Le 17
décembre 2003
Communiqué n° 30
Grève des personnels du CNDP le 18 décembre
Il y a un an les personnels du CNDP apprenaient le projet
du Premier ministre de délocaliser le CNDP, dans son fief, à
Chasseneuil-du-Poitou.
Depuis un an l’intersyndicale a démontré inlassablement
l’absence de projet, l’infaisabilité et la casse que cette
délocalisation entraînerait tant au plan humain qu’au plan des
missions de l’établissement.
Le transfert des services de l’établissement se fait à
marche forcée selon un calendrier absurde imposé par le ministère et mis en
oeuvre par la direction zélée du CNDP.
Malgré tout cela le ministère convoque les représentants
de l’intersyndicale à une table ronde le 18 décembre « afin de finaliser les
modalités de mise
en œuvre de la délocalisation ».
L’intersyndicale a refusé de participer à cette table ronde qui fait
suite à des réunions « alibis » qui n’avaient en fait qu’un réel objectif :
faire du CNDP table rase.
Pour réaffirmer leur opposition à toute délocalisation,
partielle ou totale, du CNDP, les personnels réunis en assemblée générale, le
mardi 16 décembre, ont voté une grève pour ce même jeudi 18 décembre.
Ils exigent à travers cette grève :
-
un véritable projet
d’établissement pour
un service public de documentation et d’édition, en phase avec la communauté
éducative ;
-
une implantation
unique de l’établissement en Ile-de-France ;
-
un vrai accompagnement
social des personnels.
Alors que le ministère et le directeur général prétendent
boucler le dossier de la délocalisation avant la fin de l’année, les
personnels démontreront par cette mobilisation leur volonté inébranlable de
résister à ce projet désastreux et sa détermination à le faire échouer.
Dernière minute : Noël Mamère, député du Parti des Verts, et
l’intersyndicale du CNDP organiseront un vrai débat sur l’école le mardi 20
janvier, de 14h à 18h, à l’Assemblée nationale. Le thème :
« Des ressources pédagogiques pour un service public d’éducation. Le
service public dans le paysage de l’édition - écrite, audiovisuelle, numérique -
pédagogique destinée aux enseignants et aux élèves ».
Hôpitaux: les
syndicats donnent rendez-vous aux personnels le 22 janvier
Après une journée d'action symbolique marquée
par des assemblées générales le mardi 17 décembre, les fédérations CGT, FO, CFTC
et Sud de la fonction publique hospitalière -insatisfaites des premières
réponses du gouvernement face à la grogne montante- préparent désormais une
grève et des manifestations dans toute la France le 22 janvier prochain contre
les modalités du plan "Hôpital 2007".
Cette décision a été prise mardi à la
mi-journée, lors d'une réunion intersyndicale qui suivait une rencontre avec le
ministre de la Santé Jean-François Mattei.
Dans la soirée, la totalité des organisations
syndicales de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a appelé lors
d'une conférence de presse à se joindre au mouvement afin de protester contre un
plan d'économies structurelles "drastique". Ce plan qui touche l'AP-HP est,
selon les syndicats, "le test de ce que sera Hôpital 2007 dans l'ensemble des
hôpitaux de France".
La liste des doléances ne s'arrête pas au projet
de réforme du gouvernement. A l'AP-HP, tous les syndicats (CGT, FO, CFDT,
Sud, CGC et CFTC) protestent contre un plan d'économies de 240 millions
d'euros décidé par leur direction générale.
Grève au lycée
de Thizy (Rhône)
Le personnel enseignant et technique du Lycée
Polyvalent François-Mansard à Thizy dans le Rhône s'est mis en grève le 24
novembre: le mouvement suivi à plus de 80%, soutenu par les parents d'élèves,
vise à attirer l'attention sur la situation financière de l'établissement, jugée
"catastrophique" par les grévistes.
Selon plusieurs professeurs et parents d'élèves,
des dépenses pédagogiques ont été suspendues pour l'année 2003 et certaines
fournitures de base, comme les craies ou les cartouches d'imprimantes, manquent,
ou sont fournies par les enseignants eux même.
Grève dans
les transports en commun toulousains
Le réseau de bus de la SEMVAT, la société
d'exploitation des transports en commun de Toulouse (Haute-Garonne), était
perturbé le 24 novembre au matin suite à un préavis de grève des employés.
La raison du préavis de grève CFTC-CFDT-FO-Sud
est une réunion prévue le 24 novembre au conseil général de Haute-Garonne, qui
devrait décider du résultat d'un appel d'offre pour l'exploitation du réseau de
bus durant les cinq prochaines années. Les employés de la SEMVAT contestent la
candidature d'une entreprise et veulent assister au vote.
