Mercredi 17 Septembre
L’injonction faite à l’État par la Commission
européenne de ne pas entrer dans le capital d’Alstom est un crime contre
l’emploi et contre l’Europe.
Un crime contre l’emploi car seule la présence
de l’État au capital de l’entreprise pouvait assurer la pérennité de
celle-ci aux yeux de ses clients, comme le démontre la chute des commandes
au premier semestre (-28%) . Seul aussi l’engagement direct de l’État
pouvait rassurer la quarantaine de banques françaises et étrangères qui
tiennent Alstom, lourdement endetté, à leur merci.
Crime contre l’Europe : en refusant la solution
proposée par les Pouvoirs Publics français, la Commission Européenne
manifeste que l’orthodoxie libérale et le formalisme juridique ont plus de
prix pour elle que la sauvegarde de 118.000 emplois dont la moitié en
Europe, sans compter les emplois indirects, au moins aussi nombreux.
L’Europe, pour sauvegarder son tissu économique, a besoin d’une politique
industrielle dont M. Monti s’est montré le fossoyeur, en refusant par
exemple la fusion Legrand-Schneider autorisée quand il était trop tard par
la Cour de Justice Européenne.
Au nom de la concurrence, la Commission
Européenne tue la concurrence. Elle livre en fait Alstom à Siemens qui
restera le seul producteur européen de matériels ferroviaires et de
centrales énergétiques . La concurrence ne sera plus qu’avec General
Electric et Mitsubishi !
Siemens sera en position de monopole européen.
La Commission s’est prononcée à l’unanimité. La
responsabilité de M. Prodi et celle des commissaires français, MM Barnier et
Lamy, est donc lourdement engagée dans cet acte de haute trahison à l’égard
de l’intérêt général européen. Il faut rompre avec cette Europe là !
Je demande instamment au Président de la
République de mettre en œuvre tous les moyens au niveau de l’État et du
secteur public pour qu’Alstom reste une entreprise française et qu’on
continue de produire en France turbines, alternateurs, locomotives et
paquebots. Ne pas réagie à la décision de la Commission européenne serait
accepter un Waterloo industriel et social. J’attends aussi des dirigeants de
l’UMP et du Parti Socialiste, qui ont porté le traité de Maastricht sur les
fonds baptismaux, qu’ils se positionnent clairement sur ce dossier.
Qu’on compte sur moi, en tout cas, pour ouvrir
le procès de MM. Monti, Prodi et consorts.
Jean-Pierre Chevènement, a demandé au
gouvernement de mettre en oeuvre les moyens nécessaires pour assurer le
maintien de l'activité et de l'emploi des sites français d'Alstom.
"Il serait inadmissible que les efforts
consentis par l'État, et donc par le contribuable français, aident Alstom à
fermer des usines, à licencier ses salariés (...) tout en accélérant le
processus de délocalisation industrielle".
Il invite le gouvernement à "utiliser tous les
moyens (...) pour qu'Alstom, non seulement retrouve un plan de charges
convenable, mais maintienne aussi son potentiel humain et technologique en
France".
Il rappelle que près de 900 emplois sont menacés
à Belfort par un plan social annoncé par la direction du groupe en mai et
souhaite le lancement d'une enquête pour "établir le seuil critique en-deçà
duquel la capacité de production d'Alstom Belfort serait compromise".
Paris le 19 décembre 2003
Le plan de projets
d’infrastructures de transports annoncé hier par le Premier Ministre
contient des éléments positifs, mais laisse les Français sur leur faim.
On ne peut que noter avec
satisfaction que les transports et l’aménagement du territoire redeviennent
des préoccupations gouvernementales, et approuver la décision de ne pas
privatiser les autoroutes. Il est aussi positif que la priorité soit donnée
au rail par rapport à la route.
Mais je reste très sceptique
face à un plan dont les délais et les financements restent flous. Je crains
qu’il ne s’agisse dès lors que d’effets d’annonce.
