Les deux syndicats de Bell (Canada)fusionnent

 

L'Association canadienne des employés en télécommunications (ACET) a entériné l'entente de fusion conclue la semaine dernière entre leur organisation et le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP).

Si cette fusion se concrétise, c'est l'ensemble des employés syndiqués chez Bell Canada (BCE), Bell Alliant, Expertech, Bell Solutions Techniques, Télébec et de nombreuses autres entreprises détenues et contrôlées par Bell qui seront dorénavant représentés par un seul et même syndicat.

Un vote devrait avoir lieu au cours des prochaines semaines pour confirmer ce choix. Le résultat du vote sera connu le 15 octobre prochain.

 

*Quelques chiffres

L'ACET représente12 000 employés de bureau et des ventes au Québec et en Ontario qui travaillent directement chez Bell ou encore dans les compagnies que cette dernière contrôle.

De son côté, le SCEP représente plus de 12 000 techniciens, téléphonistes et employées de bureau chez Bell et dans les autres compagnies qui lui sont reliées.

Avec la fusion, le syndicat devrait désormais compter 47 000 membres dans ce secteur d'activité.

 

La Banque mondiale braque les syndicats

La Confédération syndicale internationale fustige un rapport jugé «antisocial».

 

Un des rapports annuels de la Banque mondiale, «Doing Business 2008», met en émoi la Confédération syndicale internationale (CSI), qui fustige «l’idéologie de la dérégulation» dans un contre-rapport au vitriol. «Doing Business» tente d’évaluer l’environnement des affaires via un classement sur 178 pays. Il se base pour cela sur dix critères, dont la capacité des pays à «réformer» le monde du travail… La protection des travailleurs, variable d’ajustement à faire sauter pour faire des affaires ? Assurément, dénonce la CSI : «L’élimination des limites sur les heures de travail, la réduction des salaires minimum, ou l’élimination du préavis en cas de licenciement collectif» sont, pour la BM, «la meilleure voie pour la croissance.»

Mieux (ou pire), la BM classe les pays en fonction de leur performance sur la base de ces critères. «L’Afghanistan, la Géorgie, Haïti, la Mongolie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée obtiennent un meilleur score que […] la Finlande, la Corée-du-Sud, les Pays-Bas, la Suède et Taiwan, simplement parce qu’ils ont dérégulé leur marché du travail», estime Guy Ryder, secrétaire général de la CSI. Sans parler de la Colombie (qui détient le record de meurtre de syndicalistes), la Chine (où le syndicalisme n’existe pas hors du syndicat officiel), ou l’Arabie Saoudite (où les femmes sont exclues de certaines professions), qui récoltent de «bonnes notes» …

Problème : quand la mission première de la BM est - ou devrait être - la lutte contre la pauvreté et la préservation de filets «sociaux», la CSI explique que les pays de la Banque mondiale et du FMI s’appuient régulièrement sur les indicateurs de performance de «Doing Business», pour contraindre les pays à déréguler leurs marchés du travail. «Ce genre d’attaque n’a rien de nouveau» , répond la BM. La CSI rétorquant que les ­offensives antisociales n’ont rien de neuf. «Les éditions antérieures ont attribué aux Iles Marshall et à Palau la meilleure performance au plan de l’emploi des travailleurs.» Aucun n’était membre de l’Organisation internationale du travail. 

 

Communiqué du CLA transmis par Bouroui Mokhetar   ....voir la suite

 

Statut particulier de l'enseignant

Transmis par Bouroui Mokhetar membre du CLA (Algérie)

 

Le CLA dénonce la campagne du gouvernement A l'issue de ses assises sur l'éducation nationale organisées les 1 et 2 septembre, le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) a rendu public un communiqué dans lequel il estime que « la campagne du gouvernement sur l'élaboration du statut particulier et de la grille nationale indiciaire vise par des manœuvres dilatoires à différer les gains d'une revalorisation salariale après janvier 2009 en substituant à l'augmentation des salaires des mesures d'appoint pour calmer la grogne sociale ». Le CLA est convaincu que la promulgation du statut particulier et la décision de rendre publique la grille indiciaire n'auront lieu que s'il y a une mobilisation urgente et massive. « Dès septembre, le CLA compte faire une large consultation pour une mobilisation à partir d'octobre pour arracher un statut qui valorise la fonction enseignante et de recherche et afin d'arracher une augmentation d'un salaire dont la fourchette varie entre 30 000 et 50 000 DA », indique le CLA, appelant, avec l'accord du Satef et de la Cnltt, à une mobilisation dès la mi-novembre autour de l'enseignement technique. En novembre, une rencontre des états généraux des représentants des lycées techniques et des syndicats se tiendra à Alger. Le CLA affirme, par ailleurs, qu'il maintiendra sa pression dans les commissions paritaires pour exiger la transparence dans la gestion du mouvement des enseignants par l'affichage dans tous les établissements ainsi que sur internet. En outre, le syndicat demande la réunion des trois commissions paritaires notamment de la wilaya d'Alger afin d'établir le tableau des mouvements interdirections de l'éducation.

