Maroc Barid Al Maghrib, le raz-le-bol des syndicats

 

Les deux syndicats nationaux des Postes et des télécommunications (FDT et CDT) et la Fédération nationale des postes et des télécommunications (UMT) appellent le personnel de Barid Al Maghrib au boycott de la réunion d’évaluation des compétences prévue pour aujourd’hui à travers le pays.

Dans le communiqué publié par les trois syndicats, les postiers considèrent que cette évaluation s’inscrit dans le cadre des initiatives vouées à l’échec et non productives tracées par la nouvelle Administration générale de Barid Al Maghrib. Et d’ajouter que cette initiative, entre autres, ne pourrait mener que vers la dilapidation des deniers publics et des finances des postiers.

A propos de ce nouveau système, le secrétaire général du Syndicat national des Postes et des télécommunications (FDT), Abdelhamid Fathi a déclaré qu’il n’a rien contre cette décision, mais que cette dernière devait s’inscrire dans le cadre du dialogue social et d’un package de mesures avant sa mise en application et l’implication des représentants des postiers.

Depuis l’installation de la nouvelle Administration de Barid Al Maghrib, sa Direction générale s’est permise arbitrairement de faire cavalier seul, et ce ne sont pas les exemples qui manquent. Par cette évaluation, la première du genre, la D.G espère installer un nouveau système de rémunération et de classement, ce qui portera atteinte aux intérêts des postiers qui ont accumulé des années durant une expérience inestimable.

Les trois syndicats étaient derrière la grève préventive tenue le 10 octobre dernier et accompagnée de sit-in au niveau local devant les lieux de travail, et d’un rassemblement de protestation devant le Bureau central de Barid Al Maghrib à Rabat. Cette grève a été observée pour dénoncer la détérioration de la situation matérielle et morale des postiers et la gestion unilatérale de l'Administration.

Auparavant, le 28 juin dernier, les postiers avaient déclenché une autre grève pour exprimer leur mécontentement et leur étonnement face aux tentatives de l’Administration de ne pas répondre à leurs revendications, en particulier matérielles après une série de rounds dans le cadre du dialogue social.

“A travers cet appel de boycotter la réunion d’évaluation des compétences et tous les débrayages que nous organisons au sein de Barid Al Maghrib, nous donnons l’occasion aux responsables de cette institution de revoir le statut des postiers, répondre aux besoins et attentes des travailleurs conformément aux conventions internationales de l'Organisation internationale du travail (O.I.T.) ratifiées par le Maroc. De même que la Direction générale doit adopter une politique sociale visant à garantir le droit au logement et la couverture médicale complémentaire, améliorer les conditions et les moyens de travail, augmenter les salaires, les primes et les allocations. Autant de points négligés ou gelés qui demandent des solutions urgentes”, conclut le secrétaire général du Syndicat national des Postes et des télécommunications (FDT).

 

Hommage aux victimes et disparus
de la Guerre du Gaz du mois d’octobre 2003


le mardi 23 octobre 2007 à 20h30
à la Maison de l’Amérique Latine à Paris



L’Ambassade de Bolivie en France
vous invite à vous associer à la cérémonie de recueillement et du souvenir
en mémoire des victimes et disparus de la «Guerre du Gaz»

 qui, en octobre 2003 donnèrent leur vie au nom de la dignité, la fierté et la liberté du peuple bolivien
donnant ainsi un coup d’accélérateur décisif à l’Histoire.

De ces hauts plateaux à 4 100 mètres d'altitude, des centaines de milliers de manifestants firent,
dix jours durant, le siège de la capitale, La Paz.
L'armeé et la police, sous les ordres du gouvernement de Gonzalo Sanchez de Lozada, aujourd'hui en exil aux Etats-Unis, fait feu.

"... On parle de la "guerre du gaz"... mais ce n’était pas une guerre, c’était un massacre.
Nous n’avions ni armes, ni tanks, seulement des pierres..."

« Plus le sang coulait, plus la solidarité était forte»


«La revendication était la nationalisation des hydrocarbures»


"... On entend dans les rues de la ville des tirs, des bruits de mitrailleuses et de canons legers de 20 mm.
Chaque quartier de la ville est parsemé actuellement de barricades, les gens ont peur de mourir mais ils se déclarent tellement
degoutés de la terrible répression qui s'est abattue sur eux que toute la ville s'est soulevée,
les gens disent qu'ils affrontent les balles avec des pierres, font face a la répression,
et comme ils le disent "mourir peut etre, mais mourir debout..."


A certains, l’« octobre noir » leur a pris un proche, un mari, un fils, d’autres y ont laissé la santé, leur travail.