Article paru dans le Parisien, édition de
Paris, du samedi 15 novembre 2003
Trésor
public :
FO tire la
sonnette d'alarme
La section Force ouvrière du Trésor à Paris a
tiré la sonnette d'alarme sur le risque pesant actuellement sur 17 trésoreries
parisiennes de ne plus avoir de caisse. Concrètement, expose le syndicat,
lorsqu'un contribuable demandera un délai de paiement et voudra payer en
numéraire, il devra se déplacer dans une autre trésorerie. Si un autre veut se
faire rembourser un excédent on l’enverra dans un autre poste, faute de caisse
ouverte. « C’est inimaginable», affirme la section syndicale qui craint à terme
la suppression totale de 15 à 20 trésoreries sur les 43 que compte la capitale.
Dans un premier temps, seraient concernées par la décision sur la suppression
des caisses les trésoreries se situant dans le Ier, IIè, lVe,Ve, Vie, IXe, Xe,
XIIe, XIIIe, XVe, XVIe, XVIIe, XVIIIe et XXe.
Les salariés
GIAT bloquent les portes de leur usine à Toulouse
Entre 150 et 200 salariés de GIAT Industries,
bloquaient lundi matin 29 septembre à Toulouse les portes de leur usine, afin de
protester contre le projet de restructuration de la direction.
La semaine dernière, l'intersyndicale de GIAT
Industries a appelé une nouvelle fois les salariés du groupe à la grève et à des
actions, à l'occasion de la tenue ce lundi à Paris d'un comité central
d'entreprise, "pour faire comprendre à la direction qu'ils ne se contenteront
pas de miettes".
Lors d'un conseil d'administration jeudi, la
direction a maintenu 250 emplois sur les 3.750 qu'elle prévoit de supprimer, un
geste jugé insuffisant par les syndicats. Ces derniers rappellent que les
propositions alternatives des rapports d'experts permettent de sauvegarder un
millier d'emplois.
Pour ce qui est du site toulousain, le plan Giat
2006 présenté par la direction de GIAT prévoit de ne conserver que 105 des 430
salariés actuellement employés.
A
Merdrignac(Côtes-d'Armor) 2 000 manifestants bretons contre la fermeture de
l'usine Volailles de France à Trémorel.
Foulards à carreaux rouge et blanc autour du cou
ou attachés au bras, ils étaient plus de 2 000 hier matin à Merdrignac décrétée
ville morte. Deux mille personnes venues manisfester contre la fermeture de
l'usine Volailles de France à Trémorel.
Le responsable agroalimentaire de la CFDT,
lâche sa rancoeur : « Gastronome sacrifie 350 salariés à Trémorel, alors
que l'usine est rentable. C'est révoltant. Ce groupe a racheté Volailles de
France il y a deux ans pour sa marque Douce France.
« L'agroalimentaire dans le Centre-Bretagne est
en crise. Les usines, qui travaillent, notamment dans la volaille, ferment les
unes après les autres : la Sapod à Grand-Champ (Morbihan), Cadf au
Faouët (Morbihan), le groupe Doux, La Sicamob à Guerlesquin
(Finistère) etc. En neuf ans, plus de 700 personnes ont perdu leur emploi dans
ce secteur. »
De nombreux élus du département sont venus
s'insérer dans le cortège. Ces prochains jours, trois visites avec des
repreneurs potentiels vont être organisées. On dit que les murs seraient cédés
pour l'euro symbolique. Mais rien n'est joué.
Une manifestation contre les licenciements à
Rennes
Environ 1.500
manifestants, ont manifesté jeudi après-midi à Rennes contre les projets de
licenciements dans l'industrie électronique, qui menacent quelque 730 emplois
sur l'agglomération.
Les manifestants,
salariés de STMicroelectronics, menacé de fermeture avec ses 600 emplois, de
Thomson Multimedia, où 60 postes doivent être supprimés, et du site Philips, qui
doit aussi fermer et perdre 69 emplois, ont défilé dans les rues avant
d'investir les quais de la gare où se trouvait le "train de la création
d'entreprises".
"Il faudrait que
l'Etat ne nous laisse pas comme seule possibilité la création d'entreprise
individuelle et se préoccupe davantage de sauvegarder les emplois existants", a
ironisé Jean-Marie Michel, délégué CFDT à STMicroelectronics.
Les manifestants
ont également appelé à un grand rassemblent le 27 septembre à Rennes pour
protester contre "la désertification industrielle en cours" dans la région, qui
touche notamment les sites de Lannion (Côtes d'Armor), "plus que ravagé", et,
aujourd'hui, de Rennes-Métropole.
Malgré les
déclarations de la ministre déléguée à l'industrie Nicole Fontaine appelant à
une suspension du processus de fermeture de STMicroelectronics, la direction du
groupe franco-italien a lancé la procédure des licenciements mercredi lors d'un
comité central d'entreprise (CCE) à Paris.
Ayant refusé de
siéger à ce CCE, les responsables syndicaux ont engagé une action en justice
pour réclamer son annulation dans l'attente d'informations complètes sur les
projets de restructuration du groupe à l'échelle européenne.
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