Guatemala : Alvaro Colom préside l’ouverture d’une conférence syndicale internationale contre l’impunité
La CSI et ses organisations régionales ORIT et CLAT, en collaboration avec la Fédération internationale des ouvriers du transport (ITF) et les principales confédérations syndicales du Guatemala, CGTG et CUSG, organisent une conférence syndicale internationale majeure, les 29, 30 et 31 janvier, à Guatemala City, sur le thème de la lutte contre l’impunité. ….Lire la suite http://www.ituc-csi.org/spip.php?article1763&lang=fr
Algérie : Les fonctionnaires Éducation nationale rejettent l’avant-projet de statut
Les fonctionnaires de l’éducation considèrent que la grille des salaires proposée sera sans effet si leurs revendications ne sont pas prises en ligne de compte. Ces fonctionnaires contestent notamment le changement d’appellation de « conseiller d’orientation scolaire et professionnelle (COSP) » à celle de « conseiller d’orientation et de guidance scolaire (COGS) ». Leur crainte : la disparition des conseillers d’orientation scolaire et professionnelle ainsi que les spécialistes psychotechniciens. Ils estiment « aberrant » le fait que les conseillers OGS ne seront pas concernés par l’orientation des élèves, ni de participer aux différentes commissions d’orientation. De même qu’ils trouvent « inconcevable » le fait de renommer, s’agissant de l’intégration dans les nouveaux grades, un conseiller principal en conseiller tout court pour ensuite postuler pour le grade de conseiller principal par voie de concours. A ce titre, l’UNPEF suggère de garder telles quelles les anciennes appellations et que les conseillers d’OSP resteront comme tels ou intégreront directement le grade de conseiller d’OGS. Les fonctionnaires de l’éducation proposent aussi à ce que le conseiller principal d’orientation ait la possibilité d’accéder à d’autres corps, notamment comme directeur d’école d’enseignement moyen, directeur des études dans les lycées et directeur de lycée. Mais également créer des grades spécifiques pour les conseillers principaux, tels que conseiller spécialisé dans la recherche, conseiller spécialisé dans la prise en charge psychologique des élèves... Pour la classification, ils revendiquent de faire porter le point indiciaire qui est de 45 DA à plus de 80 DA et de choisir la classification suivante : la 13 pour le conseiller d’orientation scolaire, la 14 pour le conseiller principal d’orientation, la 15 pour l’inspecteur d’orientation et la 16 pour l’inspecteur principal d’orientation. (Voir texte)
Solidarité avec Evo Morales .......Lire la suite
Evo Morales veut renforcer les syndicats et le rôle de l'État
Le président bolivien Evo Morales a annoncé dans un discours, qu'après deux années à la tête de ce pays andin, son objectif serait de renforcer le pouvoir des syndicats ainsi que le rôle de l'État. Premier président indien à parvenir à la présidence de la Bolivie, Evo Morales a donné devant le parlement les grandes lignes de ses trois prochaines années de mandat, continuant sur la voie antilibérale et «anticoloniale». M. Morales, qui a surtout le soutien des paysans indiens de l'altiplano, veut se rapprocher des syndicats qui manifestaient encore le 22 janvier 2008 à La Paz pour réclamer des augmentations de salaires. Le dirigeant socialiste, admirateur du président vénézuélien Hugo Chavez, a annoncé aussi un renforcement du rôle de l'Etat dans l'économie bolivienne et sa volonté de poursuivre ses réformes politiques et sociales «malgré la résistance des forces conservatrices qui veulent revenir au passé». Le gouvernement se heurte particulièrement au gouverneur libéral de Santa Cruz, Ruben Costas, qui est à la tête de la région économique la plus riche du pays. L’État bolivien contrôle aujourd'hui 21% de l'économie et le gouvernement voudrait que la participation de l'État puisse atteindre environ 30% du PIB.
Belgique : Les syndicats de la SNCB opposés au service minimum
L'imposition d'un service minimum en cas de grève n'est pas réalisable à la SNCB, ont affirmé le 20 janvier 2008 les syndicats de la compagnie ferroviaire, confirmant le point de vue formulé par la nouvelle ministre en charge des Entreprises publiques, Inge Vervotte. Selon Jos Digneffe de la FGTB, "la ministre a bien compris qu'un service minimum n'est pas faisable à la SNCB, qui est tout à fait différente des autres entreprises publiques". "Un service minimum deviendrait un anti-service maximal, un chaos du début à la fin", a-t-il ajouté. Le ton est le même au syndicat libéral et au syndicat ferroviaire indépendant SIC. Le service minimal sera très difficile à mettre en place, a insisté Luc Pauwels du SIC. "Est-ce qu'on passera au service réduit de type dominical ou désservira-t-on seulement les grandes lignes ? En tout état de cause, ce sera une tâche gigantesque". Dans une interview accordée au Standaard et à la La Libre Belgique, Mme Vervotte a indiqué qu'elle n'était pas favorable à l'imposition d'un service minimal en cas de grève.
