Isochem, filiale de la SNPE, pourrait licencier 103 emplois à Toulouse

 

L'entreprise chimique Isochem, filiale de la SNPE (Société nationale des poudres et explosifs) qui avait déjà supprimé plus de 400 emplois suite à l'explosion de l'usine voisine AZF à Toulouse en septembre 2001, devrait supprimer 103 emplois sur les 181 restant sur son site toulousain.

D'après la CGT, qui s'appuie sur l'ordre du jour d'un comité central d'entreprise (CCE) prévu le 9 février prochain au siège du groupe à Paris, deux ateliers pourraient fermer: un atelier de fabrication de produits actifs entrant dans la composition de médicaments et un atelier de production de produits phytosanitaires.

"On nous a roulé dans la farine en voulant nous faire croire que la SNPE voulait se recentrer sur la chimie fine dédiée à la pharmacie (sous le nom d'Isochem), et aujourd'hui, on veut fermer ces unités", a dénoncé le secrétaire général de la CGT.

Selon cette organisation, il s'agit du troisième plan social pour le site de Toulouse, qui a déjà perdu plus de 400 salariés sur les 600 qu'il comptait avant l'explosion de l'usine AZF le 21 septembre 2001. La SNPE avait dû supprimer, par décision gouvernementale, ses activités liées au gaz phosgène.

 

Les douaniers manifestent à Nantes contre un redéploiement des effectifs

 

Des douaniers garde-côtes venus de toute la façade atlantique ont manifesté le 1er février à Nantes (Loire-Atlantique) pour protester contre un plan de redéploiement des effectifs qui leur a été présenté par la direction. Les manifestants, se sont rassemblées devant la direction interrégionale des douanes.

Il s'agit d'une "forte mobilisation", selon Michel Nicoleau, garde-côtes à Concarneau et représentant de l'intersyndicale car il y a 205 garde-côtes en tout sur le littoral atlantique.

Selon les représentants de l'intersyndicale, le plan de la direction prévoit la suppression de 10 vedettes de surveillance sur 16 pour le secteur Atlantique-Manche. Au niveau des effectifs, d'après l'intersyndicale, 66 postes de garde-côtes sur 205 devraient disparaître. "C'est un plan brutal annoncé sans aucune concertation préalable avec les représentants du personnel".

"Il s'agit d'un plan national qui ne concerne pas seulement la zone atlantique", a précisé Jacky Chataignier, agent des douanes à Nantes et représentant de l'intersyndicale. Il s'agit selon lui d'un "quasi démantèlement du service des douanes en mer, en ce qui concerne la lutte contre les trafics, la pollution en mer et la police des pêches

 

Appel à la grève au Progrès

 

Le SNJ, syndicat majoritaire au Progrès de Lyon (Socpresse) a lancé, vendredi 21 janvier, un appel à la grève pour protester contre le peu d'embauches prévues pour compenser les départs de journalistes au titre de la clause de cession, après la prise de contrôle par Dassault. Les syndicats avaient appris la veille que 52 journalistes avaient choisi de partir. La direction proposant7 remplacements selon un représentant du syndicat. Le SNJ demande "au minimum une quinzaine d'embauches".

 

La vallée de la Durance redoute les "licenciements boursiers" de Total

 

Les salariés de l'usine chimique Arkema de Saint-Auban (Alpes-de-Haute-Provence), mais aussi des élus et des habitants de tout le département, ont manifesté le 17 janvier 2005 leur inquiétude sur l'avenir de ce site, filiale du groupe Total et "poumon économique" de la région.

Le député et président du conseil général Jean-Louis Bianco (PS) et les parlementaires du département ont lancé un appel contre les menaces de "licenciements boursiers" par Total chez Arkema, après avoir rencontré dans l'après-midi à Paris le PDG du groupe Total, Thierry Desmarest.

A Saint-Auban, les représentants de l'intersyndicale ont stigmatisé les conséquences locales des "opérations financières" menées par le groupe pétrolier, qui a annoncé en octobre que sa filiale Arkema regroupant les activités chloro-chimiques, devait sortir du groupe en 2006.

L'inquiétude a depuis gagné les 5.000 habitants de Saint-Auban et de sa région, dont l'activité est totalement tributaire de l'avenir d'Arkema, plus grande entreprise privée du département.

"Il n'y a pas encore de décision prise, mais les menaces sont très importantes", a lancé Bernard Carmona, secrétaire CGT du comité d'entreprise.

