Environ 500 salariés de Sanofi-Synthélabo rassemblés à Paris

 

Environ 500 salariés du site Sanofi-Synthélabo de Notre-Dame-de-Bondeville (Seine-Maritime) étaient rassemblés vendredi matin devant leur siège social dans le 13e arrondissement de Paris, pour protester contre les intentions de vente de leur site par la direction.

Venus à bord de 11 cars de la localité normande, les salariés, dont une grande majorité de femmes vêtues de leur blouse blanche de travail, étaient accompagnés de plusieurs élus de la ville et soutenus par l'intersyndicale CFDT, CGT et FO.

Rassemblés à proximité de la Bibliothèque nationale de France, les manifestants devaient être rejoints dans la matinée par des salariés des sites de Quétigny (Côte d'Or) et Amilly (Loiret).

 

Le 12 mars à l'appel des cinq fédérations

Journée d'action dans l'éducation

 

 

Les fédérations FAEN, FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT et UNSA Education qui se sont rencontrées jeudi 20 janvier "appellent les personnels de l'éducation et de la recherche à amplifier l'action et décident de fixer une journée nationale d'action le 12 mars".

"Les fédérations débattront dans leurs instances respectives des formes que cette journée prendra et se retrouveront le 9 février pour les arrêter". Elles "dénoncent la situation faite aux services publics d'éducation et de recherche à la suite des décisions budgétaires prises par le gouvernement".

"C'est l'avenir des jeunes qui est menacé, aussi bien par les suppressions de moyens que par les choix brutaux en matière de recrutement. Ces choix ont également pour conséquence l'accroissement de la précarité. Ils s'accompagnent du maintien du transfert massif de personnels aux collectivités locales".

 

La grève à Radio France prend de l'ampleur

 

 

La grève à Radio France a pris de l'ampleur à la suite des déclarations du ministre de la Culture et de la Communication Jean-Jacques Aillagon, estimant que les négociations salariales dans l'audiovisuel public doivent "se dérouler dans le cadre de l'entreprise".

Le mercredi 28 janvier, la journée à été marquée par une bataille de chiffres entre la direction et les syndicats, la première assurant que la participation à la grève était "en baisse", tandis que les seconds constataient un "léger renforcement" du mouvement. Selon la direction, qui avait annoncé 52% de grévistes chez les journalistes mardi, ce chiffre est tombé à 46% mercredi. De son côté, l'intersyndicale (SNJ, FO, CGT, CFDT, CFTC, CGC) a annoncé une participation moyenne de 76%, avec 90% de grévistes à France Info, dont les programmes sont essentiellement assurés par des journalistes.

Le mouvement de grève a été provoqué par une déclaration de la direction refusant, comme cela avait été le cas par le passé, de procéder à une comparaison des salaires de Radio France et de France Télévisions pour réévaluer les rémunérations.

Le mécontentement des grévistes a été accru par les déclarations, faites le mercredi 28 janvier à la sortie du conseil des ministres par M. Aillagon, assurant qu'il ne voyait "absolument pas quelle est la pertinence d'une recherche d'une cohérence globale des situations au sein de l'audiovisuel public".

Dénonçant une disparité d'environ 20% entre leurs salaires et ceux du holding France Télévisions, les grévistes considèrent que le gouvernement cherche à démanteler l'audiovisuel public.

Mercredi, l'intersyndicale a ouvert un site internet, baptisé "silence radio", et adressé une lettre au président de Radio France Jean-Marie Cavada pour lui demander de défendre ses journalistes "au sein de l'audiovisuel public" et d'ouvrir des négociations.

D'autres catégories du personnel - techniciens de maintenance, documentalistes, chargés de réalisation, animateurs de locales en province - se sont jointes aux journalistes pour demander des augmentations de salaires.

 

Manifestation pour l’emploi à Elbeuf

 

Le jeudi 12 février prochain, la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Elbeuf et l’EPI (une association créée par des patrons), organise un colloque intitulé : « groupement d’employeurs ».

A cette occasion l’Union Locale CGT d’Elbeuf organise une manifestation pour l’emploi ce même jour. Au moment où on assiste à la multiplication des suppressions d’emplois, des plans de licenciements, des fusions et réorganisations dans tous les secteurs, et compte tenu des enjeux posés qui concernent l’ensemble des salariés, la CGT appelle à manifester

 

Jeudi 12 fevrier 2004 à 11 h 00

Place du champ de foire

(à coté de l’UL) à Elbeuf.