Accord à la Deutsche Bahn : Les conducteurs de trains gagneront plus et travailleront moins
La compagnie de chemins de fer allemande Deutsche Bahn (DB) et le syndicat de conducteurs de trains GDL se sont entendu dimanche 13 janvier sur les principaux points d'un accord tarifaire, une percée inespérée dans ce conflit qui dure depuis près de 10 mois. Les pourparlers doivent se poursuivre jusqu'à fin janvier pour mettre au clair les derniers détails. Aux termes de ce nouveau contrat salarial. Le personnel roulant s'est vu octroyer une hausse de salaire de 11 % en moyenne, échelonnée sur l'année. Dans le détail, l'accord de principe prévoit le versement d'une prime exceptionnelle de 800 euros. Les revenus doivent augmenter de 8 % au 1er mars 2008, puis encore de 3 % en septembre. En outre, le temps de travail hebdomadaire devrait être ramené de 41 à 40 heures en 2009.
Communiqué de l’Intersyndicale Autonome de la Fonction Publique d'Algérie ...Lire la suite
Suisse : Le débat sur l'avenir de La Poste s'enflamme à nouveau
Le Conseil fédéral a décidé d'ouvrir en deux phases le marché postal à la concurrence pour s'aligner, avec retard, sur le calendrier européen. Selon son projet, le monopole serait abaissé à 50 grammes d'ici à 2011, avant d'être supprimé pour l'envoi des lettres entre 2014 et 2017. La consultation s'ouvre dans un mois. Mais, déjà, les syndicats montent aux barricades. Ils estiment que la réforme entraînera une dégradation évidente des conditions de travail et ne permettra pas de maintenir un service universel sur l'ensemble du territoire, en dépit des mesures correctives envisagées. Pour l'affirmer, les syndicats s'appuient sur les résultats de l'étude privée réalisée par Plaut/Frontier Economics.
Mais, quelques jours avant Noël, l'ancien directeur de l'autorité de régulation de La Poste, Martin Kaiser, affirmait au contraire que l'ex-régie fédérale pouvait affronter la concurrence. La bataille au parlement s'annonce d'autant plus rude que La Poste tente aussi d'obtenir une licence bancaire pour financer son service des paiements, mais rencontre une forte opposition des banques. Le Conseil fédéral s'y oppose; il doute que la Poste puisse financer le service universel avec les revenus de la banque.
Transmis par notre ami bouroui mokhetar
Algérie Éducation nationale : Mouvements de grève en janvier Le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap) remet sur la table l’épineux dossier des contractuels du secteur de l’éducation. Réunis le 31 décembre 2007, soit la veille du nouvel an, les membres du conseil national du Snapap exigent, dans un communiqué rendu public hier, que ces travailleurs contractuels soient intégrés « de manière officielle et permanente », considérant que « les conditions nécessaires, dont l’expérience, sont réunies ». Ils demandent également que leur situation administrative et financière soit définitivement « assainie » de manière à ce qu’ils soient protégés de toute forme de pression et d’exploitation. Le Snapap se dit même prêt à aller vers l’organisation de mouvements de protestation conformément au droit syndical pour revendiquer les droits légitimes de ces contractuels. Mais il demande, avant tout, l’ouverture d’un dialogue avec le ministère de l’Education afin de trouver les solutions appropriées aux problèmes que vit le secteur de l’éducation. L’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation professionnelle (Unpef) exige, de son côté, « la révision de la nouvelle grille des salaires qui ne répond pas aux besoins et aspirations de la famille de l’éducation ». Elle demande dans le même sillage à ce que l’on ne sépare pas le débat sur le système indemnitaire (primes et indemnités) du statut particulier des travailleurs de l’éducation. L’Unpef, qui s’est réunie en session ordinaire le 31 décembre au lycée Hassiba Ben Bouali, attire encore une fois l’attention du gouvernement sur la cherté de la vie. Tout en applaudissant la coordination entre les différents syndicats de la Fonction publique, l’Unpef dénonce « les conditions déplorables » dans lesquelles se trouvent actuellement les travailleurs du secteur de l’éducation nationale. Comme elle déplore que les syndicats autonomes soient exclus de la préparation de la nouvelle grille des salaires. Pour ces raisons et bien d’autres, l’Unpef appelle à une journée de grève le 15 janvier pour exiger la satisfaction de toutes les revendications des travailleurs du secteur.
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