Flextronics ferme son site girondin, plus de 500 suppressions d'emploi

 

Les dirigeants du sous-traitant électronique Flextronics (ex-Solectron) ont annoncé le 8 octobre 2007 au cours d'un Comité d'entreprise extraordinaire à Canéjan , en Gironde, la fermeture du site, entraînant la suppression de plus de 500 emplois.

"On nous a annoncé la fermeture du site. Environ 540 emplois vont être supprimés", selon le secrétaire du Comité d'entreprise CGT, à l'issue d'une journée marathon de négociations. "Le projet de la direction est de fermer le site d'ici 4 à 6 mois". Par ailleurs celui-ci a estimé qu'avec "un chiffre d'affaires trimestriel de 18 millions d'euros", ce site était "viable". "Nous demandons la sauvegarde de nos emplois", a expliqué le porte-parole syndical, qui a ajouté que les salariés observeraient 9 octobre un mouvement de grève.

Luc Paboeuf, secrétaire départemental de la CGT-Gironde, a mis en cause "les donneurs d'ordre" français que sont les principaux clients de l'usine (Thalès, Thomson, Schneider Electric...) ainsi que l'actionnaire Axa, estimant que "derrière l'épouvantail de la mondialisation, il y a des volontés politiques".

 

En juin dernier, le groupe américain Flextronics avait annoncé le rachat de son compatriote Solectron pour 3,6 milliards de dollars, une opération devant créer le fournisseur le plus diversifié de services de fabrication électronique, selon Flextronics. Ce rachat est entré en vigueur le 1er octobre.

Sur les trois sites français de Solectron passés dans le giron de son concurrent, une décision de fermeture a déjà été prise pour le site de Châteaudun en Eure-et-Loir, spécialisé dans la fabrique de produits de pointe pour la téléphonie sans fil, et où travaillent actuellement environ 500 personnes, celui-ci fermera ses portes à la fin de l'année ou au plus tard le 31 janvier 2008.

Le groupe emploie 200.000 personnes dans le monde et réalise 30 milliards de dollars de chiffre d'affaires.

 

Vers la fermeture de Michelin à Toul

 

L'usine de Meurthe-et-Moselle fermerait en 2009. Le fabricant de pneus a annoncé ce plan de restructuration le 3 octobre 2007 dans un communiqué.

L’usine touloise emploie 826 personnes. Son directeur explique que les coûts de production français sont aujourd'hui supérieurs de 50% aux produits d'importation notamment asiatiques. 

D’autre part, l’usine de Lasarte (Pays Basque Espagnol) serait également fermée à cause "de la taille insuffisante du site". 500 personnes sont concernées.

 

Situation toujours aussi délicate chez SMOBY

 

C'est le 5 octobre 2007 que le groupe américain MGA Entertainment doit officiellement présenter son plan de restructuration de Smoby. Avant ce rendez-vous important devant le tribunal de commerce de Lons-Le-Saunier, syndicats, représentants du personnel et direction se rencontraient le 3 octobre au siège social de Lavans-lès-Saint-Claude.

Le groupe Smoby-Majorette emploie au total 2.750 salariés dans le monde, dont 1.300 dans le massif jurassien. Les syndicats attendaient en priorité des informations sur les 12 millions d'euros de fonds de roulement promis par MGA le 21 septembre. Car les usines tournent au ralenti.

Ils auraient été virés ce mercredi 3 octobre sur un compte bancaire domicilié à Hong-Kong. C'est la réponse apportée aux représentants du personnel très inquiets. Une réponse qui n'apporte, selon eux, aucun éclairage nouveau en contribuant même à rendre plus opaque, plus "mystérieuse" la méthode MGA.

Une méthode qui laisse planer de sérieux doutes quant au maintien de l'activité de certains sites de productions. Certains n'hésitant pas à évoquer le risque de redressement judiciaire. A 3 mois de noël, cette situation provoque bien sûr l'inquiétude des salariés jurassiens de ce qui fut le premier fabriquant de jouets français dorénavant entre les mains d'un groupe américain et de banques. Une nouvelle réunion devrait se tenir le 5 octobre après-midi, dans la foulée du passage de MGA au tribunal du commerce de Lons.

