Manifestation pour la défense de l'emploi, le 16 décembre à Évreux
La CGT et FO appellent à manifester le 16 décembre à Évreux pour dénoncer la suppression de 8.000 emplois en cinq ans dans l'Eure. Un rassemblement est prévu devant la bourse du Travail à partir de 10h puis défileront jusqu'au siège départemental du Mouvement des entreprises de France (MEDEF). "Depuis de trop nombreuses années maintenant, le département de l'Eure connaît une casse de l'emploi industriel sans précédent. Les dernières entreprises touchées par ces annonces ne font que confirmer nos inquiétudes quant à l'avenir du tissu industriel dans le département", dénoncent la CGT et FO de l'Eure. Les syndicats citent notamment les "dernières annonces", chez Metzeller à Charleval (360 emplois supprimés), Cadenci Innovation à Saint-Marcel (210 licenciements), Georgia Pacific à Brionne, (170 suppressions de postes), Eclair Prym à Bernay (48 nouveaux licenciements), et Mecanic Routage à Evreux (50 postes supprimés au moins). FO et la CGT appellent "l'ensemble des salariés, actifs, chômeurs et retraités du département, à se mobiliser pour exiger l'arrêt des licenciements, le maintien des sites menacés de fermeture, l'arrêt de la casse de l'emploi dans l'Eure", ainsi que "la mise en place d'une politique industrielle permettant de maintenir et défendre l'emploi".
Lundi 4 décembre à partir de 15h30 Appel à manifestation de l'Intersyndicale de l’usine INEOS de Sarralbe (57) pour défendre la chimie en Moselle ...lire la suite
Les ouvrières des usines Dim manifeste devant le siège
« Qu'ils nous foutent dehors dignement », les ouvrières des usines Dim, en blouse de travail rose ou bleu, ont du mal à cacher leur rancoeur: Des manifestants, en majorité des femmes, sont restés cinq heures devant le siège de Dim le 29 novembre à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), où se négociait un plan social de 450 suppressions de postes. Après que le groupe DBApparel, qui possède les marques Dim et Playtex, a été vendu par Sara Lee au fonds d'investissement américain Sun Capital Partners en novembre 2005, la direction a annoncé le 15 mai dernier la fermeture d’un des sites de production (Château-Chinon dans la Nièvre) et la suppression de 450 postes sur 2.500 en France, dont quelque 400 chez Dim. Une intersyndicale CGT, CFDT, CFE-CGC, FO, UNSA devait remettre une série de contre-propositions au plan de sauvegarde de l'emploi, qualifié de "minimaliste" par les syndicats. Il prévoit notamment des mesures de départ en préretraite avec 70% du salaire net. Les licenciements doivent être notifiés entre février et avril 2007.
Manifestation des « Saint-Gobain » de la Courneuve
Des salariés du site Saint-Gobain de La Courneuve (Seine-Saint-Denis) ont manifesté devant le siège du groupe, à la Défense, à l’occasion d’une réunion du comité de groupe, pour montrer leur opposition à la fermeture de leur usine et réclamer l’amélioration du plan social. C’est en juin dernier que la branche des abrasifs de Saint-Gobain a annoncé la suppression de 26 postes administratifs sur le site de Conflans-Sainte-Honorine et la fermeture de l’établissement de La Courneuve (117 salariés) qui fabrique des meules abrasives. En 2003, la direction a délocalisé la fabrication d’un produit vers la Pologne, ce qui a porté un rude coup à l’usine. Aujourd’hui, la totalité de l’activité est délocalisée vers l’Allemagne, l’Angleterre, les États-Unis, le Brésil, la Pologne. Début septembre, la direction a lancé la procédure d’information consultation du comité d’entreprise, tandis que les salariés se sont mobilisés à plusieurs reprises. La CGT exige le « maintien de l’activité dans une ville où le taux de chômage est de 20 % ». Le syndicat, qui recense 26 malades de l’amiante parmi le personnel, réclame aussi une préretraite amiante à partir de cinquante ans, sur le modèle de ce qu’ont obtenu les ouvriers d’Alstom à Saint-Ouen, ce qui permettrait d’embaucher des jeunes des cités populaires. De nouvelles négociations sur la fermeture auront lieu à la fin du mois de novembre 2006.
