Le MEDEF exprime sa "soif insatiable pour éliminer les acquis sociaux et les droits des travailleurs", selon la CGT

 

Le MEDEF exprime sa "soif insatiable pour éliminer les acquis sociaux et les droits de travailleurs", au travers de son "Livre blanc" présenté jeudi par Laurence Parisot devant plusieurs milliers de chefs d'entreprise à Bercy à Paris, estime la CGT qui parle de "coup médiatique".

"Le MEDEF organise un coup médiatique en rassemblant quelque 5.000 chefs d'entreprise à Bercy. L'objectif: peser dans la campagne électorale et imposer ses points de vue aux candidats à la présidence de la République, comme si jusqu'à présent ses revendications n'étaient pas suffisamment satisfaites", écrit la CGT dans un communiqué.

"Ces revendications, résumées dans un livre signé par sa présidente et intitulé 'Besoin d'air', expriment en fait la soif insatiable du MEDEF pour éliminer les acquis sociaux et les droits des travailleurs afin de créer les conditions encore plus propices aux détenteurs de capitaux et particulièrement aux actionnaires".

Selon la CGT, "la liste présentée est une copie conforme des recommandations libérales de l'Institut de l'entreprise et du rapport Camdessus, livre de chevet d'un Nicolas Sarkozy: suppression des 35 heures voire de la durée légale du travail, suppression des cotisations sociales, réduction du périmètre de l'intervention publique".

"Le tout est justifié, de façon démagogique, au nom de 'liberté, prospérité et durabilité', la mondialisation et la concurrence, surtout celle des pays à bas salaires, servant de prétexte", ajoute la CGT.

"En clair", pour la CGT, "le mot d'ordre du MEDEF est le suivant: liberté pour les employeurs d'exploiter plus facilement les travailleurs, prospérité pour les détenteurs de capitaux, durabilité pour les profits et la hausse de leur part dans les richesses créées".

 

Point de vue CGT FO cheminot sur les régimes spéciaux  ....lire la suite

 

Les syndicats français dénoncent le «contenu libéral» du projet de règlement portant sur les obligations de service public (OSP) des transports de voyageurs

 

Cinq syndicats des Transports (CGT, CFDT, CFTC, FO, Unsa, Fgaac) ont dénoncé dans une lettre datée du 16 janvier aux députés européens français le «contenu libéral» du projet de règlement portant sur les obligations de service public (OSP) des transports de voyageurs par fer et par route.

Ce projet «OSP» proposé par la Commission européenne doit être examiné «à partir du mois de février par le Parlement européen pour adoption d'ici le mois de mai».

Les syndicats «réaffirment leur souhait qu'aucune législation européenne ne vienne imposer l'organisation systématique d'appels d'offres concurrentiels, alors que (ce) projet OSP vise à la généralisation de la mise en concurrence et de la libéralisation des services publics».

En conclusion, ils demandent aux députés français siégeant à Strasbourg de «rejeter en l'état le contenu libéral du texte proposé par la Commission européenne et le Conseil des ministres européen des transports».

L'Union européenne (UE) est engagée depuis des années dans une politique de libéralisation du rail. Cette ouverture à la concurrence du rail européen a franchi une étape importante le 1er janvier avec la libéralisation complète du transport ferroviaire de marchandises.

 

Les syndicats s'inquiètent de la politique industrielle de DCN

 

Réunis le 18 janvier 2007 à Paris, les délégués syndicaux centraux de DCN ont manifesté leurs réserves sur la politique industrielle menée par la direction de l'entreprise. Au premier rang des préoccupations se trouve le montage industriel retenu pour les frégates multi-missions (FREMM). Pour les cinq grandes confédérations (CGT, CFDT, CGC, FO et CFTC) et l'UNSA : « Ce programme échappe aujourd'hui à plusieurs établissements et notamment à Brest. Ce montage, qui devait pourtant saturer les capacités industrielles des différents sites de DCN, est le résultat d'une politique d'externalisation voire de délocalisation des activités de production de DCN au mépris du maintien de l'activité et des compétences au sein de l'entreprise publique ». Pour réaliser 8 et, à terme, 17 navires, avec un rythme de livraison d'une unité tous les sept mois, la direction a retenu un schéma associant DCN à des « chantiers extérieurs », dont le nom n'est toujours pas officialisé.

L'annonce du montage industriel avait provoqué la colère des salariés brestois, souhaitant réaliser des anneaux de navires. Après une première mobilisation, ils auraient obtenu la réalisation, sur place, de certains éléments. Ils réclament, désormais, un plan de modernisation de l'outil industriel, ainsi que des embauches et des formations sur certains métiers, ayant presque disparu de l'établissement, comme les formeurs. Ces personnels, très difficiles à trouver, façonnent des pièces particulières, comme l'étrave ou les safrans, travaillées à la masse où à la presse.