 

Valeo Dijon: les salariés, inquiets de l'avenir du site, sont en grève

 

La production de l'usine de Dijon de l'équipementier automobile Valeo était fortement perturbée le 26 avril 2007 en raison d'un mouvement de grève des salariés, inquiets pour l'avenir de leur site menacé de fermeture.

Selon le délégué CFDT de l’entreprise, la production de l'usine, qui fabrique des antivols et des verrous pour véhicules, est stoppée "à 80%". Les salariés ont bloqué les entrées de l'usine." Une réunion entre la direction et les syndicats devait débuter à la mi-journée.

Plusieurs débrayages ont déjà eu lieu dans cette usine après la tenue d'un comité d'entreprise extraordinaire au cours duquel le Pdg de la branche "sécurité habitacle" du groupe Valeo, "n'a apporté aucune réponse aux salariés au sujet de l'avenir du site", selon l'intersyndicale FO-CFDT-CFTC.

Le personnel de Valeo Dijon, qui compte quelque 155 salariés et 50 sous-traitants et intérimaires, attend une réponse sur l'alternative présentée le 27 mars aux représentants syndicaux: "la fermeture du site en 2008" ou "sa spécialisation dans la fabrication de pièces de rechange", selon le délégué CFTC.

 

150 à 200 suppressions d'emplois chez Masterfoods dans le Loiret

 

Le groupe agroalimentaire américain Masterfoods envisage de supprimer 150 à 200 postes dans son usine de Saint Denis de l’Hôtel dans le Loiret, spécialisée dans l'alimentation pour chiens et chats et qui emploie environ 970 salariés.

Selon les syndicats, les réductions d'emplois affecteraient principalement des postes de type administratif mais la production (230 personnes) et la force de vente (environ 300 personnes) ne seraient pas touchées.

Les salariés s'inquiètent de la baisse de charge de l'usine, dont la production est passée en un peu plus de dix ans de 390.000 tonnes à 110.000 tonnes cette année.

L'usine Masterfoods installée depuis 1973 à Saint Denis de l’Hôtel avait déjà perdu une centaine de postes il y a deux ans avec le départ de son service recherche et développement vers un site allemand du groupe.

Le groupe, connu pour ses chocolats (Mars, M&M's, Twix) et ses produits pour animaux (Whiskas, Sheba) compte trois autres sites en France, situés en Alsace, à Haguenau, Steinbourg et Ernolsheim (Bas-Rhin).

 

 

Le département des Ardennes une fois de plus touché par le chantage à l’emploi

 

Après l'affaire des RTT à l'usine Vistéon c’est aux travailleurs de delphi à être confrontés au même choix. C’est l’avancée sociale à la mode Sarkozy travaillez plus pour gagner moins.

L’entreprise, s'apprête à mettre en place le 25 avril et si nécessaire le 4 mai pour un second tour une consultation du personnel » sur la suppression des jours RTT pour permettre à l’entreprise de maintenir l’emploi ou si non comme le précise la 4ème option proposé les travailleurs porterons eux seul la responsabilité d’un avenir incertain de l’entreprise

La CFDT se considère face à une situation « comparable à celle de Visteon Charleville avec la remise en cause des RTT ». Et de conclure : « C'est une nouvelle fois du chantage à l'emploi ».

 

Grève chez Colgate à Compiègne

 

Syndicats et direction ne sont pas parvenus à se mettre d'accord sur l'augmentation des salaires. La direction a proposé ...lire la suite

 

Les salariés de Pfizer sous le choc après l'annonce du projet de fermeture d'une unité à Pocé-sur-Cisse

 

Les salariés du centre de recherche de Pfizer à Pocé-sur-Cisse en Indre-et-Loire à proximité d'Amboise se disaient mardi "sous le choc" au lendemain de l'annonce au comité d'entreprise du projet de fermeture de l'unité de toxicologie. Ce sont 149 emplois qui sont concernés.

