2000 salariés de Giat Industries Tarbes manifestent à Saint-Jean de Luz

 

2.000 salariés de Giat Industries Tarbes (Hautes-Pyrénées), ont manifesté le 16 avril pour exiger l'abandon du plan de restructuration à Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), ville dont le ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie est première adjointe.

 

Les manifestants ont défilé bruyamment dans les rues de la ville au son de tambours, sifflets et trompes en direction de la place Louis XIV face à la mairie.

 

Une délégation de 14 élus et représentants de l'intersyndicale

(CGT-CFDT-CFTC-FO-CGE-CGC) Giat Industries Tarbes a été reçue par le maire UMP de la ville, Peyuco Duhart.

 

Un membre de l'intersyndicale lui a fait part de son regret de ne pas être reçu par Mme Alliot-Marie.

 

Une pétition comportant 15.201 signatures lui a été remise par les épouses des salariés.

 

"Cette manifestation est un succès mais encore une fois Mme Alliot Marie n'a pas daigné nous répondre ou nous envoyer quelqu'un", a regretté Albert Malfait, secrétaire général de la CFDT Giat Industries Tarbes.

 

Les manifestants ont ensuite pique niqué au port de la ville avant de repartir en cortège vers Tarbes.

 

Le plan de restructuration annoncé le 7 avril par le groupe d'armement terrestre doit se traduire à Tarbes par la suppression de 80% des 776 emplois de GIAT.

 

PRIVE/PUBLIC

POUR NOS RETRAITES

LES 27 ET 28

AGISSONS TOUS ENSEMBLE

 

 


Le gouvernement prétend qu’il ne cédera pas malgré la montée du mouvement social et les puissantes manifestations du 25.

Les médias au service du pouvoir essaient par tous les moyens de brouiller les enjeux. A aucun moment la clarification n’est à l’ordre du jour et pour cause.

 

En prenant 2 exemples concrets, un du privé, un du public dans notre Département, ces quelques éléments parlent d’eux-mêmes.

 

Pascal, employé de France Télécom  (48 ans)

 

 



j’ai fait le calcul de la pension à laquelle j’aurais droit avant et après application des mesures Fillon.

 

Entré à France Télécom en 1978 à l’âge de 23 ans, en 2010, à 55 ans je n’aurais donc cotisé que 32 ans et mon dernier salaire d’actif sera de 1 815 €, plus une prime de 440 €.

 

Dans les conditions actuelles, je partirai avec 64% de mon dernier traitement de base,

soit 1 162 €,

avec les mesures Fillon (baisse du pourcentage plus abattement par année manquante) ma pension ne serait plus que de 45, 6% de mon dernier traitement,

soit 827 € !

 

Je perdrais près des deux tiers de mes revenus. J’ai fait un autre calcul dont je vous épargne le détail : entre ce qu’ils veulent me prendre et le prix d’une journée de grève, j’ai fait mon choix j’investis dans l’action.

 


 

Christine, technicienne dans la métallurgie (37 ans)

 

 


Je gagne 1 600 € en 2003, ma retraite aurait été de 1 408 € en 1990, mais avec les mesures Balladur elle est de 1 312 € en 2003, elle sera de 1 264 € en 2008 et de 849 € en 2 020.

 

J’agis donc, car la « ponction Fillon » représente 5 556 € par an soit 3 mois ½ de salaire par an

 

DANS LES DEUX CAS, PRIVE/PUBLIC

IL N’Y A PAS PHOTO

 

L’action paie bien plus que de ne pas s’opposer au plan RAFFARIN/FILLON

 

Exigeons une réelle réforme de progrès social comme le propose par la négociation la CGT.

 

 

salarié(e)s du Public,

salarié(e)s du privé

TOUS ENSEMBLE,

PRIVE/PUBLIC

NOUS POUVONS GAGNER

 

 

Le 27, la ville de Rouen sera quadrillée par des cortèges professionnels

(Poste, France Télécom, Finances, Education Nationale, EDF/GDF) qui convergeront

à 11 h à la préfecture pour le début de la manifestation interprofessionnelle

(parcours de la manif : préfecture, rue du contrat social, bd des belges, rue Lecanuet, rue Jeanne d’Arc, rue général Leclerc, rue Grand Pont, pont Boêldieu, cours clémenceau)

 

PUBLIC/PRIVE NOS INTERETS

SONT LES MEMES

 

Le 28, nouveau rassemblement à 17 h

devant la préfecture et les sous préfectures

du Havre et de Dieppe

 

Rouen, le 26 mai 2003