La présidente de la Fondation France Libertés et veuve du président français François Mitterrand a appelé la France à intervenir auprès des États-Unis « pour qu’ils ne continuent pas à favoriser la déstabilisation des régimes démocratiques dans le continent sud-américain ».

Dans une lettre ouverte adressée au ministre français des Affaires étrangères, Mme Danielle Mitterrand dénonce les « manœuvres de déstabilisation de la démocratie et de préparation de guerre civile » orchestrées par « la minorité qui a perdu le pouvoir » en Bolivie à la suite de la victoire électorale d’Evo Morales, le premier président amérindien bolivien, élu en 2005.

Dans sa lettre ouverte, la présidente de France Libertés déplore « l’indifférence de la France » et de l’Europe en général face aux agissements des « bandes fascistes » qui cherchent à intimider la population amérindienne en Bolivie et qui « parlent de ‘nettoyage ethnique’ dans un pays ou 65% de la population est indigène ».

Danielle Mitterrand estime que « cette indifférence de la France se double souvent d’ignorance ou de préjugés, dont j’ai pu hélas constater l’écho ».

Mme Mitterrand indique dans son texte que les manœuvres visant au renversement du président bolivien se déroulent « avec le soutien affirmé publiquement des représentants du gouvernement des États-Unis » et demande au ministre français des Affaires étrangères de « manifester fortement le soutien de la France au peuple bolivien et à son représentant légitime contre les tentatives putschistes ».

La présidente de France Libertés appelle aussi les autres Etats d’Europe de rejeter les menées sécessionnistes visant à la mise en place d’autorités autonomes dans certaines régions de la Bolivie.

 

Les syndicats allemands défendent l'instauration d'un salaire minimum

 

Les syndicats allemands ont plaidé pour l'instauration d'un salaire minimum généralisé en Allemagne, l'un des seuls pays européens qui n'en disposent pas, à l'occasion des traditionnels rassemblements du 1er mai.

"Le travail ne doit pas rendre pauvre", a défendu Michael Sommer, dirigeant de la Confédération allemande des syndicats (DGB). "Nous allons nous battre jusqu'à ce que nous obtenions" un salaire minimum généralisé de 7,50 euros de l'heure.

La question de l'instauration d'un salaire minimum, comparable au Smic français et souhaité par une majorité d'Allemands, divise le monde politique.

La gauche emmenée par le SPD y est favorable, tandis que le camp de la chancelière conservatrice Angela Merkel y est hostile, craignant des suppressions d'emplois au profit de pays aux coûts de main d'oeuvre plus faibles.

La droite argue également de la sacro-sainte autonomie salariale, en vertu de laquelle l'Etat n'intervient pas dans les négociations sur les salaires.

Le SPD compte faire de ce dossier "le thème central de campagne" pour les élections législatives de 2009.

 

Algérie: Communiqué de l'Intersyndicale De La Fonction Publique    ......Lire la suite

 

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