Manifestation
des salariés de GIAT-Industries de Saint-Chamond
Des salariés de l'établissement Giat Industries
de Saint-Chamond ont manifesté dans les rues de Saint Etienne contre le projet
de fermeture de leur site qui emploie 700 personnes.
Les salariés qui étaient venus en voiture de
Saint-Chamond à Saint Etienne, se sont rendus à pied jusqu'à la préfecture de la
Loire où une délégation a été reçue par le préfet, tandis que des manifestants
traçaient des graffitis sur la façade du bâtiment.
Un membre de la délégation a déclaré à l'issue
de cette rencontre vouloir dénoncer "les effets d'annonce de l'Etat selon lequel
des centaines d'emplois pourraient être créées à Saint-Chamond et qui ne prend
pas au sérieux nos propositions industrielles et sociales".
Par ailleurs, des salariés de l'établissement de
Roanne (Loire), ont bloqué "symboliquement" pendant une trentaine de minutes les
locaux de la CRS-34 situés à Mably, près de Roanne.
Manifestation
des salariés d'Air Littoral à Montpellier et Nice
Les salariés de la compagnie aérienne régionale
Air Littoral, placée en redressement judiciaire, ont manifesté en uniforme,
distribuant des tracts aux passagers dans les aéroports de Montpellier et Nice
pour dénoncer les menaces pesant sur leurs emplois.
Derrière une banderole portant l'inscription
"Air Littoral veut vivre", les salariés se sont réunies au siège montpelliérain
de la société, avant d'organiser une opération escargot sur la route menant à
l'aéroport.
Des manifestants ont mené une opération
similaire à Nice.
Air Littoral, qui compte un millier de salariés
et une flotte de 32 appareils, a déposé son bilan le 21 août, faute de pouvoir
rembourser une dette publique de 67 millions d'euros. La clôture pour les offres
de reprise est fixée au 6 octobre.
Eurodoc
Les salariés d’Eurodoc
refusent en bloc la cession à Syselog
Hier matin, les salariés du site
équeurdrevillais d'Eurodoc, filiale du groupe Areva, se sont réunis en assemblée
générale. À bulletin secret, ils ont voté contre la cession d'Eurodoc à Syselog.
« C'est clair !
Les salariés réunis ce jeudi en assemblée générale ont voté à bulletin secret,
donc sans pression aucune, expliquent les syndicats CFDT, CFTC et CGC.
Depuis l'annonce
de la cession de leur entreprise, filiale de gestion documentaire du groupe
nucléaire Areva, à Syselog, les salariés d'Eurodoc se montrent très méfiants et
inquiets.
Il faut dire que
les pertes d'emplois dans la sous-traitance du nucléaire et de la navale dans le
Nord-Cotentin et les baisses d'effectifs à Cogéma (usine de retraitement des
déchets nucléaires) et DCN (Direction des constructions navales) n’est pas pour
rassurer ces salariés. « Si on n'a rien de nouveau d'ici le 6 octobre, on entre
dans un conflit dur, souligne la CFDT.
Licenciement
des salariés de l'entreprise NTCE
La fermeture de l'agence
de Digulleville
est un nouveau coup dur pour la sous-traitance dans le Nord-Cotentin.
Les salariés de l'entreprise NTCE, Normandie tirage de câbles électricité, se
sont fait licencier et leur agence de Digulleville doit fermer. Une situation
que dénonce une fois de plus la CGT.
C'est la mine
abattue que les salariés de l'agence de NTCE, Normandie tirage de câbles
électricité, ont appris officiellement lundi leur licenciement. Depuis, ils ne
décolèrent pas. « On avait du boulot. Pas trop ces derniers temps sur La Hague,
mais ailleurs et notamment au Mans. Des tireurs de câble il en faut sur tous les
chantiers et même dans le coin, on est sûr qu'il y a du boulot pour nous. On ne
comprend pas. »
C'est
l'administrateur judiciaire en charge de la gestion de l'entreprise, suite à sa
mise en redressement judiciaire par décision du tribunal de commerce du Havre du
27 juin, qui a décidé ces licenciements.
Le syndicat espère
obtenir une réunion de la commission de suivi de la sous-traitance de la DCN.
Mais dans un courrier daté du 29 septembre, le sous-préfet répond que s'il
examine la possibilité de mettre en place des modalités de concertation, il lui
est impossible de réunir la commission, cette dernière dépendant de la loi de
programmation militaire 1997-2002, période qui a pris fin en décembre 2002.
Tout en réitérant
sa demande de tenue d'une commission en urgence face à la situation de l'emploi,
le responsable cégétiste conclut : « Un nouveau refus ne pourrait être compris
par les salariés et sonnerait comme une provocation. »
Vente aux
enchères du matériel des tissages CDT (ex-Boussac) à Nomexy
Métiers à tisser, rouleaux de tissus et palettes
de fils appartenant à l'usine textile CDT (ex-Boussac), qui a fermé ses portes,
ont été vendus aux enchères à Nomexy (Vosges) à des acheteurs de Turquie, du
Maroc, de l'Algérie, de l'Ile Maurice ou du Pakistan.
