Arcelor supprimera près de 1.000 emplois en Espagne d'ici 2006

 

Le géant européen de l'acier Arcelor supprimera près de mille emplois en Espagne d'ici à 2006 pour ramener ses effectifs dans ce pays à quatorze mille.

Cette réduction de personnel affectera notamment les installations du groupe dans les Asturies (nord) et à Sagunto (est). Arcelor compte 17 usines en Espagne dont les plus importantes à Gijon et Aviles (Asturies) emploient actuellement 7.000 personnes. Les autres sont situées à Sagunto, au Pays basque et en Navarre (nord).

Arcelor est né en 2002 de la fusion des groupes français Usinor, espagnol Aceralia et luxembourgeois Arbed.

Le 15 novembre, le groupe Arcelor avait annoncé un bénéfice net de 629 millions d'euros au troisième trimestre 2004, multiplié par plus de six comparé aux 101 millions d'euros dégagés lors de la même période de 2003. Le chiffre d'affaires trimestriel s'est élevé à 7,152 milliards d'euros, en hausse de 21,9% par rapport au troisième trimestre 2003.

 

Agfa réduit ses effectifs mondiaux de 5,8%

 

Le groupe belge d'équipements d'imagerie Agfa-Gevaert a déclaré qu'il supprimerait 1.050 emplois, soit 5,8% de ses effectifs mondiaux, dans le cadre de son programme de réduction des coûts.

Anne Vleminckx, porte-parole du groupe, a déclaré que les suppressions d'emplois auraient lieu en 2005.

 

Delta Air Lines suppression d'emplois envisagés

 

Delta Air Lines, troisième compagnie aérienne américaine, a annoncé son intention de supprimer 2.000 emplois de maintenance, 3.100 postes de relations avec la clientèle et 1.600 à 1.800 emplois administratifs et d'encadrement. Delta emploie plus de 60.000 personnes.

Il avait annoncé il y a peu avoir conclu avec une filiale financière de General Electric un accord lui assurant 500 millions de dollars de financement.

 

AOL suppression de  700 emplois

 

America Online, premier fournisseur d'accès internet mondial, se prépare à supprimer plus de 700 emplois au début du mois prochain pour réduire ses dépenses.

La plupart des postes visés se situent au siège du groupe, en Virginie. Le siège d'AOL à Dulles regroupe 5.000 de ses 13.000 salariés américains. La société avait supprimé 850 emplois en 2003.

 

Fiat va mettre au chômage technique 4.900 ouvriers fin novembre

 

Fiat a annoncé lundi qu'il mettrait au chômage technique 4.900 ouvriers de son usine de Melfi, dans le sud du pays, entre le 29 novembre et le 4 décembre, accentuant ainsi ses mesures de réduction de production pour aligner celle-ci sur les commandes.

Une porte-parole du constructeur automobile italien a précisé que la décision avait été prise à la suite d'une baisse de la demande pour la Punto.

En octobre, Fiat avait déjà annoncé quatre jours de chômage technique en novembre et début décembre pour 6.140 ouvriers sur trois autres sites de production.

Le recours au chômage technique est autorisé en Italie pendant 52 semaines maximum sur une période de deux ans. Les salaires des ouvriers sont alors payés grâce à un fonds paritaire constitué par l'État et les entreprises.

 

Le conflit social chez Volkswagen se durcit en Allemagne

 

Le conflit social se durcit chez Volkswagen autour d'un plan de réduction drastique des coûts avec de nombreux débrayages, suite à la suspension jusqu'au 1er novembre des négociations salariales sur un constat de désaccord persistant.

Direction et représentants du personnel se sont séparés dans la nuit du 28 octobre sur un nouveau constat d'échec dans leurs négociations salariales.

"Nous voulons un gel des salaires. Nous n'avons pas changé de position", a déclaré vendredi le patron de Volkswagen, Bernd Pischetsrieder.

"Depuis le début, la direction empêche toute solution, en défendant bec et ongle son programme en sept points", a dénoncé à l'issue des discussions le représentant du syndicat de branche IG Metall, Hartmut Meine.

Les deux parties se retrouveront le 1er novembre vers midi, pour un sixième round sous haute tension.

La période dite de "paix sociale", qui interdit théoriquement tout mouvement de grève massive chez le constructeur, a en effet pris fin jeudi soir.

IG Metall a immédiatement annoncé plusieurs grèves d'avertissement pour "accentuer la pression sur la direction".

En guise d'avant-goût, quelque 4.000 salariés des sites VW de Hanovre, Brunswick (nord) et Kassel (centre) ont débrayé pendant près d'une heure dans la nuit du 29 octobre.

Après une pause ce week-end, d'autres mouvements sont prévus le 1er novembre pour la reprise des négociations à Salzgitter (nord) et Brunswick.

Les deux parties campent pour l'instant sur leurs positions.

La direction veut imposer un gel des salaires sur deux ans pour 103.000 de ses salariés en Allemagne avec pour objectif de réduire en plusieurs étapes la masse salariale de 30% d'ici 2011, soit 2 milliards d'euros.

La nouvelle convention salariale renégociée actuellement doit permettre d'économiser à elle seule près d'un milliard d'euros.

De son côté, la centrale syndicale qui réclamait initialement une revalorisation salariale de 4%, parle désormais de 2%. Elle exige surtout une garantie d'emplois sur dix ans.

