Ile Maurice : Les mauvaises conditions de travail dans les zones franches industrielles montrées du doigt par la CSI

Source : http://www.ituc-csi.org/spip.php?rubrique1&lang=fr

 

Un nouveau rapport, publié par la Confédération syndicale internationale (CSI), révèle qu’à bien des égards, la législation et la pratique en vigueur à Maurice constituent des infractions aux conventions fondamentales du travail de l’OIT que le pays a ratifiées et qui s’imposent donc de façon contraignante à son gouvernement.

Alors que les droits de s’organiser et de négocier collectivement sont garantis sur papier, la Loi sur les relations de travail octroie au gouvernement des pouvoirs considérables lui permettant de reporter une grève, voire que la déclarer illégale s’il estime que cette action pourrait porter préjudice à l’économie du pays, et donc restreint de fait l’exercice du droit de grève. La législation nationale permet en outre aux autorités publiques de refuser l’inscription d’un syndicat s’il ne respecte pas diverses dispositions arbitraires et ambiguës.

Le rapport de la CSI souligne les mauvaises conditions de travail prévalant dans les zones franches industrielles où la législation en vigueur permet aux employeurs d’exiger des heures supplémentaires obligatoires et où le temps de travail est supérieur à celui des autres secteurs d’activité. Les travailleurs migrants employés dans les sociétés localisées dans ces zones franches sont ouvertement discriminés et perçoivent des salaires inférieurs à ceux des ressortissants nationaux. Pour lire le rapport complet, veuillez cliquer ici

 

La Confédération Européenne des Syndicats milite pour le travail décent comprenant le commerce équitable, le dialogue politique et un pilier social

 

Plus de 80 délégués représentant des syndicats d'Europe, d'Amérique latine et des Caraïbes ont pris part au quatrième Sommet syndical UE-ALC et ont adopté une déclaration à soumettre aux chefs d'Etat et de gouvernement qui se réuniront à Lima (Pérou) en mai prochain.

Une délégation de la Confédération européenne des syndicats (CES) conduite par Maria Helena André, Secrétaire générale adjointe, et composée de représentants de plusieurs confédérations nationales, a pris part au quatrième Sommet syndical UE-ALC.

La déclaration syndicale rappelle sa demande de mise en place de mesures fortes afin de mettre en oeuvre le projet d'association entre les deux régions, lancé à l'occasion du sommet de Rio de Janeiro, en 1999. De plus, elle appelle à nouveau au renforcement des projets d'intégration sur les deux continents.

Concernant les négociations actuelles relatives à la mise en place d'accords d'association avec le Mercosur, la communauté andine et l'Amérique centrale, les organisations syndicales réclament la transparence et une vraie participation des syndicats et des organisations de la société civile.

Elles demandent que le chapitre des négociations traitant des questions commerciales soit fondé sur les principes du commerce équitable et plaident en faveur du renforcement de la dimension sociale et de la dimension du travail afin de garantir les droits des travailleurs tels qu'ils sont établis dans les conventions de l'Organisation internationale du travail (OIT) et l'agenda du travail décent.

La CES, la TUCA (Confédération syndicale des travailleurs des Amériques) et la Confédération syndicale internationale (CSI) ont rencontré le ministre des Affaires étrangères du Pérou, de plus la CES a, quant à elle, rencontré l'ambassadeur de France, représentant le Conseil européen au nom de la présidence slovène de l'UE. Au cours des deux rencontres, les représentants syndicaux ont demandé aux chefs d'Etat et de gouvernement de tenir compte de la déclaration adoptée par le quatrième Sommet syndical lors du futur Sommet UE-ALC.

 

 

Déclaration du CLA (comité des lycée d'Algérie)    .....Lire la suite

 

Algérie Grève générale dans la fonction publique à partir du 13 avril

 

20 syndicats autonomes appellent ensemble à un débrayage national. 12 sont affiliés à la Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique (CNSAP) et 8 à l’Intersyndicale autonome de la Fonction publique (IAFP). Ces organisations syndicales sont convaincues que « seules la convergence des luttes syndicales sur le terrain et l’unité d’action de l’ensemble des syndicats autonomes de la Fonction publique pourront créer un rapport de force pour obliger les pouvoirs publics à répondre aux revendications justes et légitimes des travailleurs de la Fonction publique ». La situation sociale en Algérie est marquée depuis le mois de janvier 2008 par une série de grèves des travailleurs de la Fonction publique pour la défense de leur pouvoir d’achat, le refus de la nouvelle grille des salaires, l’exigence d’une revalorisation du point indiciaire et la défense des libertés syndicales. Toutefois, ce qui nourrit actuellement la grogne des fonctionnaires, selon les secrétaires généraux de ces syndicats, c’est l’absence de médiation sociale. Ce qui sous-entend le refus du gouvernement de prendre en charge les conflits sociaux conformément à la législation du travail. Concrètement, les mécanismes réglementaires, à savoir la médiation, la conciliation, le dialogue et l’arbitrage, pour gérer les conflits sociaux existent, mais ils ne sont pas mis en œuvre par le gouvernement. Ce dernier, de l’avis des initiateurs de l’action de contestation de deux jours, fait entorse à sa propre réglementation et accuse par-là même les syndicats autonomes de faire dans l’agitation. « Propos anodins et irresponsables », déclare le porte-parole de ces syndicats. Se voulant plus pragmatiques et efficaces, les syndicats autonomes ont élaboré une plateforme de revendications commune exprimant leur refus de la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique. Ils demandent une augmentation substantielle du point indiciaire afin d’avoir un salaire de base qui correspond aux aspirations légitimes des fonctionnaires, l’abrogation de l’article 87 bis, l’intégration des contractuels de la Fonction publique, la défense des libertés syndicales et du libre exercice du droit syndical.

