi évoqué les restructurations en annonçant un doublement du budget consacré aux reclassements, ainsi que la nécessité d'améliorer l'activité professionnelle des travailleurs âgés.
Le Premier ministre s'est réjoui d'avoir vécu "un temps fort du dialogue social" et a assuré que l'Etat ne "fera pas d'économies sur le dos de l'emploi et du social". !!!!!
Le ton des représentants syndicaux à la sortie de la réunion était nettement moins enthousiaste.
"On a fait la prouesse de parler d'emploi et de ne pas parler de ce qui se passe dans les entreprises", a déploré Bernard Thibault (CGT), regrettant de "ne pas avoir en face des pouvoirs publics qui ont conscience des véritables causes du chômage".
"Nous sommes confrontés à des avalanches de plans de licenciement dans le pays et nous repartons avec des petites cuillers pour déneiger", a-t-il estimé.
Pour François Chérèque (CFDT), "on voit les limites de cette rencontre: des moyens supplémentaires pour le traitement social mais c'est surtout la négociation entre partenaires sociaux qui sera efficace pour lutter contre le chômage".
Le Premier ministre "n'a rien proposé, il a continué à affirmer qu'il fallait tous se mobiliser pour l'emploi", a regretté Marc Blondel (FO).
Pour sa part, le président du Medef, Ernest-Antoine Seillière, a qualifié de "favorables" les orientations prises par le gouvernement. "Selon nous, le gouvernement compte avant tout sur la création et le développement d'entreprises pour assurer l'emploi dans notre pays et ne se met pas dans l'idée que le traitement social suffira", a-t-il estimé.
Commentaire :
Qui a dit que le Medef soutenait raffarin !!!!.
Un constat on est sauvé le MEDEF soutien la France d’en bas !!!
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