Les
ferries Peninsular & Oriental Steam pourraient supprimer jusqu'à 1.000
emplois
Peninsular & Oriental Steam présentera un plan
de réorganisation de son activité trans-Manche en difficulté et devrait à
cette occasion annoncer une réduction de 15% des effectifs de cette
division.
Ces suppressions d'emplois seront accompagnées
par une forte réduction du nombre de traversées sur la Manche.
Israël
paralysé par une grève générale du secteur public
Des centaines de milliers d'employés des
services publics ont paralysé Israël le 21 septembre, répondant à l'appel
à la grève générale illimitée de la centrale syndicale Histadrout pour
demander le paiement des salaires des fonctionnaires des collectivités
locales.
"Le mouvement continuera tant que les employés
des collectivités locales et ceux des Conseils religieux (qui assurent les
services du culte) n'auront pas reçu les traitements qui leur sont dus",
parfois depuis plusieurs mois, a expliqué le secrétaire général de la
Histadrout, Amir Peretz.
Des discussions entre des responsables du
Trésor, de la Histadrout et des collectivités locales devaient avoir lieu
pour trouver une solution à la crise, a indiqué la radio publique.
Le tribunal national du travail devrait
également siéger pour entendre la position des parties.
Les ports et aéroports en particulier l'aéroport
international Ben Gourion de Tel-Aviv ont fermé leurs portes, de même que
les municipalités, les ministères, la Compagnie de télécommunications
Bezek, les chemins de fer, la Compagnie des Eaux Mekorot, les hôpitaux
publics, les Caisses d'assurance maladie, les Bureaux de l'emploi, les
Postes, les tribunaux, les raffineries de pétrole et les industries
d'armement, entre autres.
Les établissements scolaires n'étaient pas
concernés, mais le personnel des banques privées s'est en revanche
partiellement rallié à la grève pour exprimer sa solidarité.
Pas moins de 70 municipalités sont en
difficulté, et 57 d'entre elles n'ont pas versé leurs salaires depuis de
nombreux mois à 18.000 de leurs employés, tandis que leurs collègues de 17
autres localités n'ont pas été payés en août.
La plupart des municipalités sont menacées de
faillite, suite à une mauvaise gestion et à des coupes claires dans l'aide
que le Trésor apporte habituellement pour équilibrer leur budget.
La Histadrout s'élève en outre contre le projet
de budget d'austérité de l'Etat pour l'exercice 2005, qui prévoit des
coupes aux chapitres sociaux ainsi que de sévères compressions dans la
fonction publique.
Ce budget d'austérité de quelque 59 milliards de
dollars prévoit un déficit représentant quelque 3% du PIB et doit encore
obtenir l'aval du parlement.
Les patrons israéliens se sont indignés de cette
grève qui compromet selon eux la relance économique.
United
Air prévoit des suppressions d'emplois
Le directeur général d'United Airlines, filiale
d'UAL, a déclaré le 16 septembre 2004 que le plan de restructuration de la
compagnie aérienne américaine se traduirait par un nombre significatif de
suppressions d'emplois, mais qu'il ne pouvait pas encore dire combien.
D’après certaines informations il pourrait
s’agir de 6.000 suppressions de postes, un chiffre représentant 10% des
effectifs de la compagnie.
5.000
emplois menacés chez Alitalia, les syndicats inquiets
Les syndicats de la compagnie aérienne italienne
en difficulté Alitalia ont mal accueilli l'annonce d'un plan de sauvetage
sacrifiant un quart de la main d'oeuvre et se réunissaient le 7 septembre
pour tenter d'obtenir des correctifs.
"Insoutenable", "inquiétant", "pas convaincant"
ont été les qualificatifs employés par les représentants du personnel,
décidés cependant à poursuivre les négociations, après la confirmation du
6 septembre par Alitalia d'un plan de 5.000 suppressions d'emplois étalés
sur deux ans.
La compagnie emploie en moyenne 20.700 personnes
sans compter un important volant de personnel à statut précaire.