Pour le délégué CFDT, "ce centre est un monument historique de la recherche de Pfizer". "Il avait été implanté à la fin des années 60 pour que l'entreprise américaine s'implante pour mieux négocier des prix de lancement de médicaments. L'an passé déjà, ce centre avait fait l'objet d'une restructuration qui avait entraîné la suppression d'une quarantaine de postes. "On nous l'avait présentée comme une relance".

Le groupe pharmaceutique Pfizer a annoncé lundi la suppression d'ici fin 2008 de 10.000 emplois et la fermeture de plusieurs usines. Les 10.000 postes représentent 10% des effectifs mondiaux et 20% des effectifs de vente en Europe.

 

Saint-Louis Sucre à Marseille

 

Un projet de délocalisation « de l’activité raffinage en Bosnie-Herzégovine au profit d’une spéculation immobilière à Marseille a été dévoilé. Selon la CGT, l’activité raffinerie serait sacrifiée, soit 120 salariés sur 240.

Même si aucun plan précis n’a encore été dévoilé, il ne fait plus guère de doute que cette usine se trouve sur la sellettes. Le 15 janvier 2007 un appel « à toutes les forces vives de Marseille et de la région, aux citoyen(ne)s, aux syndicats, aux chefs d’entreprise, aux chambres de commerce et d’industrie, à l’ensemble des partis politiques et des élus a été lancé. Jadis pilier de l’économie de la ville et du département, l’agroalimentaire subit saignée sur saignée depuis plusieurs années : Lustucru a fermé son site à Arles, Nestlé s’est désengagé à Marseille même si la lutte des salariés a permis une reprise du site et le maintien de 150 emplois, tandis que le couperet plane sur les salariés de Panzani, de Fralib (thés Lipton) et des Moulins Maurel. C’est aussi l’avenir d’un pan de l’activité économique locale qui se joue autour de Saint-Louis Sucre.

 

Samedi 20 janvier à 17 h gare d’Assier (Lot): Pour la défense de la liaison directe Rodez Paris. Face au refus du préfet du Lot de réunir la commission départementale d’organisation et de  ....lire la suite

 

Le Collectif Aveyronnais de Défense et de Développement des Services Publics organise le 13 janvier 2007 une journée d'expression citoyenne locale de 8h à 17h Expression Citoyenne locale A partir de 17h, meeting sur les services publics Salle des fêtes de FIRMI, avec  ...lire la suite

 

DIM Les salariés occupent le principal centre logistique

 

Les salariés bloquaient mercredi 6 décembre au soir le centre logistique de Dim à Autun en Saône-et-Loire afin d'obtenir de leur direction un plan social "digne de ce nom", selon les manifestants.

"Nous avons l'intention d'y passer la nuit en nous relayant", a déclaré une élue CFDT.

Des négociations devaient reprendre jeudi 7 au matin en région parisienne avec la direction.

Des employés de Château-Chinon (Nièvre), où se trouve une autre usine de Dim qui doit fermer ou être réduite à un simple atelier d'après la direction, devraient se joindre au blocage.

Le délégué CGT a expliqué qu'il y avait "des avancées dans les négociations, pour des départs dès 56 ans et des garanties de revenus s'approchant de l'enveloppe que l'on s'est fixée, mais c'est timide et incertain".

Le délégué CFE-CGC précise que "les salariés d'Autun n'ont pas l'habitude de recourir à une telle méthode. La dernière fois c'était pour revendiquer les 35 heures dans des conditions correctes, et le blocage a duré 15 jours".

Le 15 mai dernier, la direction avait annoncé la suppression de 450 postes sur 2.500 en France, dont quelque 400 concerneraient Dim, selon les syndicats.

Le plan social doit être mis en œuvre entre février et avril 2007.

 

Lundi 4 décembre à partir de 15h30 Appel à manifestation  de l'Intersyndicale de l’usine INEOS de Sarralbe (57) pour défendre la chimie en Moselle   ...lire la suite

 

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