Le gouvernement de droite suédois à l'offensive contre les syndicats
Le ministre des finances est l’un des artisans de l'affaiblissement des syndicats depuis l'arrivée au pouvoir du gouvernement de centre droit à l'automne 2006. Depuis qu'il est devenu plus cher d'adhérer aux syndicats à cause de nouvelles dispositions fiscales mises en place début 2007, environ 170 000 personnes ont quitté la confédération des employés, et LO, la confédération des ouvriers proche des sociaux-démocrates. Ces organisations ont ainsi perdu respectivement 4 % et 7 % de leurs adhérents. La stratégie du gouvernement vise à réduire la toute-puissance des syndicats, qui ont toujours été liés à la social-démocratie. Ils ont par ailleurs été mis en cause par la Cour de justice des communautés européennes, qui vient de les condamner pour avoir outrepassé les règles des négociations collectives pour empêcher une entreprise de Lettonie d'effectuer un chantier près de Stockholm en payant ses ouvriers en dessous du salaire moyen du BTP suédois. Les syndiqués suédois, qui représentent près de 80 % des salariés, sont d'autant plus sensibles à tout ce qui concerne leur pouvoir d'achat qu'ils ont dû payer le prix de la solidarité budgétaire pendant la crise du début des années 1990. Sans LO, qui avait accepté de jouer la carte de la modération salariale durant les années de crise, jamais la social-démocratie suédoise ne se serait maintenue au pouvoir durant la décennie qui a suivi la crise. Un des grands succès du gouvernement social-démocrate dans les années 1990 avait en effet été de convaincre les syndicats que les hausses du salaire nominal n'avaient aucun intérêt avec l'inflation élevée que connaissait la Suède depuis les années 1980. Les syndicats avaient accepté des augmentations de salaire très réduites, ce qui avait eu pour effet de réduire l'inflation. Le revenu disponible des ménages, qui a augmenté de 15 % entre 1991 et 2005, avait commencé par chuter de façon conséquente durant les années de crise, entre 1991 et 1995, avant de vraiment recommencer à progresser de façon notable à partir de 1999. Cette maîtrise des augmentations de salaires avait aussi donné un très gros avantage concurrentiel qui a permis à la Suède de rebondir après une décennie de vaches maigres.
Le ministre des finances est l’un des artisans de l'affaiblissement des syndicats depuis l'arrivée au pouvoir du gouvernement de centre droit à l'automne 2006. Depuis qu'il est devenu plus cher d'adhérer aux syndicats à cause de nouvelles dispositions fiscales mises en place début 2007, environ 170 000 personnes ont quitté la confédération des employés, et LO, la confédération des ouvriers proche des sociaux-démocrates. Ces organisations ont ainsi perdu respectivement 4 % et 7 % de leurs adhérents. La stratégie du gouvernement vise à réduire la toute-puissance des syndicats, qui ont toujours été liés à la social-démocratie. Ils ont par ailleurs été mis en cause par la Cour de justice des communautés européennes, qui vient de les condamner pour avoir outrepassé les règles des négociations collectives pour empêcher une entreprise de Lettonie d'effectuer un chantier près de Stockholm en payant ses ouvriers en dessous du salaire moyen du BTP suédois. Les syndiqués suédois, qui représentent près de 80 % des salariés, sont d'autant plus sensibles à tout ce qui concerne leur pouvoir d'achat qu'ils ont dû payer le prix de la solidarité budgétaire pendant la crise du début des années 1990. Sans LO, qui avait accepté de jouer la carte de la modération salariale durant les années de crise, jamais la social-démocratie suédoise ne se serait maintenue au pouvoir durant la décennie qui a suivi la crise. Un des grands succès du gouvernement social-démocrate dans les années 1990 avait en effet été de convaincre les syndicats que les hausses du salaire nominal n'avaient aucun intérêt avec l'inflation élevée que connaissait la Suède depuis les années 1980. Les syndicats avaient accepté des augmentations de salaire très réduites, ce qui avait eu pour effet de réduire l'inflation. Le revenu disponible des ménages, qui a augmenté de 15 % entre 1991 et 2005, avait commencé par chuter de façon conséquente durant les années de crise, entre 1991 et 1995, avant de vraiment recommencer à progresser de façon notable à partir de 1999. Cette maîtrise des augmentations de salaires avait aussi donné un très gros avantage concurrentiel qui a permis à la Suède de rebondir après une décennie de vaches maigres.
