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Alors que les syndicats des fonctionnaires appellent à la grève jeudi contre la Révision générale des politiques publiques (RGPP),il estime que le gouvernement n'est animé que par la seule volonté de "faire des économies". "On n'est pas contre une réforme. Mais "le gouvernement a préféré avancer en catimini en faisant appel à des cabinets privés plutôt qu'en consultant les partenaires sociaux. Le résultat, c'est que la seule logique qui apparaît dans tout ça, c'est de faire des économies pour se mettre dans les clous européens des réductions de dépenses publiques". "Les fonctionnaires sont très conscients des conséquences sur leur statut et sur les effectifs. Mais ils ne sont pas les seuls concernés. Les salariés du privé, ce qui leur importe, c'est de savoir si demain ils vont avoir une école publique ou des transports accessibles à tous", souligne-t-il. "Or, avec la Révision générale des politiques publiques, rien n'est moins sûr". Alors qu'une nouvelle journée d'action est prévue le 22 mai contre le projet de réforme des retraites, FO appelle ses adhérents à contester dès ce jeudi le passage à 41 ans de cotisation. "Nous n'avons pas renoncé à faire bouger le gouvernement sur cette question", déclare M. Mailly. Selon lui, "rester à 40 ans ne coûterait que quatre milliards d'euros d'ici 2020, c'est tout à fait finançable". "C'est donc une histoire de choix politique".
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