Naissance et
décès dune compagnie aérienne à la fin du XXème siècle
En 1987
naissait air liberté, cette compagnie charter voulait concurrencer Air France
lors de la libéralisation du marché aérien.
En 1991,
AOM a vu le jour en fusionnant plusieurs autres charters.
En 1996 à
lieu le premier dépôt de bilan pour Air Liberté. La compagnie est rachetée en
1997 par British Airways qui possède déjà la compagnie de lignes régionales
TAT.
En 1999,
AOM est vendu à Swissair et à la société du patron du MEDEF qui prennent en
mains le destin dAir Liberté, dAOM et
dair littoral.
Mais en
2000, Swissair, en quasi faillite, et Marine Wendel jettent léponge. Jean
charles Corbet est désigné, avec laval du ministre du transport de lépoque
jean-Claude Gayssot pour prendre en main le destin de lensemble AOM-Air
Liberté sous lappelation AIR LIB. Un plan social prévoit à lépoque 1400
licenciements. Air littoral de son coté, est restructur et poursuit son
activité.
En janvier
2002, Air LIB. Reçoit un prêt parapublic de 30,5M deuros.
En juin
2002 changement de ministre. Le PDG dAir LIB. Change de stratégie et veut
créer une compagnie à bas coup.
En octobre
2002, rejet du plan CORBET (PDG) qui prévoit 500 licenciements.
En
novembre, Imca fait son apparition à la
veille de léchéance dun ultimatum du gouvernement.
Le 6
février 2003 le gouvernement retire la licence de vol dAir LIB.
Bassin Lorrain
La fermeture annoncée de tout le bassin houiller de lorraine pour
2005 et la suppression ou reconversion de 5000 emplois après les fermeture des
sites métallurgique démontre une fois de plus la difficulté pour notre pays de
mettre en place une véritable politique industriel.
Un peu dhistoire
Le gisement houiller de Lorraine, situé au nord-est de la Moselle,
est exploité depuis le milieu du XIXème siècle. Il a contribué à la mise en
place d'un ensemble urbain de plus de 170.000 habitants avec sa capitale
Forbach. Après la Seconde Guerre mondiale, et en relation avec la
nationalisation des Houillères du Bassin de Lorraine (HBL), la production a
fortement augmenté pour atteindre 15 Millions de tonnes de charbon en
1954.
La zone exploitée couvrait environ 250 km² avec des réserves
estimées à 3 milliards de tonnes. L'ennui, c'est que le charbon de qualité est
en profondeur. Pourtant, la présence de veines épaisses et la dureté de la
houille ont permis une mécanisation poussée avec utilisation de haveuses. Les
rendements atteignaient des chiffres
records pour
l'Europe, dépassant 6.600 tonnes par jour et par mineur de fond en1992. Depuis
1956, on assiste à une crise de surproduction en raison d'une concurrence
sévère. Les HBL ont dû réduire leur production, la limitant d'abord à l'est du
bassin (Merlebach, Stiring-Wendel...). Aussi, les mineurs sont de moins en
moins nombreux: 47.500 en 1957 puis 18.000 en 1987, dont 9.000 au fond. La
production ne cesse de diminuer et la fermeture définitive des mines de charbon
est prévue en 2005.
Le gisement lorrain se situe dans le prolongement du gisement
sarrois. L'ensemble constitue une seule entité géologique orientée nord-est /
sud-ouest
A la différence du charbon sarrois, exploité depuis le début du
XVème, le charbon lorrain n'est accessible que par puits
verticaux .
Les campagnes de recherche côté français n'ont réellement débuté
qu'après 1815, date à laquelle le second Traité de Paris modifie le tracé de la
frontière, privant la France des mines sarroises qu'elle administrait depuis
1798. Ceci explique que de si nombreux puits lorrains se trouvent accolés à la
frontière, au plus près du gisement sarrois reconnu.
En 1946, toutes les houillères françaises sont nationalisées ; en
Lorraine, création des
H.B.L (Houillères
Bassin Lorrain). Leur organisation conserve aux 3 nouveaux Groupes constitués
l'emprise des 3 anciennes compagnies.
Les deux premières années de l'après-guerre sont consacrées au
dénoyage des puits et à la reconstruction ; puis viennent les années d'intense
modernisation et de concentration des exploitations; celles-ci s'effectuent
désormais dans le cadre d'une évolution planifiée. Plusieurs "Vieux puits"
sont arrêtés tandis que sont créés de nouveaux "puits concentrés
A la veille de la crise charbonnière, le nombre de sièges lorrains
est passé de 11 à 7. La production dépasse 15 millions de tonnes en 1959 (avec
un effectif de près de 41.000 personnes).