La Compagnie de Développement textile (groupe
VEV) a été mise en liquidation judiciaire en mars, provoquant la fermeture de
deux des sites historiques du groupe Boussac, à Wesserling (Haut-Rhin), qui
employait encore 130 salariés dans les tissus d'ameublement, et à Nomexy
(Vosges) qui comptait 60 salariés dans l'habillement.
Le Groupe Gascogne
envisage de se séparer de sa branche bois
Le président du directoire du Groupe Gascogne
(papier, bois, emballage), Paul Desarmeaux, a annoncé qu'il envisageait de se
séparer de sa branche bois, qui représente 500 emplois.
M. Desarmeaux a refusé de préciser quel site
pourrait être fermé parmi les trois scieries de Gascogne. Il a cependant indiqué
que celui de Saint-Symphorien (Gironde) suscitait "beaucoup de soucis au
groupe".
La branche bois représente près de 20% du
chiffre d'affaires du groupe qui compte quelque 3.000 salariés.
Depuis le début de l'année, la filière bois des
Landes a connu la fermeture d'une dizaine d'unités de sciage.
Grève des
postiers à la Réunion
A l’appel de
Force-Ouvrière, les distributeurs des imprimés de publicité de la Poste ont
débuté le mardi 14 octobre une grève illimitée. Saint-Denis, Le Port et
Saint-Pierre compte 90% de grévistes.
La réunion de
négociation qui s’est tenue lundi 13 octobre après-midi n’avait rien donné. Le
syndicat reproche à la direction de la Poste de “saboter le dialogue social, ne
pas respecter la législation du travail dans certains domaines, et d’aggraver
les conditions de travail des distributeurs, qui sont les agents les moins payés
de la Poste”. Une nouvelle réunion entre les deux parties était prévu le16
octobre, dans les locaux de la direction de la Poste à Saint-Denis.
Le site Giat
de Bourges (Cher) bloqué toute la journée
Le centre de
Giat Industries à Bourges (Cher) a été bloqué toute la journée de lundi 29
septembre, à l'occasion de la réunion à Paris du nouveau comité central
d'entreprise (CCE) du groupe public d'armement terrestre.
Des piquets
de grève ont été mis en place tôt dans la matinée et la paralysie du centre
s'est poursuivie même après la réunion du CCE.
Les syndicats
de Giat Industries ont claqué en début d'après-midi la porte du quatrième CCE
consacré au plan de restructuration du groupe. Leurs avocats ont déposé dans le
même temps au tribunal de Versailles (Yvelines) une demande en annulation du
plan de restructuration du groupe qui prévoit la suppression de 3.750 emplois
sur 6.250.
Le centre de
Bourges compte 805 salariés et 40% des effectifs doivent y être supprimés.
Le port du
Havre paralysé par la grève européenne des dockers
Le port du
Havre (Seine-Maritime) était paralysé le 29 septembre par une grève des dockers
et des agents du port autonome, qui protestent contre un projet de directive
européenne sur la libéralisation des services portuaires.
Ce mouvement,
organisé à l'échelle européenne par l'International Docks Workers Council (IDC)
et par l'European Transport Federation (ETF), était suivi par la totalité des
1.700 dockers et par une grande partie des 1.500 agents du port autonome.
Aucun navire
n'était chargé ou déchargé à l'exception des ferries assurant la liaison avec la
Grande-Bretagne.
Quelque 300
dockers et 150 agents du port autonome se sont rendus à Rotterdam (Pays-Bas), où
une manifestation unitaire a réuni entre 5.000 et 7.000 salariés venus des
principaux ports d'Europe du nord.
Les syndicats
craignent que cette directive qui prévoit la possibilité pour les armateurs et
les manutentionnaires de faire appel au personnel de leur choix ne se traduise
par l'embauche de "salariés sous-payés et sans statut". Elle a déjà suscité
plusieurs journées de grève dans les ports européens au cours de l'année 2003.
Des salariés
de GIAT débrayent à Tulle
Les salariés
de GIAT Industries ont débrayé lundi 29 septembre pendant deux heures à Tulle
pour protester contre le projet de restructuration qui prévoit la suppression de
3.750 emplois dans le groupe.
La direction
de GIAT Tulle a également été occupée pendant une heure.
Ces
manifestations étaient organisées à l'occasion du nouveau Comité central
d'entreprise (CCE) réuni à Paris.
Environ 200
emplois sont concernés par le plan de restructuration sur le site de Tulle, où
travaillent actuellement 389 salariés.
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