Le traumatisme est d'autant plus profond que la
direction prévoit la scission de l'entreprise en deux sociétés, Alitalia
Fly pour les activités de vols et une autre filiale, Alitalia Service,
regroupant les services au sol.
De nombreuses inconnues pèsent sur le destin de
cette seconde entité dont les syndicats craignent qu'elle ne fasse plus
partie du groupe, soulignait mardi la presse.
Les suppressions de postes concernent quelque
450 pilotes, 1.050 assistants de vol, 70 personnes à terre, 1.440 ouvriers
de maintenance, 900 employés d'aéroport, 360 employés du marketing et du
commercial, 610 de l'administration centrale et informatique et 120
employés à terre du service cargo.
Opel
voudrait geler les salaires jusqu'en 2009
Adam Opel AG (Allemagne) veut geler les salaires
jusqu'en 2009 et porter la durée hebdomadaire du travail de 35 à 40
heures.
La filiale de General Motors réclame également,
dans le cadre des négociations salariales qui ont débuté cette semaine,
une réduction des primes de fin d'année et des suppléments de salaire liés
aux heures de nuit et aux astreintes du week-end.
La position de la direction d'Opel n'est pas un
cas unique en Allemagne, où les constructeurs automobiles réclament des
sacrifices au personnel pour doper la compétitivité en une période de
demande au ralenti, de pression sur les prix et de surcapacités.
Volkswagen a lui-même proposé un gel des
salaires de deux ans et de moduler une partie du salaire en fonction des
performances, dans le but de réduire de 30% ses charges de personnel en
six ans.
Le mois dernier, DaimlerChrysler a obtenu du
personnel une réduction des coûts annuels de 500 millions d'euros à partir
de 2007 en échange de la garantie de préserver 160.000 emplois en
Allemagne jusqu'en 2012.
Miramax
Films aux Etats-Unis réduit ses effectifs de 13%
Miramax Films a annoncé avoir supprimé 65
emplois sur 485, soit 13% de ses effectifs, afin d'ajuster ses coûts à une
activité plus faible en 2004. Déjà en 2002 déjà, Miramax s'était séparé de
27% de ses 430 collaborateurs.
Les deux fondateurs du studio, les frères Harvey
et Bon Weinstein, négocient depuis des mois le renouvellement de leur
contrat mais s'affrontent avec Disney sur la politique de Miramax, les
budgets de ses films et leur rémunération. Le patron de Disney, souhaite
réduire l'enveloppe de 700 millions de dollars que le groupe alloue chaque
année à Miramax.
Wal-Mart risque de devoir
composer pour la première fois avec un syndicat
Wal-Mart, le géant américain de la distribution réputé autant pour
ses bas prix que pour ses conditions de travail difficiles, risque de
devoir composer pour la première fois en Amérique du Nord avec un
syndicat, après la réussite d'une tentative de syndicalisation d'un
magasin au Québec.
La Commission des relations du travail du Québec, organisme public
qui gère les normes du travail, a donné le feu vert à un syndicat pour
représenter les quelque 150 employés d'un Wal-Mart situé à Jonquière,
petite ville du centre de la province.
"C'est le seul syndicat dans un Wal-Mart en Amérique du Nord", a
aussitôt assuré la présidente de la section locale des Travailleurs unis
de l'alimentation et du commerce.
"J'ai hâte de voir au cours des prochains jours, ce que la direction
va faire. J'espère qu'ils vont accepter de négocier une convention
collective".
Si le syndicat, affilié à la puissante Fédération des travailleurs
du Québec (FTQ), crie victoire après plus d'un an de combat, la bataille
pour son implantation est loin d'être gagnée.
En Amérique du Nord, un syndicat doit prouver qu'il recueille
l'adhésion de la majorité des salariés dans une entreprise, pour être
accrédité et devenir alors le seul à représenter automatiquement toutes
les personnes embauchées.
Une nouvelle audience devant la Commission est prévue le 20 août, au
cours de laquelle le numéro un mondial de la distribution compte bien
contester cette décision.
