Allemagne : 8100 postes en moins chez BMW

 

Le groupe BMW va réduire ses effectifs de 7.5% d'ici 2008. Le plan intitulé «Number One» qui visait à augmenter la rentabilité du constructeur automobile bavarois avait été révélé en septembre dernier, mais aucun chiffre n'avait filtré concernant le nombre de postes supprimés. Ce sont 8100 postes que BMW compte supprimer d'ici 2008. Les intérimaires seront les plus touchés avec 5000 suppressions, dont la moitié a déjà disparu l'an dernier. L'autre moitié devrait être supprimée en cours d'année. Pour les 3100 salariés fixes, la direction a précisé que les suppressions se feraient sur la base du volontariat et grâce au non remplacement de postes laissés vacants, comme les départs à la retraite. Les 600 suppressions restantes se feront dans les réseaux de distribution à l'étranger.

Les syndicats sont tout de suite montés au créneau. «M. Baumann croit manifestement devoir jouer le trublion et pouvoir faire monter le cours de Bourse en mettant en permanence les salariés dans l'insécurité», a indiqué Werner Neugebauer, dirigeant de l'antenne bavaroise du syndicat.

De son côté, le syndicat de la métallurgie IG Metall a indiqué qu'en raison d'un accord signé avec le syndicat, BMW n'a pas le droit de faire un plan social et ne peut que miser sur le volontariat.

«Je ne crois pas que 2.500 salariés vont signer volontairement une fin de contrat»   

 

Allemagne : la colère monte avant des négociations cruciales sur les salaires

 

Grèves à répétition, défilés quasi quotidiens. Les fonctionnaires allemands affichent leur détermination après la victoire des sidérurgistes, qui ont obtenu la plus forte hausse de salaire depuis 15 ans, et à la veille de nouvelles négociations cruciales.

Dès le 25 février, les salariés du secteur public retrouveront les employeurs pour une nouvelle réunion jugée décisive à Potsdam.

Le syndicat Ver.di, qui réclame 8% de plus sur la fiche de paie de 1,3 million de fonctionnaires de l'Etat et des communes, a fait monter la pression en organisant une série d'arrêts de travail.

Verdi a déjà menacé de grèves dures dans le secteur public si les employeurs maintenaient leur proposition de 5% de hausse sur deux ans en échange d'un allongement du temps de travail de 38,5 à 40 heures par semaine. Mardi, le secteur de la chimie sera sous les feux de l'actualité, avec une première prise de contact entre partenaires sociaux. Les syndicats veulent une augmentation de 6,5 à 7% des traitements.

Les syndicats ont décidé de placer la barre plus haut cette année pour la série de négociations de branche qui vont concerner tour à tour un total de 8,4 millions de personnes.

Beaucoup d'Allemands considèrent désormais légitime de recueillir les fruits de la croissance, après avoir vu leurs salaires stagner, voire reculer, depuis plusieurs années.

 

Ce sont en effet les salariés des hôpitaux, des crèches, des caisses d'épargne, des transports ou du ramassage des ordures qui ont fait la une ces derniers jours, en multipliant les journées de grève et les manifestations dans tout le pays.

Leurs salaires ont baissé ces dernières années. En valeur réelle, ils ont ainsi reculé de 1,1% en 2005, de 1,3% en 2006 et de 1,5% l'an passé, selon les chiffres de la fondation Hans-Böckler.

 

Les syndicats européens se mobilisent pour améliorer le pouvoir d'achat

 

La Confédération européenne des syndicats, lassée par "les sermons de la BCE sur la modération salariale", a lancé une campagne pour réclamer plus de pouvoir d'achat, au moment où les conflits salariaux se multiplient dans l'UE. (Voir circulaire CES).

Elle appelle à une manifestation le 5 avril à Ljubljana et espère y retrouver 30.000 à 40.000 manifestants convergeant des pays européens voisins. La Slovénie, qui assure la présidence de l'UE, accueillera à cette date une réunion des ministres européens des Finances et des gouverneurs des banques centrale européennes. (Voir déclaration de la CGT)

Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne (BCE), a menacé de remonter les taux directeurs en cas de spirale inflationniste liée aux salaires. "Nous conseillons au président de la Banque centrale européenne, lorsqu'il réclame une modération des salaires, de s'adresser aux conseils d'administration des grands groupes", a rétorqué M. Monks en dénonçant des richesses de plus en plus mal réparties.

 

Le Conseil des Lycées d’Algérie /déclaration  ....Lire la suite

 

Menace de grève dans la fonction publique en Allemagne

 

Le syndicat Verdi et la Confédération des fonctionnaires allemands veulent obtenir d'importantes augmentations de salaires. Ils  pourraient se prononcer dans la semaine sur l'organisation de grèves dans la fonction publique.