Enfin, je regrette vivement que
le Centre de la France soit encore une fois le parent pauvre de ce plan. En
particulier, l’abandon du pendulaire P.O.L.T., sur lequel l’État s’était
engagé, est un pur scandale. Ce sont les régions les moins bien desservies
–en particulier le Limousin-, qui sont laissées de côté, et la France rurale
est pénalisée. La fracture spatiale va encore s’aggraver.
Paris, le 17 décembre 2003
E.D.F. : la Commission alliée objective du gouvernement !
Alors que d’aucuns feignent de croire que la décision de la
Commission d’exiger le remboursement de quelques 1,2 Milliards d’Euros
d’E.D.F. à l’État susciterait l’ire du gouvernement, il faut dénoncer ce jeu
de dupes !
En réalité, la Commission et le gouvernement agissent de concert
pour faire apparaître la privatisation d’E.D.F. inéluctable.
Le remboursement de cette somme, la suppression de la garantie
illimitée de l’État, l’ouverture du marché à la concurrence, voilà autant
d’arguments servis sur un plateau au gouvernement par la Commission pour
justifier la privatisation du groupe.
Les libéraux de Bruxelles et
du gouvernement s’apprêtent à commettre une faute, dont les Français et la
France seront les grandes victimes, comme en témoignent les expériences de
privatisations étrangères…
paris le 11 décembre 2003
Les propositions de la commission Stasi sont un pas
positif nécessaire. Elles faciliteront l’intégration de tous les citoyens
français dans une République, qui ne peut être que laïque. Il appartient
donc maintenant au Président de la République et au Parlement d’introduire
ces dispositions dans la loi.
Mais ce pas nécessaire ne saurait être suffisant.
Il doit s’accompagner d’une politique de croissance qui favorisera l’emploi.
Les replis communautaires se nourrissent d’abord du chômage et des
difficultés de la vie quotidienne. Aussi, le succès de l’intégration
dépend-elle au moins autant des décisions qui vont être prises au prochain
sommet européen. Une Constitution sacralisant le libéralisme comme fondement
de l’Europe irait à l’encontre des objectifs affichés.
Pour l’avenir des Français, l’intégration
républicaine est décisive. Elle passe aussi par la mobilisation de tous et
pour cela, il faut que les moyens existent pour permettre à tous les enfants
de l’immigration à devenir des citoyens et des citoyens français.
Paris, le 27 novembre 2003
Réforme L.M.D. : les étudiants ont raison de faire
front !
Le Mouvement
Républicain et Citoyen soutient la mobilisation des étudiants contre la
réforme L.M.D., et appelle Luc Ferry à entendre la voix qui s’élève des
Universités pour lui demander de retirer son décret.
En effet, sous
couvert d’harmonisation européenne et internationale, les étudiants ont bien
compris le danger de cette réforme L.M.D., qui va réduire les diplômes
nationaux en poussière, et les remplacer par un bric-à-brac de modules
d’inégales valeurs, en toute illisibilité.
Dès lors,
l’enseignement supérieur risquerait de devenir un « supermarket » où chacun
achèterait ses licences dans une logique consumériste, sans politique
pédagogique d’ensemble, et sans autre garantie de reconnaissance des
diplômes que la réputation, voire le prix des études.
Une fois de
plus, l’Europe sert d’alibi à l’abandon de toute stratégie dans les
politiques publiques et au renforcement des inégalités. C’est très
encourageant pour l’avenir que de constater que les étudiants ne s’en
laissent pas compter.
Paris,
le 28 novembre 2003
Chômage toujours en hausse : il faut changer de
politique économique !
2.44 Millions
de Français au chômage, + 0,2% en octobre et +7,1% depuis le début de
l’année, avec une progression particulièrement notable du chômage de longue
durée : que faut-il de plus pour que les libéraux français et bruxellois
admettent la nocivité coupable de leurs politiques économiques ?
Le Mouvement
Républicain et Citoyen ne s’accommode pas, lui, du chômage, drame économique
et social qui ronge la France. Nous demandons d’urgence la relance des
investissements publics, la baisse des taux d’intérêts, et des mesures de
protection de l’industrie et des services nationaux et européens, qui
subissent de plein fouet les méfaits de la course effrénée au
tout-libre-échange.
