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Marseille
Après l’hôpital Salvator (9e), qui fermera en juin, Sainte Marguerite (9e) est-il le prochain sur la liste ? Hier, les syndicats de l’Assistance publique Hôpitaux de Marseille (AP-HM) se sont inquiétés des restructurations touchant l’établissement. Dernière en date : la cession, en octobre, de 155 lits de soins de suite à des établissements privés via une convention, procédure autorisée par le plan Hôpital 2007. Un « début de privatisation », assurent les syndicats SUD et CGT, qui ont créé avec plusieurs associations et partis de gauche un « collectif contre la privatisation et pour la défense des hôpitaux sud [Sainte Marguerite et Salvator] ». « Depuis deux ans, plusieurs spécialités de Sainte Marguerite sont regroupées sur la Timone, note Alex Bertussi, secrétaire général de la CGT. Au début de l’année, c’est la restauration sur place qui a été transférée vers la Conception. » « Avec les restructurations, il ne restera plus que la gériatrie, la psychiatrie et une consultation publique. Pour nous, c’est une fermeture annoncée », renchérit Gérard Avena, porte-parole de SUD. Le collectif demande un moratoire sur les restructurations et lance une pétition.
Après l’annonce de Bosch, Les 35 heures menacées chez Fenwick
Les 551 salariés de l'usine de manutention Fenwick, filiale de l'allemand Linde, située à Cenon sur Vienne dans la Vienne, risquent de voir leur temps de travail passer de 35 à 37 heures et demie par semaine, sans hausse de salaires. Parce que les ouvriers sont menacés de licenciement et l'usine de fermeture définitive à plus ou moins longue échéance, l'ensemble des syndicats, à l'exception de SUD, a décidé de signer un accord qui propose 17 jours de travail supplémentaires par an. Il pourrait entrer en vigueur dès mars ou avril prochain. "Nous avons signé sous la contrainte !", a justifié Pascal Perrotin, délégué CGT du site. Mais il précise qu'aucune renégociation n'est exclue.
BURGESS NORTON Noël dans l'usine occupée
Les salariés en grève de l'entreprise Burgess Norton, qui occupent le site de l'entreprise à Vieux-Charmont (Doubs) depuis plus d'un mois, ont fêté Noël samedi 24 décembre dans leur usine menacée de fermeture. Grâce à la solidarité de la population locale, la moitié des employés et leur famille ont pu passer le réveillon confortablement. "Sur les 70 salariés, la moitié a passé le réveillon dans l'usine et l'autre moitié va en faire de même le 25 décembre pour Noël. "Pour les repas, tout est venu de la solidarité. Un traiteur nous a offert des jambons et des particuliers nous ont amené du vin, du champagne et des escargots. Ca défile depuis vendredi! Quant au plus grand chocolatier de Montbéliard, il nous a offert une grande bûche". Les 70 salariés de Burgess Norton à Vieux-Charmont se sont mis en grève et ont commencé à occuper l'entreprise de fabrication d'axes de piston après avoir constaté le week-end des 20-21 novembre que la direction tentait de déménager les machines. Les délégués syndicaux ont ensuite refusé de se rendre à un comité d'entreprise extraordinaire où devait être annoncée "la cessation définitive d'activité". La direction avait alors justifié la fermeture de l'usine par la baisse des commandes de son principal client, le groupe PSA. Le 20 décembre les salariés ont manifesté devant le site de Peugeot à Poissy (Yvelines) afin de demander le soutien du groupe.
Salomon va supprimer 378 emplois dans ses usines de Haute-Savoie
La direction de l'équipementier sportif Salomon (matériel de ski et rollers principalement) a annoncé mardi 20 décembre en comité central d'entreprise un plan social prévoyant la suppression de 378 emplois dans ses usines de Haute-Savoie. Salomon emploie environ 1.500 salariés sur deux sites en Haute-Savoie, un à Rumilly et un autre à Metz-Tessy, près d'Annecy. Le plan prévoit la suppression de 101 postes de cadres, 97 postes d'agents de maîtrise et 180 postes d'opérateurs. Salomon, racheté par Adidas en 1997, a été vendu en mai 2005 au groupe finlandais Amer Sports.
Les salariés de deux papeteries manifestent à Lille
Les salariés des usines Stora Enso de Corbehem et des Papeteries de Maresquel à Maresquel-Ecquemicourt (Pas-de-Calais).ont manifesté samedi 17 décembre à Lille pour protester contre la menace de suppression de plusieurs centaines d'emplois. Les manifestants, accompagnés d'élus locaux, ont déversé d'importantes quantités de papier et de confettis dans les rues de Lille. Plus de 600 emplois, sur les 900 que compte le site du papetier finlandais Stora Enso, sont menacés tandis que la fermeture prévue des Papeteries de Maresquel, filiale du groupe américain International Paper, doit entraîner la suppression de 230 emplois.