 

 

 

Le Snes-FSU appelle à une grève dans l'éducation pour début mars

 

Le Syndicat national des enseignements de second degré (Snes-FSU) a appelé lundi à une grève dans l'éducation pour début mars, proposant que cette action soit "la plus unitaire possible".

"Alors que se prépare une rentrée scolaire 2004 qui pénalisera les élèves les plus en difficulté (suppression d'options, de sections dans l'enseignement technique et professionnel, remise en cause de certains collèges ruraux...) et que le ministre vient d'annoncer une réduction des postes mis aux concours d'une telle ampleur qu'elle remet en cause l'avenir du système éducatif, le Snes a jugé indispensable de lancer une grève pour le début mars.

Pour cet appel à la grève qu'il voudrait nationale "et la plus unitaire possible" début mars, le SNES a déclaré vouloir en discuter rapidement avec l'ensemble des organisations syndicales de l'Education.

Le syndicat a par ailleurs jugé que "la mobilisation a repris", rappelant plusieurs initiatives intersyndicales déjà menées depuis le 20 janvier, à Grenoble, Limoges et Brest notamment, et d'autres prévues d'ici le 30 janvier, à Amiens, Montpellier, Toulouse, dans le Calvados, le Nord et l'académie de Versailles.

 

Manifestation de chercheurs à Bordeaux lors de la visite de Mme Haigneré

 

Des chercheurs ont manifesté le 26 janvier à Bordeaux à l'occasion de la venue de la ministre déléguée à la recherche, Claudie Haigneré, qui a visité l'université des sciences.

A son arrivée Mme Haigneré s'est entretenue brièvement avec les manifestants qui réclamaient la tenue d'assises nationales de la recherche et critiquaient des "assises on-line", en référence au forum de discussion mis en place vendredi dernier sur le site du ministère.

Une délégation composée de représentants du collectif des jeunes chercheurs et de membres des syndicats SNCS-FSU et SNTRS-CGT a ensuite été reçue par un conseiller de Mme Haigneré.

"Le ministère campe sur ses positions. On nous prend pour des imbéciles lorsqu'on nous annonce une augmentation des crédits de 3,9 % (pour l'année 2004) car le ministère utilise l'argent des crédits gelés en 2002", a affirmé Rémy Frenzes, membre du collectif.

 

Dix-huit organisations syndicales de chercheurs, d'enseignants, personnels universitaires et étudiants ont appelé à une manifestation nationale le 29 janvier à Paris.

 

Grève à la SNCF

 

La première grève nationale de l'année à la SNCF à l'appel de quatre syndicats de cheminots démarre le 20 janvier à 20h00, jusqu'au 22 au matin, alors que le ministre des Transports a affirmé que le service minimum sera sa "priorité des priorités" au premier semestre 2004.

Le préavis de grèvea été déposé par la CGT la Fgaac, Sud Rail et FO.

Cette grève "carrée", c'est-à-dire non reconductible, a été lancée par les quatre syndicats pour dénoncer les hausses de salaires proposées par la direction pour 2004, jugées insuffisantes (1% d'augmentation générale après une "année blanche" 2003), et les suppressions d'emplois massives inscrites au projet de budget 2004, avec une réduction d'effectifs de 3.505 emplois.

"De 2002 à fin 2004, la SNCF aura perdu 7.000 emplois", affirme de son côté Pascal Tabanou, de FO-Cheminots.

Les syndicats craignent que les suppressions d'emplois, qui affectent particulièrement le fret, ne dégradent, à terme, la qualité de service public rendu aux usagers.

Mais au-delà des salaires et de l'emploi, cette grève, la première de l'année, sera également l'occasion pour ces syndicats de réaffirmer leur opposition à la mise en place d'un service minimum et à "toute remise en cause du droit de grève".

Lundi matin, ils ont menacé d'un "conflit majeur" si le gouvernement cherchait à "passer en force" sur ce dossier.

La grève à la SNCF intervient alors que d'autres salariés des secteurs publics (La Poste, EDF/GDF, France Télécoms, Aéroports de Paris, hôpitaux) sont appelés à des actions cette semaine.

 

Journée d'actions EDF-GDF contre le changement de statut

 

Les salariés d'EDF et GDF sont appelés le 20 janvier par cinq syndicats à une journée nationale d'actions, qui se traduira, dans les régions par des arrêts de travail, des rassemblements, voire des baisses de charge, pour s'opposer au changement de statut des deux établissements publics.

 

Ce changement de statut - les deux entreprises sont actuellement des EPIC (établissements publics à caractère industriel et commercial) - en sociétés anonymes, a été annoncé pour 2004 par le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, le 12 janvier.

