Lettre ouverte à Nicolas Sarkozy

Syndicats d'enseignants, de lycéens et d'étudiants répondent sans détour au texte-programme que leur a adressé le chef de l'État   ....lire la suite

 

Cinq syndicats de cheminots appellent à la grève le 17 octobre

 

Les syndicats CGT, Force ouvrière, Sud Rail, CFTC et CFE-CGC appellent  à une grève le 17 octobre pour "peser sur les régimes spéciaux de retraite, le fret et l'emploi" à la SNCF.

"Les fédérations de cheminots se sont réunies et se sont mises d'accord sur la nécessité de construire ensemble une mobilisation sociale de haut niveau, y compris par la grève", a déclaré Didier Le Reste, secrétaire général de la fédération CGT des cheminots, à l'issue d'une réunion intersyndicale.

"Une intervention des cheminots est nécessaire pour imposer d'autres choix en rapport avec l'intérêt général", a-t-il ajouté, sans préciser les modalités du mouvement de grève.

Didier Le Reste a précisé que les trois autres syndicats - CFDT, UNSA et Fédération autonome des agents de conduite ne fermaient pas la porte à une grève.

Il a indiqué que la question du fret se posait de manière particulièrement aiguë au moment ou se prépare le Grenelle de l'Environnement et où des modes de transport alternatif à la route sont mis en avant, comme le rail. "Le gouvernement envoie des signes négatifs à la collectivité nationale".

"On va s'inscrire dans le mouvement du 17 octobre dans un processus qui va sans doute prendre plusieurs étapes. Chaque salarié dans ce pays doit se sentir concerné", a renchéri la CFE-CGC.

 

Les syndicats de journalistes appellent à un rassemblement le 4 octobre

 

Les syndicats de journalistes SNJ, SNJ-CGT, USJ-CFDT, SJ-CFTC, SPC-CFE-CGC et SJ-FO appellent les journalistes à un rassemblement le 4 octobre à Paris pour défendre l'indépendance de la presse en France, jugeant que les "coups de boutoir" portés à la liberté de la presse se font "de plus en plus violents".

"Rarement l'indépendance des journalistes avait été autant bafouée. Rarement l'un des droits fondamentaux du citoyen, à savoir l'accès à une information honnête, complète, pluraliste et indépendante des pressions politiques, financières et commerciales, avait été autant menacé.

Les syndicats dénoncent la "mainmise" sur le secteur de "quelques grands industriels dont les liens avec le pouvoir en place ne sont plus à démontrer" et la disparition de "journaux, d'émissions, de postes de journalistes".

"Restructurations et plans sociaux se succèdent à un rythme effréné. Les pressions exercées sur les journalistes atteignent des sommets dignes d'une république bananière. Les cas de censure deviennent monnaie courante. Les rédactions sont perquisitionnées au mépris même de la loi", ajoute l'intersyndicale.

Face à cette situation d'une "extrême gravité", les syndicats de journalistes ont décidé "pour la première fois depuis 15 ans de se rassembler pour passer à l'action" et appellent les journalistes et les citoyens à "s'engager avec eux pour gagner la bataille de l'indépendance".

Ils appellent les journalistes à se rassembler le 4 octobre à 18H00 au musée social à Paris (7e arrondissement).

 

Les syndicats de Generali lancent un appel à la grève

 

Les organisations syndicales de Generali, dans un mouvement unitaire, lancent un appel à la grève le jeudi 24 mai de 14 h à 15h. Motif de ces tensions sociales : la question des salaires.

La direction, dans une mesure unilatérale, a prévu 1,3% d'augmentations générales et 1,45% de la masse salariale pour les mesures individuelles.

Les syndicats, faisant valoir « les résultats exceptionnels » de l'entreprise, ne l'entendent pas de cette oreille. Ils réclament une augmentation générale de 2,5%, un minimum annuel de 700 euros et une prime exceptionnelle de 1500 euros. 

 

Valeo Dijon: les salariés, inquiets de l'avenir du site, sont en grève

 

La production de l'usine de Dijon de l'équipementier automobile Valeo était fortement perturbée le 26 avril 2007 en raison d'un mouvement de grève des salariés, inquiets pour l'avenir de leur site menacé de fermeture.

Selon le délégué CFDT de l’entreprise, la production de l'usine, qui fabrique des antivols et des verrous pour véhicules, est stoppée "à 80%". Les salariés ont bloqué les entrées de l'usine." Une réunion entre la direction et les syndicats devait débuter à la mi-journée.

Plusieurs débrayages ont déjà eu lieu dans cette usine après la tenue d'un comité d'entreprise extraordinaire au cours duquel le Pdg de la branche "sécurité habitacle" du groupe Valeo, "n'a apporté aucune réponse aux salariés au sujet de l'avenir du site", selon l'intersyndicale FO-CFDT-CFTC.

Le personnel de Valeo Dijon, qui compte quelque 155 salariés et 50 sous-traitants et intérimaires, attend une réponse sur l'alternative présentée le 27 mars aux représentants syndicaux: "la fermeture du site en 2008" ou "sa spécialisation dans la fabrication de pièces de rechange", selon le délégué CFTC.

 

Airbus: les salariés européens se mobilisent dans toute l'Europe

 

Les salariés d'Airbus se sont mobilisés le 16 mars 2007 lors d'une journée européenne d'actions décentralisées impliquant tous les sites de l'avionneur en Europe, contre le plan de restructuration qui prévoit 10.000 suppressions d'emplois. Les manifestations, placées sous l'égide de la Fédération européenne de la Métallurgie (FEM), ont rassemblé des personnes à Hambourg, à Toulouse et à Saint-Nazaire, Nantes et Méaulte.

Une "mobilisation importante", s'est félicité son secrétaire général Peter Scherrer, qui a défilé à Paris avec une délégation belge devant le siège de la maison mère EADS.

"Nous avons démontré aujourd'hui que les salariés parlaient d'une seule voix au niveau européen Airbus est un projet européen qui exige une solution européenne", a déclaré M. Scherrer.

En Allemagne, où 3.700 suppressions de postes et la vente de deux à trois usines sont prévues, syndicats et responsables politiques ont réaffirmé leur opposition au plan de restructuration Power8. "Nous ne pouvons l'accepter", a martelé le président du syndicat de la métallurgie IG Metall Jürgen Peters.

La présidente d'IG Metall pour la région nord, Jutta Blankau, a elle réaffirmé la bonne coopération avec les syndicats français, après des commentaires critiques dans la presse allemande.

A Méaulte (Somme), où 1.300 personnes travaillent chez Airbus, l'appel à la grève de deux heures a été suivi par 80% des salariés de la production, selon FO.

Le président d'Airbus Louis Gallois a assuré sur France Info que ce site n'était "pas menacé" et avait "l'avenir devant lui". "C'est un site qui doit passer aux composites, nous souhaitons qu'un partenaire soit associé à ce passage et nous discuterons avec lui du rôle qu'il doit y jouer", a-t-il dit.

Le plan Power8 ne prévoit "pas de licenciemments secs", a-t-il rappelé.

En Espagne, environ 80% des 9.000 salariés ont participé à des rassemblements devant les sept sites Airbus-EADS-CASA, selon les syndicats.

 

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