Les syndicats menacent de grèves le numéro deux allemand de l'énergie RWE
Les négociations salariales chez le numéro deux allemand de l'énergie RWE ont échoué et les syndicats menacent de grèves dans les centrales. "Nous nous préparons en interne à une consultation de la base et à des actions pouvant aller jusqu'à la grève", a déclaré le négociateur syndical, Karl-Heinz Römer. Il s'agirait alors de la première grève de l'histoire de RWE. Si les discussions sont encore en cours dans les autres groupes énergétiques allemands, EON et Vatenfall, elles ont échoué chez RWE, où elles concernent 35.000 salariés. Les syndicats Verdi et IG BCE demandent en effet 8% de hausse de salaires quand la direction en propose 3% avec des primes.
Alitalia: les syndicats menacent d'appeler à la grève à Noël
Les syndicats d'Alitalia SpA (AZA.MI) ont menacé d'appeler à la grève durant la période des congés de Noël s'ils ne sont pas invités par le gouvernement italien à prendre part aux discussions sur l'avenir de la compagnie aérienne. "Si le gouvernement devait prendre une décision sans nous convoquer, nous serions contraints de réagir très fortement", ont indiqué les syndicats durant une conférence de presse. Les syndicats veulent connaître les détails des offres d'achat préliminaires dont fait l'objet Alitalia de la part d'Air France-KLM et d'Air One. L'Etat a mis en vente sa participation de 49,9% dans Alitalia. Compte tenu des divisions au sein du gouvernement italien, Alitalia a dû reporter, une réunion de son conseil d'administration qui devait aboutir au choix du repreneur de la compagnie aérienne en difficulté
18.000 Belges ont défilé le 15 décembre 2007 pour demander plus de pouvoir d’achat sur fond de blocage politique à l’appel des trois principaux syndicats du pays et arpenté les rues de Bruxelles pour exiger une hausse de leur pouvoir d’achat, entamé par une augmentation des prix de l’essence et de la nourriture. Les manifestants ont aussi réclamé une sécurité sociale forte et fédérale. Des initiatives que la crise institutionnelle empêche de prendre. «Cette manifestation permet de tirer le signal d’alarme», a souligné le secrétaire général de la CSC, Claude Rolin qui défilait avec ses homologues du FGTB (mouvements socialistes) et du CGSLB (libéral). Ces confédérations qui comptent au total 3 millions d’adhérents (sur 10,5 millions de Belges), font partie des rares organisations réellement nationales du royaume, contrairement aux partis politiques divisés entre Wallons et Flamands. «Les syndicats disent clairement au monde politique et économique qu’il faut renforcer garder une sécurité sociale fédérale solidaire, c’est un appel à la raison», estime le patron de la CSC. Ainsi parmi les revendications des Flamands pour obtenir plus d’autonomie, figure notamment une scission de la sécurité sociale belge. «Il est urgent de s’occuper des vrais problèmes et de rétablir la confiance entre tous les citoyens du Nord et du Sud» souligne la secrétaire de la FGTB. «Cette crise [politique] n’entame pas que notre patience, elle coûte très cher à la collectivité», a ajouté Anne Demelenne. La Commission européenne a averti en début de semaine qu’une prolongation du blocage politique pourrait avoir des conséquences négatives sur la croissance du royaume.
Allemagne : Accord sur les salaires entre la Deutsche Bahn et certains syndicats
La compagnie nationale des chemins de fer allemands, Deutsche Bahn, et ses principaux syndicats, regroupés au sein de Transnet et GDBA, ont annoncé un accord cadre sur les salaires valable jusqu'en 2010. L'accord prévoit des augmentations de salaire de l'ordre de 10% d'ici à 2010. Transnet et GDBA représentent la plupart des 190.000 salariés de la Bahn, mais quelque 34.000 conducteurs de trains et membres du personnel roulant du syndicat, appartenant au petit syndicat GDL, font cavalier seul depuis plus de 3 mois et refusent les offres d'augmentation avancées par la Bahn.
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