Fonctionnaires: journée de grève et d'action le 30 novembre
CGT, FO, CGC, FSU et UNSA appellent à une journée nationale d'action et de grève, le 30 novembre prochain, pour protester contre les suppressions de postes, et demander une hausse des salaires et une refonte de la grille indiciaire. Les fédérations CGT, FO, CFDT, UNSA, CFTC de la Direction générale des impôts (DGI), ainsi que la SNUI, appellent à cesser le travail le même jour pour dénoncer les restructurations à la DGI, qui ont notamment conduit à la suppression de 6.000 postes ces trois dernières années. Dans la Fonction publique en général, les fédérations des fonctionnaires, CGT, FO, CGC, FSU et UNSA, estiment dans un communiqué commun, que "la situation faite aux salaires des personnels (...) est profondément inacceptable". Les syndicats affirment que les fonctionnaires ont perdu 5,6% de leur pouvoir d'achat depuis 2000. Les syndicats dénoncent également la poursuite d'une "politique déterminée de suppressions d'emplois", avec à la clé "une réduction d'au moins 15.000 emplois qui est programmée pour 2007, cinquième année consécutive de baisse des effectifs". "Rien ne justifie cette politique de coupes sombres qui met les établissements en grandes difficultés, tant pour le service rendu aux usagers que pour les conditions de travail des personnels", estiment les syndicats.
Les agents des impôts fortement mobilisés contre des suppressions d'emploi
Les agents des impôts se sont fortement mobilisés lors de la journée de grève du 14 novembre 2006, à l'appel de six organisations syndicales, pour dénoncer des suppressions d'emplois, la dégradation de leurs conditions de travail et une nouvelle gestion du personnel. Les 75.000 agents étaient appelés à dénoncer un projet de réforme visant, selon les syndicats, à remettre en cause au niveau local le principe des mutations à l'ancienneté, revenant à "développer l'arbitraire". Des rassemblements ont eu lieu à Paris, Lyon, Marseille, Aix, Caen, Nantes, Quimper, La Roche-sur-Yon. Une pétition réunissant 35.000 signatures a été remise au directeur général des Impôts, "contre la mise en oeuvre de cette nouvelle gestion du personnel", demandant le retrait du projet. Les organisations syndicales dénonçaient également les 4.856 suppressions d'emploi subies par la DGI en 5 ans, dans le cadre de la réduction des effectifs des fonctionnaires. Enfin, les grévistes reprochaient à la direction sa "logique de statistiques", qui "pousse à faire du chiffre" au détriment de "la qualité du service".
Les postiers en grève contre la libéralisation du courrier
A l'appel de la CGT, Sud, FO, CFDT et CFTC, CFE-CGC les 300.000 postiers français ont marqués une journée de grève nationale le 14 novembre 2006 pour protester contre le projet européen de libéralisation totale du courrier, et pour des revendications plus globales sur l'emploi et le service public. Plusieurs manifestations ont eu lieu en régions. Les syndicats exigent du gouvernement qu'il s'oppose aux "oukases" de la Commission européenne, qui a présenté en octobre un projet de libéralisation totale du courrier, comprenant l'ouverture à la concurrence du courrier ordinaire d'ici 2009. Unanimes contre le projet de directive européenne, les syndicats entendent en profiter pour avancer chacun des revendications spécifiques restées jusqu'ici sans effet. La CGT, Sud, FO, CFTC et CFE-CGC vont protester contre la remise en cause par Bruxelles de la distribution du livret A, du régime spécial des retraites des postiers, et de la garantie financière illimitée assurée par l'Etat, et vont insister sur la sauvegarde de l'emploi et la dégradation du service public. La CFDT réclame en sus la revalorisation des "compléments-Poste", suppléments de salaires accordés aux salariés de La Poste dans certaines conditions, et l'ouverture de négociations locales sur les conditions de travail. Une réunion organisée avec la direction dans le cadre du préavis de grève a échoué le 24 novembre.