A l’heure où
d’aucuns exhortent le Président de la République à changer de Premier
Ministre, l’urgence est tout autre : il faut changer de politique
économique. Un premier pas a été accompli avec l’autorisation passagère
faite à la France et à l’Allemagne de s’affranchir des règles du pacte de
stabilité. Il faut désormais enterrer ce pacte. Il faut aussi mettre fin à
l’indépendance de la B.C.E. de tout pouvoir démocratique. Il faut enfin
revoir les règles du commerce international.
Paris, le 6
novembre 2003
Plan Raffarin : un rendez-vous manqué pour les personnes dépendantes et le
retour de la corvée pour les salariés !
Le plan présenté ce matin par Jean-Pierre Raffarin n’est pas à la hauteur
des attentes des personnes dépendantes ; c’est surtout le prétexte d’une
nouvelle régression sociale pour les salariés.
En effet, avec la suppression du lundi de Pentecôte, Jean-Pierre Raffarin
réintroduit la corvée, comme sous l’Ancien Régime ! Incroyable mais vrai !
Bientôt le retour de l’octroi à l’entrée des villes ? Cette mesure est une
régression sociale puisqu’elle pèsera uniquement sur les salariés. Cette
mesure est destinée non à développer la « solidarité » mais à satisfaire le
MEDEF et la Commission européenne. Au MEDEF on offre une petite revanche sur
les 35 heures. A la Commission européenne, on offre des gages de «
crédibilité ». Est-ce une façon de gouverner ?
Si l’on peut néanmoins saluer la création d’une cinquième branche de la
sécurité sociale dédiée au risque dépendance, une telle mesure se heurte
néanmoins au dogme de la diminution des prélèvements obligatoires, chère au
gouvernement comme à l’ensemble des libéraux.
Quant aux personnes handicapées, elles attendent légitimement bien plus que
quelques mesures financières d’assistance : elles réclament une citoyenneté
réelle à part entière. Or rien n’est véritablement prévu en ce sens. Par
exemple, il est très dommage que les revendications d’associations comme l’A.P.F.
n’aient pas été satisfaites, et qu’elles aient encore besoin d’aller jusqu’à
recourir aux contentieux juridiques pour obtenir, au XXI° siècle,
l’accessibilité des équipements publics et des transports en commun.
Plus le libéralisme progresse, plus l’Europe libérale avance, plus les
droits et les dispositions sociales reculent chez nous. La France actuelle
ne connaît qu’un vitesse : la marche arrière !
Paris, le 28
octobre 2003
Monsieur Jean-Paul BAILLY
Président de La Poste
Case Postale A 701
4, quai du Point du Jour
92777 BOULOGNE BILLANCOURT
Monsieur le
Président,
Je souhaite
appeler tout particulièrement votre attention sur les récentes informations
parues dans les médias, faisant état d’un calendrier précis de suppression
de la seconde tournée de distribution du courrier par la Poste dans
l’ensemble des arrondissements.
Cette mesure
est d’ores et déjà appliquée, à titre expérimentale, dans le VIème
arrondissement depuis quelques mois seulement.
La Direction
de la Poste de Paris avait clairement indiqué que l’instauration d’une
tournée unique dans le VIème arrondissement ferait l’objet d’un bilan dont
l’ensemble des élus de la Capitale seraient informés avant même qu’une
extension à l’ensemble des arrondissements soit envisagée.
Or, comme je
l’ai déjà indiqué publiquement, la suppression de la seconde tournée est
susceptible d’avoir des conséquences négatives sur la qualité du service
rendu aux usagers, en terme de délai de distribution notamment, mais aussi
sur les conditions de travail des agents.
En tout état
de cause, l’expérimentation conduite dans le VIème arrondissement n’ayant
pas fait l’objet d’un bilan, je m’opposerai personnellement à cette mesure.
Aussi, je
vous demande de bien vouloir m’indiquer clairement si la Poste envisage
bien, dans les prochains mois, de supprimer la deuxième tournée à Paris.