Pour faire face au développement des énergies concurrentes, les HBL
réorganisent leurs services (centralisés à Merlebach), compriment les dépenses
et les effectifs (- 7.270 salariés entre 1968 et 1973), et procèdent à la
fermeture de plusieurs puits
Survient "l'embelli" des années 1970 (crise pétrolière)
qui interrompt le programme des fermetures et fait même, cas unique en France,
remettre en exploitation le puits de
Sainte-Fontaine en 1976 (le
puits sera fermé définitivement en 1986).
Le repli donne aussi lieu à d'importantes démolitions et aux
premières réoccupations d'installations industrielles, par les HBL même ou,
après cession de terrains, par des entreprises privées.
Histoire des
retraites
La notion de retraite trouve ces origines avant
le 18ème siècle et l’Allemagne en a été le porteur en Europe.
La retraite trouve dans notre pays ses
balbutiements dans la société industrielle même s’il existait au moyen âge
des formes de solidarité. Les corporations d’artisans ont créé des caisses
de secours mutuels et à partir de la fin du 18ème siècle les
rentes viagères voient le jour.
La réelle première réflexion sur le sort des
travailleurs date de 1789 avec la Révolution française. C’est à ce moment
qu’est présenté aux Etats Généraux un projet qui ne pourra aboutir mettant
en place une Caisse Nationale offrant « à la classe indigente des citoyens,
un revenu à leur vieillesse, moyennant une très faible rétribution pendant
20 ou 30 années ».
Du 18ème au début du 19ème
siècle s’effectue le développement des « tontines » qui sont alors des
systèmes selon lesquels un individu dépose ses capitaux à un banquier,
lequel lui octroie en échange un revenu annuel fixe.
En 1850 Thiers créera la Caisse Nationale des
Retraites dont le financement est assuré essentiellement par la capacité
d’épargne des ouvriers.
Les fonctionnaires seront dans un premier temps
les seuls à profiter d’un régime de retraite. Ils seront rejoints au fil du
temps par les mineurs en 1894, puis par les salariés des grandes
entreprises.
En 1910 la loi sur « les retraites ouvrières et
paysannes » qui ouvre la possibilité d’une pension à partir de 65 ans pour
ceux et celles qui avaient des revenus inférieurs à 3000 francs par an, voit
le jour.
En 1930 apparaissent les assurances sociales qui
sont un régime d’assurance vieillesse obligatoire pour tous les salariés du
commerce et de l’industrie dont les revenus sont inférieurs à un certain
plafond. Le montant des pensions est alors de 40% du salaire ayant donné
lieu à cotisation et les pensions sont attribuées à partir de 60 ans. En
1936, 6 millions de salariés bénéficient de ce système.
La loi du 22 mai 1946 va rendre obligatoire
l’assujettissement de tous les Français au régime d’assurance vieillesse
selon les 3 principes suivants : l’universalité, l’unité, et l’uniformité
des prestations. Ce sera l’ordonnance du 4 octobre 1946 qui fonde le régime
général.
Les anciens régimes qui sont plus favorables ont
perduré sous l’appellation de régimes spéciaux et de nouveaux régimes
spéciaux verront le jour (EDF par exemple).
Les vœux du
nouvel an et la révolution
Est-ce
l'abus qu'on faisait des cartes de visite qui décida les conventionnels à
supprimer le premier de l'An ? Ou fut-ce la vanité des voeux qu'on y
déposait ? Toujours est-il qu'abolie en décembre 1791, la coutume du Jour de
l'An ne fut rétablie que six ans après, en 1797. Nos pères conscrits, qui ne
barguignaient pas avec les délinquants, avaient décrété la peine de mort
contre quiconque ferait des visites, même de simples souhaits de jour de
l'An. Le cabinet noir fonctionnait, ce jour-là, pour toutes les
correspondances sans distinction. On ouvrait les lettres à la poste pour
voir si elles ne contenaient pas des compliments.