La CGT menace de poursuivre le mouvement social à la SNCF
Le secrétaire général de la Fédération CGT des cheminots a laissé entendre que la grève à la SNCF, le 8 novembre, pourrait avoir des suites en l'absence de négociations avec la direction de l'entreprise publique. "Le dialogue social n'a pas été productif. J'attends que dans le courant de la journée, la direction puisse nous donner un certain nombre de réponses et d'engagements sur les revendications qu'elle connaît depuis des mois", a déclaré Didier Le Reste sur France Info. "Si nous n'avons pas dans la journée des réponses claires de l'entreprise sur des dossiers qu'elle maîtrise, voire des engagements pour ouvrir d'autres négociations, nous prendrons avec les fédérations syndicales engagées un certain nombre de dispositions. Je le dis, il y aura des suites au mouvement." Les revendications mises en avant par les six syndicats sur huit qui ont appelé à la grève portent sur les salaires, l'emploi, le fret et les restructurations. Le secrétaire général de la CGT Cheminots ne s'est pas pour autant engagé sur une grève illimitée. "Pour le moment, la grève n'est pas reconductible dans sa forme, a-t-il expliqué. "Je le redis: s'il n'y a rien côté direction, si c'est silence radio, la CGT sera à l'initiative des suites à ce mouvement", a-t-il ajouté. Didier Le Reste s'est défendu de mener une grève contre la nouvelle présidente de la SNCF, Anne Marie Idrac. Nommée en juillet à la tête de l'entreprise, celle qui fut secrétaire d'Etat aux Transports du gouvernement Juppé lors de la grande grève de 1995 à la SNCF, a parlé de "guerre froide" ou de "mur de Berlin" pour caractériser le dialogue social à la SNCF. Didier Le Reste a jugé ces propos "déplacés et insultants vis-à-vis des syndicats et d'une partie de la direction qui oeuvre depuis quelques années à l'amélioration du dialogue social." "Pour une présidente de la SNCF, elle a sérieusement déraillé ce coup-là", a estimé le syndicaliste, reprenant une expression déjà employée par Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT.
La Poste: grèves et manifestations le mardi 14 novembre
Les syndicats de La Poste appellent l'ensemble des postiers à une journée d'action avec grèves et manifestations le mardi 14 novembre "contre la libéralisation postale, pour le service public, les salaires et l'emploi", a annoncé vendredi la CGT Poste. Selon la CGT, les Fédérations CFDT, CFTC, FO et SUD "appellent également à la grève ce même jour". Les syndicats de La Poste avaient déjà annoncé mardi une semaine d'actions avec manifestations à partir du 13 novembre pour protester contre les "oukases" de la Commission européenne, qui a présenté mercredi un projet de libéralisation totale du courrier. Ils avaient alors indiqué réfléchir "à l'organisation d'une grève nationale avec arrêts de travail", ce qu'ils ont décidé de faire le 14 novembre, selon la CGT.
Six fédérations de cheminots confirment l’appel à la grêve à la SNCF le 8 Novembre
Six fédérations de cheminots (FO, CGT, CFTC, Sud-Rail, CFE-CGC, FGAAC) ont confirmé leur appel à la grève, le 8 novembre, pour dénoncer les restructurations au sein de l’entreprise, la situation du fret, ou encore réclamer une revalorisation des salaires. "Les incessantes restructurations, réorganisations, filialisations qui menacent l’avenir même du service public SNCF, les importantes suppressions d’emplois, la situation catastrophique du fret (...), les revendications salariales", ou encore "l’inquiétude sur le régime spécial et les retraites (...) ont été les axes essentiels développés par nos fédérations", lors de rencontres avec la direction depuis la fin du mois d’août, rappellent les syndicats dans une lettre ouverte adressée à la présidente de l’entreprise."Unanimement, les fédérations syndicales ont convenu dans un communiqué commun que vous n’aviez pas répondu à leurs demandes ". "Il n’y a aucune fatalité à ce que la grève ait lieu le 8 novembre. La balle est dans votre camp, il vous appartient de faire qu’il en soit autrement". Dans l’attente, ils appellent "leurs militants et syndiqués à poursuivre la construction de la mobilisation pour réussir une participation massive des cheminots dans la grève du 8 novembre".
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