Dans l’attente
d’une réponse de votre part, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président,
l’expression de mes sentiments les meilleurs.
Georges SARRE
Paris, le 22 octobre 2003
La réforme
Delevoye est un projet pervers !
Le Conseil des Ministres examine ce jour un
projet particulièrement pervers du Ministre de la Réforme de l’État, qui met
à mal les principes d’égalité et de neutralité, piliers du modèle français
de Fonction Publique.
En guise de souplesse, c’est l’arbitraire qui
est introduit dans les évolutions de carrière des fonctionnaires. Prudent,
le Ministre commence par la haute fonction publique, mais il a évidemment
l’ensemble des fonctionnaires dans le collimateur.
Mais il y a plus dangereux encore dans ce projet
: l’immixtion organisée des intérêts privés dans la Fonction Publique, par
le laxisme instauré dans les règles du pantouflage et le recours aux cadres
privés.
Paris, le 23
septembre 2003
C’est sans surprise que l’on note les décisions prises par Monsieur
MATTEI pour tenter de combler le déficit sans cesse croissant de l’assurance
maladie.
Il ne s’agit de rien d’autre que de mesures administratives ou
fiscales, sécrétées par quelques gestionnaires incapables de réformer en
profondeur le système de soins. La majorité de Droite s’est glissée dans le
carcan et n’a rien apporté de nouveau : déremboursements de médicaments,
augmentation des frais médicaux à la charge des malades, prélèvements
nouveaux et augmentation de quelques taxes. Aucune maîtrise des dépenses de
santé ne sera ainsi obtenue, et tous les débordements et toutes les dépenses
inutiles persisteront.
Avec beaucoup de chance, l’équilibre budgétaire sera assuré pendant
quelques mois, puis les déficits recommenceront à se creuser tandis que
discrètement se développe l’assurance sanitaire privée et que se met en
place une médecine à deux vitesses, conséquence logique de l’accroissement
des inégalités sociales. La route empruntée conduit tout droit et à grande
vitesse à l’injustice sociale renforcée.
Paris
le 8 juillet
Aillagon-Seillière :
le jeu de
duettistes ne dupe personne !
Le
Ministre de la Culture et le Patron des Patrons prennent-ils les
intermittents et les amis de la Culture pour des naïfs ? C’est à se
demander, tant leur jeu de duettistes est grossier.
Monsieur Seillière feint de
trouver inacceptable l’appel d’Aillagon à des « améliorations », afin que
les positions du Ministre donnent, en creux, une impression d’avancée par
rapport au projet initial. Mais en réalité, hormis une manœuvre dilatoire
destinée à priver les intermittents du seul moyen de pression à leur
disposition (la grève des festivals d’été), le Ministre n’a proposé que des
pistes d’amélioration à la marge, et aucune remise en cause du protocole.
En outre le Ministre n’annonce aucune mesure concrète susceptible de
répondre de façon effective au vrai problème : le recours abusif du
patronat, et notamment des sociétés de production dans l’audio-visuel, aux
emplois précaires.
Ce petit tour de passe-passe
est ridicule, et Jean-Jacques Aillagon devrait savoir qu’on n’apprend pas
aux intermittents du spectacle les ressorts du jeu d’acteurs ! Chacun a
bien compris que le Ministre et le M.E.D.E.F. sont sur la même longueur
d’onde. En réalité, le gouvernement joue la carte du pourrissement : peu
importent les festivals, les intermittents, les touristes… Les grévistes
seront mis à l’index.
Le M.R.C. continue donc plus
que jamais à soutenir les intermittents. Comme Président du groupe M.R.C. au
Conseil de Paris, je propose au Conseil, actuellement réuni en séance,
d’adopter un vœu pour que le maire de Paris intervienne auprès du Ministre
de la Culture. Comme maire d’arrondissement, je suis déterminé à
continuer à apporter aux intermittents, que j’accueille dans la salle Olympe
de Gouges, tout le soutien logistique dont ils auront besoin pour faire
aboutir leur lutte légitime.