Et
pourquoi cette levée de boucliers contre la plus innocente des coutumes ? Le
Moniteur va nous le dire. Il y avait séance à la Convention. Un
député, nommé La Bletterie, escalada tout à coup la tribune. « Citoyens,
s'écria-t-il, assez d'hypocrisie ! Tout le monde sait que le Jour de l'An
est un jour de fausses démonstrations, de frivoles cliquetis de joues, de
fatigantes et avilissantes courbettes... »
Il
continua longtemps sur ce ton. Le lendemain, renchérissant sur ces
déclarations ampoulées, le sapeur Audoin, rédacteur du Journal Universel,
répondit cette phrase mémorable : « Le Jour de l'An est supprimé : c'est
fort bien. Qu'aucun citoyen, ce jour-là, ne s'avise de baiser la main d'une
femme, parce qu'en se courbant, il perdrait l'attitude mâle et fière que
doit avoir tout bon patriote ! » Le sapeur Audoin prêchait d'exemple. Cet
homme, disent ses contemporains, était une vraie barre de fer. Il voulait
que tous les bons patriotes fussent comme lui ; il ne les imaginait que
verticaux et rectilignes.
La pêche
française
En 2002, la pêche maritime française occupait
26000 marins embarqués (plus de trois mois l’an). La Bretagne, à elle seule,
représente près de 40 % de la puissance nationale de pêche et à peu près
autant en emplois. La façade méditerranéenne totalise 19 %, le reste se
répartit entre le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie, la Haute-Normandie, la
Basse-Normandie, les Pays de la Loire, le Poitou-Charentes et l’Aquitaine à
raison de 5 à 10 % chacune.
La flotte française comptait 5712 navires dont
155 bateaux de pêche industrielle (plus de 25 mètres), 1316 bateaux de pêche
artisanale et hauturière (de 12 à 25 mètres) et 4241 navires de pêche
côtière (moins de 12 mètres).
En 2002, les crédits d’intervention (aides) à la
pêche maritime et à l’aquaculture se sont élevés à 45 millions d’euros dont
20 millions de report de l’année 2001.
EGALITE
HOMMES/FEMMES DANS LES PAYS NORDIQUES
En Finlande comme en Suède, l’égalité relève
d’une longue tradition. Un signe: les Finlandaises ont acquis le droit de
vote en 1906, les Suédoises en 1921 (les Françaises en 1945…). Dans ces
pays, la thématique de l’égalité professionnelle n’est pas traitée à part,
de manière indépendante des politiques publiques. Elle est transversale. Et
surtout, elle est considérée très sérieusement par des acteurs qui s’y
impliquent tous. L’État et les collectivités au premier chef, par les
services qu’ils mettent en place. Un exemple: en Suède, les communes sont
tenues de proposer des services de garde après les heures de classe (l’école
se termine vers 15 heures), depuis une loi de 1995. Idem en Finlande, où les
politiques familiales libèrent par tous les moyens les femmes des soucis de
garde. On peut faire garder sa progéniture de jour comme de nuit et, après
l’école, des services périscolaires sont obligatoirement mis en place par
les communes.
La mort d’une
cité ou
2.000 emplois
supprimés en cinq ans à Alstom Belfort
Sous les coups
répétés des restructurations et de mesures d'externalisation, le site Alstom
de Belfort a vu ses effectifs se réduire quasiment de moitié et passer de
8.000 au plus fort de son activité au début des années 80 à 4.700
aujourd'hui, dernier plan de restructuration compris.
C'est plus
précisément au cours des cinq dernières années, avec la perte sèche de 2.000
emplois, que le mouvement de dégraissage s'est intensifié au rythme régulier
des plans de restructuration.
A cela
plusieurs raisons : d'abord la fusion catastrophique avec ABB qui s'est
soldée par un fort recours à l'emprunt, mais aussi et surtout par l'abandon
de la technologie Alstom au profit d'une technologie désastreuse, aux
lourdes conséquences financières.
Ensuite, le
retrait d'Alstom dans la fabrication des turbines à gaz de grande puissance
au profit de General Electric et des choix, ont contribué à précipiter le
groupe vers la faillite et à opérer des ajustements sur la masse salariale.
C'est ainsi qu'à Belfort en août 98, un plan social portant sur 289 emplois
à peine achevé, la direction de la division transport annonce une nouvelle
compression d'effectifs de l'ordre de 222 emplois. Deux ans plus tard, la
division turbo-machines fait l'objet d'un plan drastique portant sur 788
emplois. Celui-ci sera progressivement revu à la baisse et passera au final
à la suppression de 600 postes.
En Octobre
2002 : GEEPE, ancienne filiale d'Alstom supprime 292 emplois.