Le sel, que le site d'Arkema achète à la Compagnie des Salins du Midi, à Salins-de-Giraud, en Camargue, entre dans la production de chlore, activité principale de l'usine. Raouti Zenasni, secrétaire CGT du comité d'entreprise des Salins, craint que les 350 salariés ne "fassent les frais" à leur tour d'une restructuration chez Arkema.

C'est aussi le spectre d'une réaction en chaîne sur le tissu local qui a poussé une centaine d'élus locaux à assister au rassemblement. "Nous vous serons fidèles dans ce combat", a assuré Eliane Barreille, vice-présidente de l'association des maires du département.

L'usine de Saint-Auban a entraîné la création d'environ 3.000 emplois induits, et une grande activité de fret SNCF pour acheminer le sel depuis la Camargue.

 

Grenoble: Plus de 50.000 personnes dans les rues

 

Le cortège, initialement prévu entre la gare et la préfecture, a modifié son parcours, effectuant des zigzags en centre-ville afin de permettre à tous les manifestants de défiler.

Sur la banderole en tête de manifestation, on pouvait notamment lire: "Ensemble, gagnons le plein emploi, Augmentation des salaires pour tous". Au premier rang du cortège, les salariés de Hewlett Packard étaient nombreux, portant notamment une banderole avec un slogan ironique: "HP recherche informaticien parlant chinois indien ou roumain". Le groupe informatique pourrait licencier jusqu'à 1.240 emplois en France, dont 500 à 600 à Grenoble.

Deux autres manifestations étaient prévues dans l'Isère: à La Tour du Pin et à Vienne. Dans cette dernière ville, les 160 employés du laboratoire Kodak, licenciés par le groupe américain à la suite de la baisse d'activité dans le secteur de la photo argentique, devaient ouvrir le cortège

 

Hewlett Packard: débrayage devant l'unité de Grenoble

 

Des salariés, se sont rassemblés lundi devant l'entrée de Hewlett Packard à Grenoble-Eybens (Isère), après l'annonce officielle d'un plan de suppression d'emplois.

L'intersyndicale CGT-CFTC-CGC-CFDT a indiqué avoir appelé le personnel à observer un arrêt de travail d'une heure, pour protester contre l'annonce faite à Paris, par le fabricant américain de matériel informatique, de la suppression de 5.969 emplois en Europe dont 1.240 en France, soit environ un quart de ses effectifs dans l'Hexagone.

Grenoble compte 2.100 salariés dont 1.980 CDI. L'unité ne fait pas de fabrication, mais s'occupe de recherche, développement, conseil et formation.

Selon un syndicaliste CFTC, Christophe Hagenmuller, l'unité de Grenoble perdrait 500 emplois, équivalent temps plein, "ce qui est inacceptable et que nous n'accepterons pas", a-t-il dit. "Les bons résultats de HP, c'est grâce à notre travail, nous ne nous laisserons pas faire, nous avons de vraies compétences, nous nous battrons pour sauver notre emploi", a renchéri Réjane de Vernati, syndicaliste CFTC.

 

Des syndicats des métaux (région lyonnaise) dénoncent "l'utilisation abusive" d'intérimaires

 

Les syndicats de la métallurgie de la région de Lyon dénoncent le recours abusif à l'intérim tandis qu'un collectif emploi CGT a manifesté le 9 septembre devant le tribunal des Prud'hommes, où quatre intérimaires réclamaient une requalification de leur contrat chez Renault Trucks. "Intérimaires à vie, ça suffit", "Non à la précarité, oui à l'embauche", ont clamé les membres du collectif CGT métaux (Renault Trucks, Arvin Meritor, Bosch, Koyo-SMI), en soutien aux quatre intérimaires, dont deux se sont présentés devant le tribunal. Le jugement sera rendu le 14 octobre. Les quatre intérimaires, qui ont tous moins de 18 mois cumulés de contrat, et le collectif emploi CGT contestent notamment le recours à de faux motifs afin d'employer des précaires sur des postes CDI et, plus généralement, la part des intérimaires par rapport aux effectifs globaux. "Les entreprises ont de plus en plus recours à des intérimaires. On atteint parfois 30 à 40% des effectifs", a déclaré Eric Keller, secrétaire fédéral de FO métaux. Selon le collectif emploi de la CGT, ce taux atteindrait même plus de 60% des mille ouvriers du site de Renault Trucks à Vénissieux (Rhône). "Nous ne contestons pas forcément les chiffres avancés par les syndicats", a rétorqué Pierre-Alain Brendel, porte-parole de Renault Trucks. "Mais le marché du poids lourd répond traditionnellement à un cycle de quatre ans. Nous sommes à un niveau très haut depuis plusieurs années et on s'attend à un retournement en 2006", a-t-il expliqué. Selon Renault Trucks, le site de Vénissieux constitue un cas particulier: "L'usine moteur est scindée en deux et nous sommes dans une phase de transition entre l'ancienne et la nouvelle usine qui nécessite le recours à des contrats temporaires". "Renault Trucks a longtemps été connu pour ses plans sociaux.