D'autres batailles sont en cours au Canada. En Saskatchewan,
province rurale du centre, la direction de Wal-Mart a décidé de porter
l'affaire devant la Cour Suprême invoquant la Charte des droits et
libertés pour mener campagne contre la tentative de syndicalisation.
A Jonquière, la section locale avait déposé une première requête en
accrédidation en janvier. Elle avait échouée trois mois plus tard parce
que seulement 47% des employés avaient voté en faveur de la proposition.
Selon la FTQ, la direction du magasin avait menacé en coulisses les
employés de fermer le magasin, mais ceux-ci se sont laissés finalement
convaincre par le syndicat.
SOLIDARITE
INTERNATIONALE.
par Jacques Decaux.
L’INDUSTRIE.
-Le personnel de la fabrique de desserts de
NESTLE à Staverson en Grande Bretagne,
a reçu le soutien à leur lutte de la part de la CFDT de France, qui appui
la campagne internationale initiée par l’UITA. Son secrétaire a condamné
la destruction continue des emplois par NESTLE.
Quelques jours plus tard, il était annoncé
que NESTLE WATERS France ne renouvelait pas 73 CDD après la
décision du syndicat CGT de poursuivre la grève tournante sur les salaires
et l’emploi. NESTLE WATERS France, a annoncé son intention
de supprimer 1047 emplois (sur 4100), d’ici 2007.
-Chez ARCELOR au Luxembourg,
les sept usines du plus grand sidérurgiste mondial ont été paralysées par
des manifestations massives. La grève a été suivie par 95% des personnels
de fabrication et 75% des "cols blancs" (entendez personnels de bureaux).
Cette grève, décidée après qu’ARCELOR
ait annoncé la suppression de 1000 emplois sur les 6000 existants dans le
pays, avait été précédée un an plus tôt par une grève européenne, pour les
mêmes raisons.
-Chez HOOVER, en Grande
Bretagne, des centaines de travailleurs à Merthyr Tydfil,
ont manifesté le 21 avril 2004, pour protester contre la volonté de la
direction de geler les salaires, tandis qu’à Birmingham, les
imprimeurs de l’entreprise EURO PACKAGING se sont mis en grève 3
jours, pour protester contre des suppressions d’emplois et les bas
salaires.
-En Suède, se sont les
électriciens qui ont cessé le travail (y compris dans l’une des centrales
nucléaires du pays), après avoir vu les négociations salariales rompues
pendant le week end.
-Les mineurs de la mine de Yeniseyskaya,
dans la ville de Chernogorsk en Sibérie, ont stoppé
le travail pour des problèmes de bas salaires, entraînant l’impossibilité
de régler leurs dettes.
-Au Zimbabwe, des milliers de
travailleurs du tabac se sont mis en grève, pour obtenir des augmentations
de salaires d’au moins 300%. La situation économique catastrophique du
pays, fait que l’inflation y est proche de 1000%.
SANTE ET EDUCATION.
-En Australie, des
enseignants de différentes écoles ont fait une grève
"sauvage" ,
pour protester contre l’attitude provocatrice du gouvernement sur les
négociations salariales.
-Aux Comores, à deux mois des
examens de fin d’année, les écoles primaires publiques ont toutes mis la
clé sous le paillasson, se mettant en grève pour réclamer le paiement des
salaires de l’année en cours.
-Les enseignants des écoles fondamentales
et secondaires du Mali, militants de la FEN et du SNEC, ont
observé trois jours de grève pour protester contre des salaires non
versés.
-Au Bénin, les agents du
Centre Hospitalier et universitaire public le plus important du pays, ont
lancé une grève de 48 heures, pour protester contre leurs conditions de
travail. Ils exigent le paiement d’arriérés de primes, la dotation de
nouveaux matériels de travail et réclament que le montant des impôts
prélevés sur leurs salaires, soit reversé à l’office de sécurité sociale.
-En Grande Bretagne, des
centaines de travailleurs de la sécurité sociale ont débrayé à West
Yorkshire, après que quatre dirigeants aient été suspendus pour
avoir refusé d’appliquer un système de salaire à la performance.