En Mai 2003 :
nouvelle coupe sombre dans le secteur de l'énergie à hauteur de 500 postes
auxquels s'ajoute une centaine d'emplois dans les services.
A ces pertes
sèches s'ajoutent les mesures d'externalisation, dont l'ampleur est
aujourd'hui difficile à évaluer, et l'effet direct sur la sous-traitance.
Selon les chiffres communiqués par les pouvoirs publics, un emploi perdu au
sein d'Alstom entraînerait la perte d'un emploi supplémentaire dans le tissu
économique belfortain.
Aujourd'hui à
Belfort, la division transport, qui a subi depuis le début des années 90
quatre plans sociaux, compte 700 salariés (1.400 au plus fort de son
activité). Le secteur de l'énergie (Turbo Machines et Machines électriques)
qui employait 2.500 personnes à la fin des années 90 abrite aujourd'hui
1.100 personnes (600 si l'on considère que le projet de restructuration
présenté en mai dernier sera mené à son terme).
Air France
célèbre son 70e anniversaire.
Inaugurée le 7 octobre 1933 par le ministre de
l'Air de l'époque, Pierre Cot, à l'aéroport du Bourget, Air France est née
d'un regroupement des principaux transporteurs aériens de l'époque: Air
Union, Air Orient, Société générale des transports aériens, Compagnie
internationale de navigation aérienne et Aéropostale.
A l'occasion du 70e anniversaire de la compagnie
aérienne française, un livre, "Le Roman d'Air France" de Philippe-Michel
Thibault, retrace l'histoire du groupe, et notamment de ses relations avec
l'Etat. Il raconte les débats, hésitations et paris d'une compagnie partagée
entre l'orgueil "de servir les intérêts supérieurs de la nation" et
l'ambition d'être une entreprise comme les autres.
Annoncée une semaine avant cet anniversaire,
l'alliance avec KLM marque un tournant décisif dans l'histoire de la
compagnie, puisqu'elle va diluer la part de l'Etat dans son capital, la
faisant passer en dessous du seuil des 50%, à 44% contre 54%. A terme, l'Etat
compte descendre aux alentours de 20%.
Ce mariage avec KLM va donc déclencher
automatiquement une nouvelle phase de la privatisation d'Air France, une
compagnie forgée par la main de l'Etat à partir de l'héritage glorieux des
premiers chevaliers du ciel.
Dotée initialement d'un statut de société
privée, la compagnie est devenue propriété de l'Etat en 1945.
Son développement s'est accéléré par la suite à
travers deux opérations majeures de rapprochement : l'entrée d'Air France
dans le capital d'UTA en 1990 et la fusion avec la compagnie intérieure Air
Inter en 1997. Le tout sous les auspices de l'Etat.
Début 1999, date à laquelle l'Etat avait décidé
de céder une première tranche de 20% du capital, Air France a fait une
entrée en bourse triomphale.
La compagnie, qui n'a enregistré ses premiers
bénéfices qu'à l'âge de 33 ans, s'apprête aujourd'hui à faire le saut de
l'ange en perdant son actionnaire de référence, l'Etat.
Le nouveau groupe né de la fusion avec KLM, qui
prendra le nom d'Air France-KLM et sera présidé par l'actuel PDG d'Air
France, se classera à la première place mondiale en termes de chiffre
d'affaires, et à la troisième place mondiale en termes de trafic, derrière
American Airlines et United Airlines.
Confédération Européenne des Syndicats
La Confédération Européenne des
Syndicats (CES) a été créée en 1973 en vue d’offrir un contrepoids
syndical aux forces économiques d’intégration européenne. A la suite de
changements survenus en Europe centrale et orientale, nombre de nouveaux
syndicats ont rejoint ses rangs.
A l’heure actuelle, la CES regroupe 78
organisations
membres de 34 pays européens, ainsi que 11
fédérations
syndicales européennes, soit plus de 60 millions de
membres. D’autres structures syndicales tels que
Eurocadres
(Conseil des Cadres Européens) et la
FERPA
(Fédération Européenne des Retraités et Personnes Agées) opèrent sous
l’égide de la CES. En outre, la CES coordonne les activités de 39
CSI
(Conseils Syndicaux Interrégionaux), qui organisent la coopération
syndicale au niveau transfrontalier.
La CES est reconnue par l’Union Européenne, par le Conseil de l’Europe et
par l’AELE en tant qu’unique organisation syndicale inter-professionnelle
représentative au niveau européen.
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