 

Manifestation à Romans (Drôme) pour la sauvegarde des chaussures de luxe

 

Une manifestation à eu lieu entre les villes mitoyennes de Romans et de Bourg-de-Péage (Drome) pour demander à l'Etat des mesures de sauvegarde pour l'industrie de la chaussure de luxe dans ces deux communes.

Le cortège qui réunissait des salariés des établissements Charles Jourdan, Stéphane Kélian, Robert Clergerie et d'autres entreprises de la chaussures, ainsi que des sous-traitants, a défilé dans les deux villes avant de déposer une pile de vieilles chaussures sur le pont qui relie Romans à Bourg-de-Péage.

Le ministre de la Cohésion sociale, Jean-Louis Borloo, avait annoncé le 25 août dernier la mise en place d'un "contrat de site" pour le bassin d'emploi de Romans-sur-Isère, touché la veille par la mise en liquidation de Stéphane Kélian (143 emplois) et la mise en redressement judiciaire de Charles Jourdan (430 emplois). Selon le ministre, ce contrat de site sera présenté début octobre et un comité interministériel de l'aménagement du territoire débloquera alors des financements exceptionnels.

 

Cébé annonce la suppression de 35 à 40 emplois dans le Doubs

 

Le président du directoire de Cébé a annoncé la suppression de 35 à 40 emplois sur les 110 que compte le site de Frasne (Doubs), au cours d'un comité d'entreprise à Morez (Jura.

La fabrication des lunettes solaires sera sous-traitée en Chine tandis que la réalisation de masques solaires et de casques de ski se poursuivra à Frasne.

La société Cébé, qui emploie aussi 100 salariés sur le site principal à Morez, a été rachetée en juillet 1999 par le groupe italien d'optique Marcolin qui entendait par ce biais entrer dans l'univers du sport.

 

Manifestation à Dunkerque de salariés français du groupe Alcan

 

Les salariés du groupe Alcan ont manifesté devant le site de l'usine Aluminium Dunkerque à Loon-Plage, dans la banlieue de Dunkerque (Nord), pour protester contre les suppressions d'emplois et la politique européenne du groupe canadien.

Les salariés du site nordiste et des délégations d'une douzaine d'autres sites français se sont regroupés devant l'usine pour dénoncer la politique de leur groupe, deuxième producteur mondial d'aluminium.

"Nous sommes inquiets", a déclaré Dominique Wailly, secrétaire CGT de l'usine nordiste.

"Dunkerque est le site le moins menacé, le navire amiral de la flotte en Europe, mais cette flotte ce sont des usines coulées ou bradées", a-t-il ajouté. "On dénonce les restructurations, les reventes de sociétés et les suppressions d'emplois faites uniquement pour augmenter le dividende des actionnaires".

Le groupe Alcan a racheté le Français Pechiney en décembre 2003. Une restructuration a suivi avec notamment des coupes franches dans les effectifs au siège parisien et plusieurs cessions de sites du groupe.

Alcan a supprimé au total environ 12.000 emplois, dont 550 en France.

Les syndicats du groupe se disent très inquiets pour 2006 de l'avenir des sites de Saint-Jean de Maurienne (Savoie) et Lannemezan (Hautes-Pyrénées).

Le groupe a annoncé pour le premier trimestre 2005 un bénéfice de 218 millions de dollars.

 

La Réparation navale du Havre la SORENI ferme ses portes.

 

C’est 51 personnes qui risquent de ne  plus avoir de travail au Havre. L'aide de l'état a été refusé par La commission de Bruxelles.

Voilà le véritable visage de l’Europe que l’on veut nous faire valider le 29 mai. Avec résistance sociale dite NON a cette Europe libéral.

Nous réaffirmons à résistance sociale que l’Etat doit avoir les moyens de pouvoir jouer pleinement son rôle y compris par des aides si nécessaires pour permettre de maintenir des emplois et ainsi contribuer au développement du territoire