IG Metall ne peut se permettre une défaite chez VW, dont 97% des salariés sont syndiqués, après une période difficile.

 

Il a essuyé un échec l'an dernier dans l'ex-RDA dans sa tentative d'y imposer le passage aux 35 heures. l a dû également accepter cet été chez Mercedes un vaste plan d'économies et donné son accord dans une filiale de téléphones Siemens en juin à une augmentation du temps de travail sans compensation pour éviter des délocalisations.

 

Poursuite de la grève sauvage dans l'usine de Bochum

 

La grève sauvage entamée le 14 octobre par les salariés de l'usine du constructeur allemand Opel à Bochum se poursuivait le lundi 18 en matinée, en réaction contre les dures mesures de restructuration décidées par la maison-mère, l'américain General Motors.

Les salariés se sont présentés pour le poste du matin à 06h00 , mais n'ont pas repris le travail, ont indiqué les représentants du personnel sur place. Le comité d'entreprise de Bochum, où Opel emploie 7.600 personnes, et la direction du constructeur devaient entamer des négociations lundi.

 Fait rarissime en Allemagne, les débrayages avaient commencé, jeudi, spontanément et sans consultation préalable des syndicats, après l'annonce par General Motors Europe d'un plan d'austérité prévoyant 10.000 suppressions d'emplois au sein d'Opel.

La mobilisation s'était ensuite poursuivie pendant le week-end. Dans la nuit de dimanche à lundi, quelque 300 salariés ont campé devant les grilles de l'usine.

Le patron de GM Europe, Fritz Henderson, a menacé les salariés de Bochum d'une fermeture pure et simple, tout en écartant que celle-ci puisse avoir lieu "avant 2006". Selon le Welt am Sonntag, GM prévoit, dans le cadre d'un plan de crise, de transférer dans des sociétés spécialement créées pour l'occasion les 10.000 emplois menacés. Ces salariés auraient ainsi un emploi garanti pendant deux ans, en échange d'une baisse de 30% de leur salaire.

Une telle externalisation "n'est qu'un moyen de retarder la mise au chômage" du personnel, rétorquait dimanche devant les micros à Bochum Annegret Gaertner, porte-parole des apprentis. "Nous lutterons pour chaque emploi. La détermination est très grande", a-t-elle ajouté.

 

500 postes supprimés chez Saab

 

Saab devra supprimer 500 postes dès le 15 octobre dans le cadre du plan massif de réductions d'effectifs annoncé par la division européenne de General Motors. La restructuration concernera 300 postes à la production et 200 postes administratifs.

Saab, basé à Trollhattan dans l'ouest de la Suède, emploie environ 6.000 personnes.

 

KarstadtQuelle compte supprimer 5.500 emplois

 

La direction du groupe de distribution en difficulté KarstadtQuelle et le syndicat des services Verdi ont annoncé jeudi s'être mis d'accord sur un programme d'économies comprenant 5.500 suppressions d'emplois devant permettre une réduction des coûts de 760 millions d'euros.

L'accord prévoit également un gel des salaires pendant trois ans.

Karstadt, emploie actuellement 100.000 personnes environ.

 

General Motors :

Suppressions d'emplois en Europe

 

Le numéro un mondial de l'automobile General Motors s'apprête à annoncer des suppressions d'emplois massives dans ses activités déficitaires en Europe, qui suscitent des inquiétudes politiques grandissantes notamment en Allemagne où le chômage est déjà très élevé.

Selon la presse allemande, le groupe américain pourrait annoncer dès le 14 octobre la suppression au total d'entre 10.000 et 12.000 postes, soit un sixième des emplois sur le continent, aucun site ne devant être épargné.

Selon les syndicats, à terme l'américain envisagerait également de fermer une ou plusieurs usines en Allemagne d'ici 2009 ou 2010.

L'usine Opel de Bochum et ses 6.000 salariés serait aussi menacée, selon les syndicats.

L'affaire a pris une dimension politique en Allemagne, où les plans sociaux ou menaces de réductions d'effectifs se multiplient ces derniers mois, en particulier dans le secteur automobile. VW a ainsi menacé de supprimer 30.000 emplois faute d'accord sur un vaste plan d'économies.

 

Royal et Sun va délocaliser 1.100 emplois en Inde

 

L'assureur Royal & Sun va délocaliser 1.100 postes en Inde, devenant ainsi le dernier établissement financier britannique en date à transférer une partie substantielle de ses emplois en Asie pour profiter d'une main d'oeuvre à bien meilleur prix et réduire ses coûts.

Les emplois concernés représentent 10% de l'effectif total du groupe et seront délocalisés au cours des deux prochaines années.

Les postes transférés se trouvent dans les centres d'appel ainsi que dans les services administratifs et de traitement.

Les postes seront transférés dans un premier temps à Bangalore, dans le sud de l'Inde, où sont concentrées d'importantes activités de haute technologie et de services de back-office, mais l'ouverture à terme d'un deuxième site n'est pas exclu.

 

Bank of America supprimera 4.500 emplois

 

Bank of America a annoncé le 7 octobre qu'elle supprimerait encore 4.500 emplois, soit 2,5% de ses effectifs, en raison d'une simplification des opérations faisant suite à l'acquisition de FleetBoston Financial.

La banque emploie actuellement 178.000 personnes.

 

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