Les inquiétudes syndicales ne portent pas uniquement sur les frégates. En matière de sous-marins, alors que le premier SNA du type Barracuda a été notifié fin décembre, les délégués syndicaux estiment que « DCN ne se met pas en ordre de marche pour répondre à ce programme ». Pour DCN Cherbourg, se basant sur des déclarations de la direction, les représentants du personnel pensent que « les départs ne seront pas tous suivis d'embauches et la production en interne risque encore d'être revue à la baisse ». A DCN Propulsion, situé à Nantes-Indret, la situation ne serait pas plus rassurante : « chaque catégorie de personnels perd des effectifs et des compétences : il n'y a d'ailleurs pas eu une seule embauche d'ouvrier en 2006 ». En ce qui concerne le Maintien en Condition Opérationnelle (MCO), activité majeure de Brest et Toulon et stratégique pour le groupe, les confédérations et l'UNSA affirment par ailleurs que « Les études menées sur le faire et le faire faire ont pour conséquences des sous-traitances de plus en plus nombreuses au mépris des personnels de DCN qui voient leur travail leur filer entre les doigts ».

Pour certains représentants syndicaux, c'est une évolution progressive qui se dessine pour l'outil industriel de la société. « A l'occasion des voeux, la direction de DCN Ingénierie a indiqué que les personnels de Lorient et Brest seraient amenés, dans les mois qui viennent, à se convertir à l'activité des sous-marins.

 

La CGT refuse d'avaliser le rapport sur les retraites du COR

 

La CGT a refusé le 10 janvier 2007 de donner son aval au rapport du Conseil d'orientation des retraites destiné à préparer le rendez-vous d'étape de 2008 sur l'évaluation de la réforme Fillon de 2003.

"Les représentants de la CGT se sont opposés aux principales suggestions du rapport visant à durcir un peu plus les conditions d'obtention de la retraite" à déclaré le secrétaire confédéral de la centrale syndicale, Jean-Chistophe Le Duigou.

"La CGT récuse tout idée d'allongement de la durée de cotisation dans le contexte actuel, alors que cinq millions de personnes n'ont pas accès à un véritable emploi. Elle s'oppose à la suggestion de supprimer les 'repères de 60 ans et 65 ans' ainsi que les droits qui les accompagnent".

Dans son rapport le COR plaide pour un relèvement du taux d'emploi des seniors et prône une remise en cause des régimes spéciaux, épargnés par la réforme Fillon.

Il s'interroge aussi sur les "bornes" actuelles de l'âge de départ à la retraite (60 et 65 ans), qui contribuent selon lui à limiter l'efficacité de l'allongement de la durée de cotisation.

De même, il s'interroge sur le bien fondé de mesures découlant de la réforme de 2003, comme les départs anticipés à la retraite pour les carrières longues.

Pour la CGT, "il ne faut pas faire croire que la réforme des régimes spéciaux, qui concerne moins de 5% des retraités, est susceptible de résoudre le problème de financement des autres régimes".

L'harmonisation des régimes de retraite ne doit pas se faire, selon elle, par un alignement sur les régimes les moins favorables. "C'est notamment le cas en matière de départ anticipé pour travaux pénibles, astreignants et dangereux", souligne le communiqué.

 

Représentativité syndicale: CGT et CFDT proposent un amendement à la loi de modernisation du dialogue social

 

La CGT et la CFDT proposent un amendement au projet de loi de modernisation du dialogue social afin de réformer les règles de représentativité syndicale, comme souhaité par le Conseil économique et social (CES).

Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque et celui de la CGT Bernard Thibault ont présenté le 4 décembre 2006 lors d'une conférence de presse l'amendement rédigé par les deux confédérations en vue d'une réforme de la représentativité syndicale.

Le texte, qui prévoit "de disposer d'une mesure de représentativité au niveau territorial et des branches professionnelles au plus tard le 1er janvier 2010", a été adressé à l'ensemble des présidents de groupes parlementaires alors que le projet de loi de modernisation du dialogue social doit être discuté à partir du 5 décembre 2006 à l'Assemblée nationale.

"La représentativité syndicale doit (...) être fondée sur les élections professionnelles généralisées à tous les salariés. A cette fin, il est proposé aux organisations d'employeurs et de salariés de définir par accords collectifs les modalités des élections professionnelles d'entreprises et des dispositifs de représentation territoriale de branche là où ces élections d'entreprises ne peuvent avoir lieu", précise l'amendement.

 

Déclaration de la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie CGT: ce n'est pas d'aide financière qu'à besoin l'automobile mais de choix industriels pour se développer  ....lire la suite

 

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