Le Medef et les restructurations ou n’ayez plus peur nous pensons a vous

 

Le Medef souhaite mettre en place des procédures afin de traiter le "plus en amont possible" les évolutions des effectifs, a indiqué mardi sur radio Classique Denis Gautier-Sauvagnac, chef de la délégation patronale pour les négociations sur le traitement social des restructurations.

 

"L'intérêt c'est de voir comment nous pourrions mettre en place ensemble une procédure d'adaptation des effectifs des entreprises qui, prise le plus en amont possible, limite au maximum les drames humains qu'elle entraîne", a indiqué M. Gautier-Sauvagnac au lendemain de l'ouverture de ces négociations. Ces procédures pourraient être contractuelles, a-t-il estimé.

 

"Il faut une prise de conscience pour que l'on sache que les restructurations d'entreprises c'est quelque chose (...) qui fait partie d'une évolution normale depuis que le monde est monde, l'important c'est d'en assurer le traitement social", a-t-il ajouté.

 

Pour cela, "il ne suffit pas de payer, il faut former, il faut assurer l'employabilité des salariés, il faut préparer les salariés à une certaine mobilité".

 

"La difficulté, c'est que lorsque vous annoncez à l'avance que là où vous employez tant de personnes il y en aura moins dans un an, dans deux ans ou dans trois ans, vous créez immédiatement un traumatisme, vous mettez en difficultés l'établissement concerné, vous affolez une région donnée, alors même que vous essayez de vous donner le temps de prévenir le mieux possible les conséquences de cette évolution", a fait valoir M. Gautier-Sauvagnac.

 

Il a appelé à la "responsabilité des organisations syndicales qui doivent expliquer que l'emploi ça ne consiste pas à naître, vivre, travailler et mourir au même endroit, qu'il y a des évolutions inéluctables, qu'il faut les prendre en compte".

 

Un vaste programme que Réso ne partage pas. A vos plumes

 

Le Medef veut présenter un plan en faveur des jeunes

 

Le Medef présentera le mardi 18 mars lors de la conférence nationale sur l'emploi un "plan de mobilisation" des entreprises pour l'emploi des jeunes.

 

Le Medef "participera pleinement à cette réflexion" où il présentera "un plan de mobilisation des entreprises en faveur de l'emploi des jeunes", a souligné M. Seillière. (Sans commentaires ??)

 

Par ailleurs, Le ministre des affaires sociales, François Fillon, réunit pour parler de l'emploi et de la formation professionnelle les confédérations syndicales, les organisations patronales ainsi que l'UNAPL (professions libérales) et la FNSEA, le même jour.

 

Qualifiant l'emploi des jeunes de "priorité sociale fondamentale", M. Seillière précise que les entreprises vont se mobiliser "sur la base des dispositions nouvelles, notamment le contrat jeune". (Après le traitement social des restructurations. Le travail des jeunes.)

"Nous lancerons aussi les démarcheurs sur le terrain auprès de 200.000 entreprises pour les inciter à signer des contrats d'alternance, permettant aux jeunes de combiner formation et activité en entreprise", ajoute M. Seillière.

 

Décidément il faut acheter sur vos économies des mouchoirs à notre cher Baron.

 

Notre cher baron, Ernest-Antoine Seillière a exprimé mardi son "insatisfaction" quant aux "imprécisions" entourant l'allongement de la durée de cotisation, à l'issue d'une rencontre bilatérale avec les ministres des Affaires sociales et de la Fonction publique.

 

"Il y a (dans le projet de réforme des retraites du gouvernement) un certain nombre d'éléments favorables mais il y a aussi, bien entendu, de grandes insatisfactions, notamment du fait que nous n'avons aucune précision sur l'allongement de la durée de cotisation qui est le centre de la réforme".

 

Il a demandé au gouvernement de répondre à "deux questions simples": "l'allongement de la durée de cotisation nécessaire, mise en oeuvre dans tous les pays qui nous entourent, c'est quand et c'est combien ?".

 

"C'est combien de trimestres (supplémentaires) et à partir de quelle année", a-t-il détaillé. "Nous avons besoin d'une décision, à partir de laquelle nous pourrons négocier dans les entreprises et dans les branches et à l'interprofessionnel pour les retraites complémentaires, les adaptations souhaitables" concernant notamment la pénibilité et les longues carrières.

 

"Toutes ces adaptations sont la contrepartie d'un allongement de la durée de cotisation daté, décrit, précis. S'il n'y avait pas cette décision, alors nous serions dans l'expression d'une intention de réforme avec report à plus tard et ce serait finalement n'avoir pas osé", a estimé M. Seillière.

 

François Fillon "nous a entendus mais nous n'avons pas de certitude sur le fait qu'il nous ait écoutés au point de décider", a-t-il ajouté.

 

S'agissant de "l'équité" entre les régimes du public et du privé, le président du Medef a estimé que de "grands pas en avant" avaient été faits mais qu'il "subsiste encore des inégalités fortes": le calcul de la retraite des fonctionnaires se fait sur les six derniers mois de salaire (contre les 25 meilleures années dans le privé) et le mode d'indexation des pensions (sur les salaires et non sur les prix comme dans le privé).