 

ALgérie « Sauvons l'enseignement technique »

 de notre ami syndicaliste algérien

 

La réforme du système éducatif est présentée à l'opinion publique comme une réponse à l'évolution rapide des savoirs académiques et techniques. Mais toute avancée vers le progrès et le savoir doit tenir compte de deux défis que la nation algérienne s'est fixés dans la loi d'orientation scolaire du 16 avril 1976 : la démocratisation de l'enseignement et la maîtrise des savoirs indispensables pour le développement du pays.

 

Or, le projet « de délocalisation de l'enseignement technique » partiellement mis en application à cette rentrée scolaire 2007 constitue un véritable plan de démantèlement des lycées techniques et technicums compromettant l'avenir de l'enseignement technique, base préalable dans la formation des ingénieurs et des techniciens pour notre pays.

L'essentiel des mesures fait l'impasse sur le problème de l'intégration de la formation scolaire au besoin de la relance économique :

 

La moitié des filières techniques a été brutalement supprimée (Electronique - Electrotechnique - Fabrication mécanique -Chimie – Bâtiment et Travaux publics - Techniques Comptables). Les 5 filières restantes avec 50% de réduction de leur volume horaire ont rendu dérisoire tout enseignement technique. La fermeture des ateliers et le transfert des machines constituent un gaspillage aberrant ;

La réduction de l'offre pédagogique pour des coûts de rentabilité est un retour en arrière inacceptable ; La décision unilatérale de généraliser la filière Techniques

Mathématiques dans tous les lycées en gonflant le taux d'admission à cette filière la priverait définitivement de son rôle d'excellence ;

 

L'actuelle réforme s'inscrit dans une délocalisation de l'enseignement technique et l'atomisation de la pluridisciplinarité ; elle condamne un pan historique de notre système éducatif à l'extinction.

Aucun pays du monde n'a, du jour au lendemain, accepté de se défaire d'un système de formation historiquement constitué avec autant de facilité.

 

C'est pourquoi nous, soussignés : représentants du mouvement syndical, des mouvements associatifs en général, des formations politiques, personnalités indépendantes de tous secteurs d'activités et notamment du monde des arts de la culture et de l'information, demandons solennellement les pouvoirs publics, en particulier le ministère de l'éducation nationale :

 

L'abandon du plan de démantèlement des lycées techniques et technicums et l'ouverture d'un débat national sur l'enseignement technique.

Votre participation est plus que nécessaire

 

Congrès, de l'Internationale de l'Education (IE)

De la part de notre ami du CLA  (Conseil des Lycées d’Algérie)


Le cinquième congrès, de l'Internationale de l'Education (IE) s'est déroulé à Berlin du 22 au 26 juillet 2007. L'Internationale de l'Education (IE) est l'une des branches associées de la Confédération syndicale internationale (CSI).

L'Internationale de l'éducation (IE) représente plus de 30 millions d'enseignants et travailleurs de l'éducation dans le monde. Elle regroupe 348 organisations membres dans 166 pays et territoires.

Ce congrès de l'IE, A l'ère de mondialisation de l'éducation et de la marchandisation de l'enseignement est une étape importante pour les enseignants de tous les pays s'unissent pour une éducation de qualité et une justice sociale de l'IE, cependant il considère que son combat va de pair avec le thème du congrès : « S'unir », « éducation de qualité », « justice sociale.

C'est pourquoi, on se réjouit de la tenu de ce congrès et considère que les résolutions adoptées sont une avancée dans la défense du droit à l’éducation, la protection du métier d'éducateurs, la reconnaissance du droit d'organisation syndicale. Ces thèmes sont importants, au moment où les enseignants du monde entier subissent « des réformes » dont les enjeux visent à réduire l'offre pédagogique et prépare une marchandisation de l'enseignement et un désengagement financier de l'Etat.

Une nouvelle architecture de l'éducation est entrain de reconfigurer à la fois le métier d'enseignant et l'institution scolaire.

Ce bouleversement profond de l'institution scolaire introduit une nouvelle relation de travail. Le syndicalisme doit réfléchir à de nouvelles stratégies pour la protection de l'enseignement public face à sa privatisation rampante. IL doit face à la flexibilité du travail introduite par la nouvelle législation chercher les mécanismes de protection de l'enseignant contractuel d'où l'intérêt de la discussion sur les droits et la liberté académique du personnel académique contractuel.

 

Le CLA publiera dans son site toutes les résolutions adoptées par le 5e congrès de l'IE http://www.cladz.org/

 

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