Face à la mobilisation sans
faille des intermittents, il faudra bien que le Ministre de la Culture et le
Ministre des Affaires Sociales se décident, enfin, à assumer leurs
responsabilités, et à se désolidariser d’un patronat qui n’a que faire de
l’expression culturelle.
NON
A
LA PRIVATISATION TOTALE
DE
FRANCE TELECOM
La politique, menée
depuis plusieurs années par l’ancien président, d’acquisition
d’entreprises étrangères au prix fort, en pleine période spéculative
sur les télécommunications, a conduit à une dette de 70 milliards
d’euros.
La responsabilité de
l’ancien gouvernement est grande : cela n’aurait jamais eu lieu sans
son accord.
La dette sert les
tenants du libéralisme : pour eux, c’est parce que France Télécom
n’était pas totalement privatisé et donc ne pouvait faire d’échange
d’actions que nous en sommes là. Et aujourd’hui, les mêmes nous
disent que pour s’en sortir la solution est simple : il faut tout
privatiser !
TOUT EST PRET
POUR UNE PRIVATISATION TOTALE !
La loi du 2 juillet
90 oblige l’État à rester à 51%.
Or, l’assemblée
générale des actionnaires a voté le 25 février dernier le principe
d’une augmentation de capital de 30 milliards. Ce montant est
nettement supérieur à la participation de renflouement prévu de
l’État à hauteur de 9 milliards via l’ERAP.
Un projet de
modification de la loi du 2 juillet 1990 a été récemment voté à
l’Assemblée Nationale au Sénat.
Désormais, l’Etat
pourra être majoritaire de manière indirecte ! l’ERAP sortira pour
l’occasion de son placard pour porter les 9 milliards et
reprendre toute la participation de l’État !
Et tout est ficelé !
Les fonctionnaires
d’Etat ne pourraient plus rester à France Télécom. Ils seraient
transférés dans l’ERAP et détachés à France Télécom.
D’AILLEURS FRANCE TELECOM
EST DEJA AU « TOP » !
Le nouveau
président, après avoir entendu une pléiade de consultants, a
présenté un plan de redressement. Ce plan ne tient aucun cas de la
réalité de l’entreprise et de ses personnels. Son seul objectif est
de faire des économies. Sa véritable « ambition » est de rassurer
les marchés boursiers et faire monter l’action. Ce plan de 3 x 15
milliards par an, se traduit par :
-15 milliards
d’économies
-15 milliards de
renforcement de fonds propres
-15 milliards de
refinancement des échéances obligataires et bancaires.
Les économies se
font déjà sur le dos des personnels. Car la baisse des
investissements ou la cession d’actifs ne seront pas suffisants pour
arriver à 15 milliards, ni une organisation centralisée de contrôle
des dépenses.
Restructurations,
fusions, réorganisations sont à l’ordre du jour. Des unités et des
directions sont supprimées dans de nombreuses villes de province.
OBJECTIF :
RASSURER LES MARCHES FINANCIERS
POUR FAIRE MONTER L’ACTION.
* 13 000
suppressions d’emplois en 2003, 20 000 en 2004, 20 000 en 2005 !
- licenciements
massifs (la moitié du total) dans les filiales étrangères en Suisse,
en Pologne, au Portugal…
-
licenciements, souvent par 9 salariés, au mépris du droit, dans les
filiales françaises
- mutations
d’office des fonctionnaires dans la maison mère.
- départs plus
ou moins volontaires des fonctionnaires vers les administrations et
les autres fonctions publiques.
* Reprise de la
sous-traitance (ex. l’informatique dans les filiales) sans se
préoccuper des conséquences sur l’emploi dans ces entreprises.
* Détérioration des
conditions de travail.
France Télécom se
comporte comme une véritable multinationale : tout pour les
actionnaires, rien pour les usagers et le personnel.
Tout cela, sans
aucun dialogue social et un profond mépris des personnes : les
décisions sont désormais connues par articles de presse !
Tout cela avec
l’aval du gouvernement qui continue à enterrer le service public des
télécommunications !
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