 

Dimanche, le président d'EDF, François Roussely, est revenu à la charge, espérant que "le cadre légal dans lequel l'entreprise développe ses services" sera modifié avant le 1er juillet 2004.

 

Considérant que ce changement de statut conduit à la privatisation, les syndicats CGT, CFDT, FO, CFTC, Sud-énergie ont appelé le personnel à des actions, dont trois rassemblements régionaux à Paris: devant le conseil régional d'Ile-de-France à 10H00 pour la CGT, devant Matignon à 11H00 pour FO, à la gare de Lyon à 14H00 pour la CFDT.

 

Des rassemblements sont également prévus en province. D'autres actions seront organisées sur tout le territoire: passage en tarif de nuit, rétablissement de l'électricité-gaz à des familles démunies coupées pour impayés, non-réponse au téléphone dans les centres d'appel, conférences de presse...

 

Cette journée pourrait être le prélude à d'autres initiatives dans les semaines à venir, la CGT, majoritaire à EDF et GDF s'étant dit prête à une "confrontation majeure si le projet de changement de statut est maintenu".

 

Manifestations des ouvriers de la DCN à Brest et Lorient

 

Plusieurs ouvriers de la DCN (Direction des constructions navales) ont manifesté le 16 décembre2004 à Brest et Lorient contre l'ouverture du capital de l'entreprise publique, en discussion à l'Assemblée nationale.

A Brest, le pont de Recouvrance a été bloqué et ils ont défilé dans la ville au cri de "non à la privatisation" après avoir posé des "crêpes noirs" sur les bâtiments de la direction.

"Cette ouverture du capital est une boîte à outils juridique qui permet de faire ce qu'on veut et notamment de créer des filiales comme le projet Thalès-DCN, ce qui risque d'avoir de lourdes conséquences pour les personnels", a dit le porte-parole de la CFDT à Brest.

A Lorient, les entrées de la DCN ont été bloquées interdisant tout accès aux personnels.

Selon la CFDT, le mot d'ordre de grève est "bien suivi".

 

DCN: les salariés mobilisés

 

Les salariés de DCN, la Direction des constructions navales, ont observé des arrêts de travail et manifesté par centaines le 9 décembre, pour marquer leur opposition au projet de loi autorisant l'ouverture de capital de leur entreprise, approuvé le même jour en conseil des ministres.

Prenant de court syndicats et salariés, la ministre de la Défense, a donné le 7 décembre un coup d'accélérateur à son projet de loi permettant aux anciens arsenaux de la marine d'ouvrir son capital, en annonçant son intention de présenter le texte au Parlement avant Noël.

Soutenus par leurs syndicats CGT, FO, CFDT, Unsa et CFTC, fonctionnaires, ouvriers d'Etat et salariés sous convention collective de DCN se sont mobilisés tout au long de la journée pour dénoncer une "nouvelle étape vers la privatisation" et un "démantèlement" de leur entreprise.

A Brest, plus d'un millier de salariés ont manifesté devant le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc, le navire école de la marine nationale qui a appareillé le 9 décembre après-midi pour sa campagne annuelle de formation des futurs officiers.

Sur le site de Lorient, le personnel a bloqué les portes de leur établissement dès l'aube et a observé un arrêt de travail toute la matinée.

A Cherbourg le personnel a bloqué pendant une demi-heure un carrefour devant l'entrée de DCN.

"C'est une journée de forte mobilisation, les salariés sont extrêmement déterminés, contre l'ouverture du capital et contre la politique de filialisation, et pour l'emploi et pour un véritable plan de charge pour l'entreprise", selon le syndicat CGT de la DCN. "Les actions et les arrêts de travail vont être reconduits quasiment partout le 10 décembre, voire les jours suivants. Les salariés sont dans une dynamique d'actions permanentes et quotidiennes". Le projet "d'évolution des effectifs" de la direction de DCN prévoit d'ores et déjà pour l'année 2005, la suppression d'un millier de postes, toutes catégories confondues, dans l'entreprise.

L'intersyndicale, à l'exception de la CGC, "envisage, dans les deux semaines à venir, une action d'ampleur nationale".

Le projet de loi permet à DCN de créer de petites filiales détenues majoritairement par des capitaux privés, et fixe à 375 millions d'euros de chiffre d'affaires "ou" à un effectif minimal de 250 personnes, le seuil à partir duquel DCN est contrainte de rester majoritaire au capital de ces filiales.

 

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