Cette commémoration sera suivie d’une conférence sur l’actualité bolivienne
avec la présence de Monsieur Gerardo García,
député national et vice-président du Mouvement au Socialisme (MAS)

 

Pérou : Besoin urgent d’une nouvelle législation du travail pleinement conforme aux normes de l’OIT (*source http://www.ituc-csi.org/spip.php?article1500&lang=fr) D’après le nouveau rapport d’enquête de la CSI concernant l’application des normes fondamentales du travail au   ....Lire la suite

 

Redouane Osmane, enseignant, syndicaliste, secrétaire général du Conseil des lycées d'Alger (CLA) explique d'où vient le malaise de l'école algérienne et comment les choses peuvent évoluer. *Source :Transmis par notre ami berkiat membre du CLA   ...Lire la suite

 

Algérie : Une coordination nationale est créée

 

La grille des salaires de la Fonction publique telle qu’elle a été élaborée par le gouvernement ne va pas passer inaperçue. Après en avoir exprimé leur refus, et la sourde oreille faite par le gouvernement, les syndicats autonomes de la Fonction publique passent à l’offensive. Ils ont créé, hier à Alger, leur propre coordination. Forte de pas moins de 12 membres, tous issus des différents secteurs de la Fonction publique, la nouvelle coordination, qui vise à faire revenir le gouvernement sur sa décision, est composée des syndicats suivants: le Cnes (Conseil national des enseignants du supérieur), le Sncp (Syndicat national des chercheurs permanents), le Snpdsm (Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales), le Snmam (Syndicat national des maître-assistants en sciences médicales), l’Unpef (Union national des Personnels de l’éducation et de la Formation), le Snapest (Syndicat national des professeurs de l’enseignant secondaire et technique), le Snte (Syndicat national des travailleurs de l’éducation), le Snpsp (Syndicat national des praticiens de la santé publique), le SNV (Syndicat national des vétérinaires), le Snpssp (Syndicat national des Praticiens spécialistes de la santé publique), Le Snapap (Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique) et le Snapsy (Syndicat national autonome des psychologues). Lors d’une conférence de presse animée hier à Alger, les porte-parole desdits syndicats ont déclaré que des Conseils nationaux se tiendront juste après l’Aïd El Fitr. Le coordinateur du Conseil national des enseignants du supérieur, Malek Rahmani a fait savoir qu’une délégation représentant les 12 syndicats autonomes s’est déplacée hier à Alger afin de rencontre le chef du gouvernement. Mais, peine perdue, personne ne les a accueillis. «Même le chef de cabinet de M.Belkhadem a refusé de nous recevoir!» déclare, non sans amertume, le représentant du Cnes. M.Rahmani n’a en outre pas manqué l’occasion pour revenir sur la grille des salaires élaborée par le gouvernement Belkhadem. «La revalorisation du salaire de base n’est en fait que la dilution de deux primes, à savoir l’ISS et l’ISC, représentant 80% des salaires. La table indiciaire n’a pas été augmentée à 45DA mais à 22DA» scande M.Rahmani à qui veut l’entendre. Le président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique, M.Yousfi, estime lui, que le gouvernement a commencé à «glisser» lorsqu’il n’a pas accepté de faire participer les syndicats dans l’élaboration de la nouvelle grille des salaires des travailleurs de la Fonction publique. Yousfi s’interroge sur la nécessité de donner des agréments aux syndicats alors qu’on ne les associe même pas dans les décisions qui mettent en jeu l’avenir des fonctionnaires. Par ailleurs, au sujet de la grève annoncée par le Conseil national des enseignants du supérieur, prévue pour les journées des 21, 22 et 23 octobre, le coordinateur de ce syndicat a indiqué que cette décision est maintenue.

 

Costa Rica : La CSI soutient le « Non » au référendum sur le RD-ALEAC

 

Le 7 octobre 2007, la population du Costa Rica se rendra aux urnes dans le cadre du référendum sur la ratification du RD-ALEAC, accord de libre-échange entre les Etats-Unis, la République dominicaine et l’Amérique centrale (Costa Rica, Salvador, Guatemala, Honduras et Nicaragua.          ….voir la suite : http://www.ituc-csi.org/spip.php?article1467&lang=fr

 

Argentine : La jeunesse du pays se mobilise à l’occasion d’une marche massive   …..Lire la suite http://www.ituc-csi.org/spip.php?article1460&lang=fr

 

Victoire en Inde pour le réseau Maersk, après de violentes agressions contre des travailleurs

Le réseau Maersk de l’ITF, qui permet aux travailleurs de se faire entendre au sein de cette multinationale des transports, vient d’obtenir la réintégration des salariés indiens licenciés pour   ....Lire la suite

 

Rapport de la CSI sur les droits des travailleurs au Cameroun et au Gabon    ....lire la suite

 

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