 

Commentaire de notre ami lulu

 

Bah voyons. Pendant qu’on y est autant ne plus verser de pension a ces manants. Ils ont qu’à faire des heures sup. pour ce payer un bon fond de pension

Francis Mer: vers une accélération des réformes si l'économie va mieux

Ou comment pressuriser les français tous en privilégiant les plus riche

 

L'amélioration de la conjoncture devrait se traduire pas une accélération des réformes, y compris dans le sens de mesures pas forcément populaires, a laissé entendre le ministre de l'Economie Francis Mer qui souhaite que Bercy soit à la pointe du changement.

Le ministre, qui était l'invité du Grand Jury RTL-Le Monde-LCI, a estimé d'abord que "l'essentiel des conséquences économiques négatives de la crise en Irak est derrière nous", et qu'en tous cas "le marché a tranché" en ce sens, avec la remontée des bourses et du dollar, et la baisse du pétrole.

Puis il a évoqué les réformes en cours. Il a confirmé l'harmonisation des durées de cotisation public-privé, mais suggéré un allongement de celles-ci

: "Aux alentours de 2008, on doit avoir la capacité de montrer aux Français que, au moins sous l'angle des durées de cotisations, nous avons rétabli une situation normale compréhensible par tout le monde", et "en même temps, c'est-à-dire cette année, que nous sommes dans un monde où l'espérance de vie augmente considérablement, et que l'on peut en gros partager (celle-ci) en deux tiers au travail, un tiers à la retraite".

M. Mer a par ailleurs confirmé une prochaine accélération de la diminution du nombre de fonctionnaires, soulignant, sans attaquer ceux-ci personnellement, le potentiel d'amélioration des performances considérable" dans la Fonction publique.

Tout en soulignant que le non-remplacement d'environ 1.000 fonctionnaires partant en retraite cette année était "symbolique", M. Mer s'est refusé à chiffrer l'accélération du mouvement pour cette année. Dans son propre ministère cependant, il a confirmé sa volonté de ne pas remplacer une personne sur deux partant en retraite, comparant l'avancée des réformes à Bercy à "un rouleau compresseur".

Par ailleurs, M. Mer n'a pas exclu une future hausse de la Contribution sociale généralisée (CSG) : "On ne dit pas Fontaine je ne boirai jamais de ton eau" a indiqué le ministre, ajoutant aussitôt "qu'aujourd'hui" il est "absolument contraire aux lignes politiques" du gouvernement de le faire.

M. Mer a par ailleurs laissé entendre que le taux de rémunération du Livret A serait baissé à terme, même si ce n'est pas "à l'ordre du jour" pour éviter d'adresser un mauvais signal aux épargnants.

Le ministre de l'Economie, en revanche, a indiqué que deux mesures plus libérales n'étaient pas abandonnées : de nouvelles modifications d'allègement de l'Impôt de solidarité sur la Fortune (ISF) pour "changer tout ce qui est contraire à l'entreprise".

M. Mer a enfin indiqué que les privatisations n'étaient que reportées à cause de la conjoncture. "Il est hors de question que je cherche à privatiser pour privatiser, par idéologie", mais, "lorsque le marché sera prêt à payer ce qu'il doit pour les actions qu'on offrira, je privatiserai, plus ou moins largement" a-t-il conclu.

Le Medef juge nécessaire une simplification du code du travail

(Où une couche supplémentaire pour faire bonne mesure)

 

Ernest-Antoine Seillière, a insisté mardi 7 septembre sur la nécessité de simplifier "d'urgence" le code du travail en France, en réaffirmant que les entreprises, notamment les PME, se sentaient incomprises du gouvernement Raffarin.

"La simplification du code du travail, la nécessité de son allègement, sa modernisation sont trois thèmes sur lesquels le ministre se dit décidé à avancer", a-t-il dit à l'issue d'un entretien de plus de deux heures avec le ministre délégué aux Relations du travail, Gérard Larcher.

"Nous espérons vivement que le ministre sera capable de présenter au gouvernement un certain nombre d'initiatives dans ce domaine", a ajouté le président de l'organisation patronale.

"La complexité, la lourdeur, les interdits, les caractères souvent de sanction pénale (du code du travail) sont une préoccupation pour toutes les entreprises de notre pays, notamment pour les PME", a-t-il souligné.

"Les entreprises de notre pays attendent maintenant depuis mai 2002 que l'on prenne des mesures sur les sujets essentiels de la simplification du code du travail, de sa modernisation, sur la liberté dans les entreprises sur les 35 heures, qui permette au contrat de se substituer à la loi.

"Sur ces sujets, jusqu'à présent, on n'a rien fait et nous demandons d'urgence que l'on agisse."

"Je ne peux pas dire que, pour l'instant, nous ayons de la part du gouvernement un écho sur nos propositions", a-t-il ajouté en parlant de la remise en cause des 35 heures.

 

Et après cela ont dira qu’à résistance sociale nous ne sommes jamais content

 

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