Ils réuniront le 14 février 2008 leurs instances dirigeantes pour examiner l'éventualité d'une grève, alors que les négociations continuaient à Potsdam, près de Berlin.

Verdi a déjà fait savoir qu'il serait "très rapidement prêt" s'il fallait lancer une mobilisation.

Les syndicats réclament pour les 1,3 million de fonctionnaires de l'Etat fédéral et des communes une augmentation de salaire de 8% pour un an, ou au moins une augmentation mensuelle de 200 euros.

Les employeurs ne veulent concéder qu'une revalorisation de 5%, étalée sur deux ans, et une augmentation du temps de travail à 40 heures contre 38,5 heures jusqu'ici.

 

Algérie: Déclaration du CLA suite aux grèves des 12, 13 et 15 janvier 2008   .....Lire la suite

 

Algérie : Le front social en ébullition Grèves en vue dans plusieurs secteurs publics      ....Lire la suite

 

Suisse : Les fonctionnaires vaudois dans la rue

 

En mettant plus de 12 000 personnes dans la rue, les syndicats de la fonction publique vaudoise sont en position de force avant les négociations qui recommencent le 4 février 2008. Ils ne veulent pas forcément la mort de la nouvelle grille salariale, mais réclament 100 millions de francs pour sa mise en application.

Le retrait du projet, même s'il s'agit de la plus simple est pour l'instant la voie la plus improbable. Les syndicats ne veulent pas vraiment l'abandon de la nouvelle grille salariale, jugée plus juste sur plusieurs points. Son retrait ne signifierait pas non plus la fin de la grogne pour le Conseil d'Etat. «Si l'on reste à la grille salariale actuelle, le gouvernement devra mettre en oeuvre les revalorisations promises de longue date aux enseignants du primaire et aux maîtres professionnels», tonne Aristides Pedraza, du syndicat SUD.

La nouvelle grille salarialeDecfo-Sysrem a un gros avantage aux yeux des syndicats: garantir la même progression salariale de tous les métiers de l'Etat. Entre le début et la fin de leur carrière, tous les fonctionnaires verraient leur salaire augmenter de 45%, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Seul hic, ce système profite aux nouveaux employés, mais pas à ceux qui sont aujourd'hui au milieu de leur carrière. «Il faut que le gouvernement accepte de mettre sur la table les 100 millions que coûte la mise en place de son nouveau système, selon ses propres calculs», affirme David Gygax, du syndicat SSP.

 

 

Débrayage en Allemagne pour les salaires

 

Dans la sidérurgie, les salariés du numéro deux Allemand Salzgitter ont débrayé à l'appel d'IG Metall. Le puissant syndicat veut faire pression pour débloquer des négociations salariales au point mort. Ses revendications en faveur d'une augmentation de 8 % pour les quelque 85 000 salariés des aciéries n'ont pour l'instant pas abouti. Les salariés de ThyssenKrupp, leader du secteur, devraient suivre le mouvement dès 6 février prochain.

Même scénario chez Vattenfall. Des arrêts de travail ont été observés pendant 4 heures, chez le fournisseur de gaz et d'électricité. Les syndicats exigent aussi une hausse des salaires de 8 % pour les 20 000 salariés du groupe.

Aucun métro, bus ou tramway ne circulait le 1er février à Berlin. La grève, déclenchée dans la nuit à l'appel du syndicat de services Ver.di, devait se terminer samedi à 15 heures. La régie des transports berlinois, BVG, n'avait pas connu de mouvement social de cette ampleur depuis plus de 10 ans. "Si la direction ne nous fait pas d'offre convenable, nous poursuivrons le conflit", a prévenu Andreas Splanemann, porte-parole de la section berlinoise de Ver.di. Le syndicat demande une augmentation de 8 % à 12 % pour l'ensemble des 13 000 salariés. La BVG propose une hausse de 6 %, pour certaines catégories de personnel uniquement. "Nous n'acceptons plus que les employeurs fassent des économies sur les rémunérations", rétorque M. Splanemann.

Très combatifs depuis l'ouverture des négociations salariales début janvier, les syndicats veulent en finir avec la rigueur en vigueur outre-Rhin depuis plus de 10 ans. Selon les calculs du ministère des finances, le salaire net moyen des Allemands se situe aujourd'hui en dessous du niveau de 1991. L'an dernier, les salaires ont augmenté de 2 %, moins vite que l'inflation, à 2,2 %.

En même temps, la croissance est de retour en Allemagne et les entreprises enregistrent des profits records. "Les employés ont droit à leur part des bénéfices quand ceux-ci explosent", s'est indigné Robert Sadowski, porte-parole d'IG Metall en Rhénanie-du-Nord-Westphalie (ouest). Face à ce décrochage, les syndicats, relayés par le Parti social-démocrate (SPD), plaident pour un salaire minimum généralisé à 7,50 euros de l'heure.

 

 

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