Les revendications concernent aussi le respect des conventions internationales de l’OIT n°87-98-135 ratifiées par l’Algérie ainsi que le respect de l’article 15 de la loi 90-14, c’est-à-dire la non-ingérence de l’administration dans les affaires internes des syndicats. Ces derniers s’inquiètent aussi de l’absence de débat autour du statut particulier et du régime indemnitaire. « Le gouvernement a apparemment renvoyé aux calendes grecques ces dossiers. Il a précipité l’application de la nouvelle grille des salaires avant la promulgation du statut particulier, mais face à la pression des syndicats autonomes, le pouvoir s’est rendu compte qu’il a commis une injustice envers les fonctionnaires. Il a alors injecté une indemnité complémentaire pour pallier les incohérences », a indiqué M. Lemdani de l’intersyndicale. Abondant dans le même sens, M. Mériane de la coordination fera part des inquiétudes des travailleurs quant à la suppression de la prime de rendement individuelle qui représente 40% du salaire de base. Tout en rappelant que les augmentations sont dérisoires, notre interlocuteur déplore le fait que les allocations familiales dans la nouvelle grille des salaires aient baissé de 300 DA pour chaque enfant. D’aucuns estiment que le gouvernement doit cesser de marginaliser les syndicats autonomes en privilégiant le dialogue, seul moyen de régler les questions litigieuses. Les syndicats rappelleront que la grève d’aujourd’hui et les actions de protestation déclenchées précédemment sont le résultat du refus des pouvoirs publics d’ouvrir des négociations et un dialogue social serein et constructif avec les organisations représentatives de la Fonction publique autour de la plateforme de revendications commune des fonctionnaires. Les syndicats regrettent que les pouvoirs publics continuent à privilégier la politique du monologue et des intimidations, de la répression par l’instrumentalisation de l’appareil judiciaire pour remettre en cause le droit de grève garanti pourtant par la Constitution et recourt aux ponctions sur salaires des grévistes.

 

Algérie: Déclaration -Appel de l'Intersyndicale Autonome de la Fonction Publique (IAFP)   ....Lire la suite

 

Manifestation Européenne pour des hausses de salaires

 

Plusieurs milliers de personnes venues de toute l'Europe ont manifesté le 5 avril en Slovénie, pays qui préside l'UE, pour réclamer des hausses de salaires alors que l'inflation atteint des sommets et que les gouvernements appellent à la rigueur, à l'appel de la Confédération européenne des syndicats (CES).

Sur les banderoles multicolores, dans toutes les langues de l'Union européenne, une même revendication: "Augmenter les salaires: une priorité pour les travailleurs européens",

"C'est une belle manifestation européenne, peut-être la manifestation qui aura rassemblé le plus grand nombre d'organisations syndicales. Le fait qu'autant aient fait l'effort de venir est un signe qu'on avait raison d'insister sur le pouvoir d'achat", indique le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault.

Le moment n'est pas été choisi au hasard: à quelques kilomètres de là, les ministres européens des Finances viennent d'achever une réunion de deux jours, pendant laquelle, de concert avec la Banque centrale européenne (BCE), ils ont appelé sur tous les tons à la modération salariale.

"Je peux très bien comprendre les exigences des syndicats", a assuré le commissaire européen aux Affaires économiques, l'Espagnol Joaquin Almunia. Mais "les hausses de salaires devraient dépendre des gains de productivité réalisés" et ne pas aller au-delà. Les grands argentiers européens ont tous invité à ne pas imiter la fonction publique allemande, qui vient d'obtenir des hausses de salaires d'environ 8% sur deux ans, après une période de vaches maigres.

"Totalement insensé", rétorque Michael Sommer, le patron de la confédération allemande des syndicats DGB. "Si nous pouvions nous immiscer dans la politique de taux d'intérêt avec la même véhémence que les ministres des Finances et la BCE dans la politique salariale, je serais vraiment content", critique-t-il. "Si certains veulent faire comme M. Trichet la morale sur les revenus, qu'ils regardent d'abord les grands revenus des patrons", ajoute Claude Rolin, secrétaire général du syndicat chrétien belge CSC.

 

 

 

Madagascar : Dégradation du respect des droits syndicaux

 

Une nouvelle loi sur les zones franches d’exportation adoptée à Madagascar en janvier 2008, et qui suivait de près l’adoption, l’année dernière, d’une nouvelle Constitution qui assoit la capacité du gouvernement à limiter le droit de grève de certaines catégories de travailleurs du secteur public, témoigne d’une tendance à la dégradation du respect des droits des travailleurs, selon un rapport publié par la CSI au sujet des normes fondamentales du travail à Madagascar.   ....Lire la suite

 

 

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