230 emplois menacés dans une papeterie du Pas-de-Calais
Le groupe papetier américain International Paper, qui détient les papeteries de Maresquel (Pas-de-Calais), annonce en comité d'entreprise la fermeture probable de l'usine spécialisée dans le papier couleur, qui emploie encore 230 personnes. L'usine pourrait fermer avant la fin 2006. Depuis plusieurs années, la situation de l'usine de Maresquel est incertaine. La papeterie a connu quatre plans sociaux ces dernières années, le dernier remontant à deux ans.
Energizer (Seine Maritime) ferme son usine française et supprime 132 emplois
La direction d'Energizer a confirmé le 1er décembre à son personnel la fermeture de son usine de Caudebec-lès-Elbeuf (Seine-Maritime). Cette annonce a été faite aux salariés le 30 novembre lors d'un comité central d'entreprise "mais la direction n'a pas encore donné l'échéance à laquelle cette fermeture interviendra", explique-t-on à la CGT. La direction de l'entreprise, qui n'a pas souhaité parler à la presse, a également indiqué aux représentants du personnel que l'atelier de conditionnement des piles serait délocalisé sur le site helvète de la Chaux-de-Fond. Pour protester contre la fermeture annoncée de leur usine, les salariés ont décidé de réduire de 50% la production le 1er décembre.
L'usine PSA de Sochaux supprimera 600 emplois temporaires d'ici à mars 2006
L’usine PSA de Sochaux (Doubs) va supprimer 600 emplois temporaires (intérim et contrats à durée déterminée) d’ici à mars prochain, a annoncé la direction du site le 30 novembre à l’issue du comité d’établissement mensuel. L’usine emploie actuellement 1.300 salariés temporaires et la section CGT avait annoncé un projet de suppression de l’ensemble de ces postes. PSA Sochaux emploie également 14.200 salariés permanents.
Inquiétude des salariés à la Compagnie vosgienne de la chaussure
La direction de la Compagnie vosgienne de la chaussure (CVC) devrait annoncer le 8 novembre un plan de restructuration des deux sites lorrains. A Rupt-sur-Moselle (Vosges), l'unité employant 123 personnes fermerait dès le 31 décembre. Parallèlement, la moitié des salariés de Champigneulles (Meurthe-et-Moselle), soit 120 sur les 240, conserverait leur emploi. La plupart des salariés est relativement âgée et a fait une grande partie de sa vie professionnelle dans cette entreprise.
Fermeture annoncée d'une usine d'aluminium Alcan dans les Hautes-Pyrénées
Le groupe canadien d'aluminium et d'emballage Alcan a annoncé jeudi la fermeture progressive de l'usine de production d'aluminium de Lannemezan (Hautes-Pyrénées) entre juin 2006 et 2008 au plus tard, à l'issue d'un comité central d'entreprise. Les salariés de l'usine qui emploie 300 personnes, dont la très grande majorité était en grève depuis jeudi matin, se sont rassemblés devant l'usine dans l'après-midi, alors qu'un comité d'établissement avait lieu avec les responsables syndicaux et Olivier Baud, président des usines d'aluminium en Europe et Afrique. L'usine de Lannemezan, en activité depuis 1939, rachetée à Pechiney en 2003, produit 50.000 tonnes d'aluminium par an. L'intersyndicale CGT-CFDT-FO, qui a réalisé un audit prouvant la viabilité de l'usine jusqu'en 2010, dénonce la logique boursière et financière d'Alcan et refuse la fermeture de l'usine. A
Ford prépare un plan de suppressions d'emplois en Gironde
La direction des usines Ford de Blanquefort (Gironde) envisage une réduction de ses effectifs, avec la mise en place d'un plan de départs en préretraite. L'ampleur des suppressions d'emplois n'a pas été précisée par la direction. Un CE extraordinaire aura lieu le 17 octobre sur le thème de la marche de l'entreprise et ses conséquences sur l'emploi, ainsi qu'une réunion de concertation avec les délégués syndicaux pour mettre en place un plan de départs en préretraite". Les deux usines Ford de Blanquefort emploient 3.200 personnes, et fabriquent des boîtes de vitesse automatiques pour le constructeur automobile américain. Elles produisent notamment les boîtes qui équipent le 4x4 Explorer sur le marché américain.
Le mouvement de grève s'accentue dans les transports en commun de la CONNEX à Nancy
Au 8ème jour du mouvement, la grève s'est accentuée le 11 10 2005 dans les transports en commun de Nancy gérés par la CONNEX. La CGT réclame une augmentation des salaires de 8% pour 2005, revendication impossible à satisfaire d'après la direction qui n'accepte de négocier que sur les salaires de 2006.
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