LES TRANSPORTS.
-En Italie, Les travailleurs
de deux aéroports de Rome se sont mis en grève contre les
problèmes d’emplois posés chez ALITALIA. Cette grève, soutenue par
les trois principales centrales syndicales du pays, est intervenue trois
semaines après celle qui a forcé la compagnie à annuler plus de 1400 vols
durant cinq jours.
-En Norvège, 1800
travailleurs des transports sont en grève ou ont été lockoutés. Le
gouvernement, au cours de la deuxième semaine d’arrêt de travail,
n’envisageait pas d’intervenir.
-Le gouvernement Israélien,
engagera des poursuites devant le tribunal national des affaires sociales,
contre les employés des ports s’ils observent la grève générale qu’ils ont
annoncée, a déclaré un responsable du ministère des finances et des
transports.
Les grévistes protestent contre un projet
de loi qui consisterait à transformer les activités portuaires en sociétés
privées indépendantes, même sans l’accord des salariés, qui considèrent ce
projet comme une violation du statut des ports.
GRANDE DISTRIBUTION.
-Au Canada, les travailleurs
de BREWERS DISTRIBUTOR Ltd, sont en grève pour revendiquer
l’augmentation des salaires et des retraites. Ils n’ont pas eu
d’augmentation depuis 1997.
-Des centaines de salariés en colère du
géant SAINSBURY en Grande Bretagne, ont manifesté
devant le siège social de l’entreprise, après que le super marché ait
annoncé le gel des salaires pour cette année.
Karstadt
supprimera 4.000 emplois d'ici la fin 2006
KarstadtQuelle supprimera 4.000 emplois, soit le
dixième de son personnel de vente, d'ici la fin 2006 dans le but
d'économiser 145 millions d'euros par an, a annoncé le 3juillet le
distributeur allemand.
"Une réduction de l'ordre de 4.000 emplois à
temps plein dans nos 212 grands magasins et magasins de sport jusqu'à la
fin 2006 est un ordre de grandeur réaliste", a déclaré un porte-parole du
groupe.
Karstadt, première chaîne européenne de grands
magasins, compte 47.000 employés de vente, ou l'équivalent de 37.500
emplois à temps plein.
Matsushita Electric devrait supprimer 3.000 emplois
Matsushita Electric Industrial Co a annoncé un
plan de préretraites aboutira à la suppression de 3.000 emplois, soit 2,5%
de ses effectifs au Japon.
Le groupe japonais d'électronique grand public,
propriétaire de la marque Panasonic, a précisé que ces mesures
concerneraient sa division de systèmes d'information et des filiales de
composants électriques et de batteries.
Matsushita, qui emploie 290.000 personnes dans
le monde, a renoué avec le bénéfice lors de l'exercice clos fin mars, en
partie grâce à un programme de réduction des coûts qui s'est soldé par des
fermetures d'usines et la suppression de 13.000 postes.
Levi Strauss ferme ses
deux usines en Espagne
Le fabricant américain de jeans Levi Strauss a annoncé son intention
de fermer au troisième trimestre 2004 ses deux usines de Soria et Girona.
La fermeture de ses usines concerne au total 453 employés sur
l'avenir desquels Levi Strauss affirme dans un communiqué "vouloir
parvenir à un accord" dans le cadre de négociations avec les syndicats.
Les unités de production espagnoles étaient les seules qui restaient
en Europe occidentale à la firme américaine, qui avait déjà fermé ses
sites en France, en Belgique et en Ecosse et possède encore en Europe des
usines en Pologne, Hongrie et Turquie.
"Nous avons examiné toutes les alternatives mais nous ne pouvons
continuer à assumer les coûts de fabrication en Espagne, qui sont deux
fois plus élevés que ceux de nos usines d'Europe de l'Est", a expliqué
Domenico Trizio, directeur de Levi Strauss Europe.
Levi Strauss à été créé aux Etats-Unis en 1853.
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