Météo France:grève très suivie selon les syndicats

 

90% des centres météos ont fait grève le 28 mars 2007, selon le SPASMET-Solidaires, premier syndicat à Météo-France

Les syndicats (Solidaires, CGT, FO) protestent contre la  "suppression de 1.000 emplois sur les 3.600 actuels" et "la fermeture de la  moitié des centres météorologiques" dans les 10 prochaines années dans le cadre  des réductions d'effectifs de la fonction publique.

Seulement 20% des centres météo ont pu produire leurs bulletins de prévisions. Des rassemblements ont été organisés devant plusieurs centres, notamment à Toulouse, Aix-en-Provence, Rennes, Rouen,  Mâcon et Reims.

"Le gouvernement brade Météo-France alors qu'une diminution des effectifs  serait une décision contradictoire avec la volonté politique affichée d'une écologie et d'un développement durable exemplaire", estime le SPASMET. Les syndicats estiment qu'il faut défendre les missions de service public et  de surveillance du climat "reconnues incontournables lors du Grenelle de  l'environnement".

 

Grèves dans les banques: le 26 mars grèves à la LCL   ....Lire la suite

 

Grève de semonce le 27 mars dans les ports français

 

Ce n'est pas encore la tempête. Juste un grain. Les ports français seront bloqués le 27 mars pour vingt quatre heures. La CGT appelle à la grève en pleine concertation sur la future réforme. Celle-ci devrait aboutir au transfert à des entreprises privées de portiques servant à décharger les bateaux et leurs conducteurs. Au total, cela devrait concerner 2 000 personnes dont 600 à 900 à Marseille. Opposée à cette réforme, la CGT a lancé un ultimatum, demandant au gouvernement de renoncer à inscrire ce transfert au privé dans son futur projet de loi. L'ultimatum ayant expiré, la CGT a décidé de “sanctionner le manque de clarté” du gouvernement. Elle souligne qu'elle est prête à engager les négociations demandées par le secrétaire d'État aux Transports, sur l'harmonisation de l'organisation du travail sur les terminaux portuaires. La CGT assure qu'elle participera à la réunion de concertation prévue pour le 26, si celle-ci est confirmée.

Une nouvelle table ronde est prévue début avril, au cours de laquelle seront présentées les grandes lignes de la loi qui sera déposée par le gouvernement au Parlement avant l'été.

 

Des milliers de retraités dans les rues

 

À Paris, derrière une banderole réclamant une «augmentation immédiate des retraites», plusieurs milliers de personnes ont marché vers Matignon, où une délégation intersyndicale a été reçue par un conseiller du premier ministre. A Toulouse, Marseille, Nantes, Saint-Nazaire, Caen, Rennes, Rouen et à Toulon les retraités se sont rassemblés et ont manifestés leur colère.

Cette journée d'action réunissait les unions confédérales de retraités CGT, CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC et Unsa et la fédération des retraités de la fonction publique (FGR-FP), rejoints notamment par la FSU.

François Chérèque (CFDT) a affirmé que «50% des retraités touchent moins que le Smic» et Bernard Thibault (CGT) a estimé «inadmissible» que «dans un pays comme la France, on ait des retraites aussi basses».

Le relèvement de 1,1% des retraites au 1er janvier, pour une inflation annuelle de 2,6% en décembre (+1,5% en moyenne sur l'ensemble de 2007) n'a pas augmenté le pouvoir d'achat des retraités. Alors que Nicolas Sarkozy avait insisté durant la campagne présidentielle sur le pouvoir d'achat des retraités, la revalorisation est jugée insignifiante par les syndicats. Début février, le gouvernement a promis une revalorisation de 25% (en cinq ans) du minimum vieillesse et le versement, fin mars, d'une prime exceptionnelle de 200 euros aux 600 000 personnes percevant l'allocation de solidarité.

 

Henkel France. Poursuite de la grève à Senlis

 

La grève entamée le 27 février 2008 sur plusieurs sites de Henkel Technologies France, filiale de l'allemand Henkel (lessive, cosmétiques), se poursuivait à Senlis et Verneuil-en-Halatte dans l’Oise le 4 mars.

"Des négociations ont eu lieu à Cosne-sur-Loire et le mouvement a été levé", a indiqué Jean-Claude Gillet, délégué syndical central CFDT, mais "le mouvement se poursuit à Senlis et Verneuil-en-Halatte, où la direction n'a toujours pas commencé de négociation".

"Le président de Henkel France est présent sur le site de Senlis depuis lundi matin, mais aucun contact n'a été pris avec nous, or nous souhaitons négocier tout de suite, mais nous préférerions avoir un médiateur", a ajouté Nellie Rochex, délégué centrale CGT. "Nous avons déjà contacté la direction départementale du travail à ce sujet qui est d'accord pour intervenir en tant que médiateur", a-t-elle ajouté.

Les salariés revendiquent l'octroi d'une "indemnité de préjudice moral" pour compenser la perte de qualité de vie des salariés du siège de Senlis qui va être déménagé dans le Val-de-Marne, et un engagement de la direction sur la pérennité de l'entrepôt de Verneuil-en-Halatte, menacé selon les syndicats par des "projets d'externalisation".

 

 

La Cgt appel a manifester le 29 mars pour les retraites  ......Lire la suite

 

Appel à la grève à la SNCF

 

La CGT-cheminots, premier syndicat à la SNCF, a appelé le 29 février 2008 l'ensemble du personnel à la grève le mercredi 12 mars pour notamment exiger de véritables négociations sur l'avenir du fret et sur la pénibilité dans le cadre de la réforme du régime spécial de retraite.

Le même jour, le 12 mars, doit se tenir une table-ronde conclusive entre les syndicats et la direction sur la question de la pénibilité. La CGT, qui représente 38,5% des cheminots, revendique un socle commun pour tous, comprenant des mesures en rémunération et en abondement en temps, liées aux contraintes du service public, ainsi que la reconnaissance de la pénibilité liée aux métiers. Elle demande aussi l'ouverture d'un vrai débat et de véritables négociations sur l'avenir de Fret SNCF, qui connait des difficultés, afin de maintenir cette activité dans l'entreprise intégrée SNCF.

En outre, le syndicat veut des créations d'emplois au statut, l'arrêt des restructurations, l'augmentation générale des salaires et des pensions et le respect du droit de grève et du droit syndical dans le cadre du service minimum.

Didier Le Reste, secrétaire général du syndicat, a déclaré avoir bon espoir d'être rejoint par d'autres fédérations de cheminots, celles-ci ayant comme la CGT des appréciations négatives quant aux réponses de l'entreprise jusqu'alors.

Les huit syndicats de la SNCF avaient déclenché en janvier l'alarme sociale sur ces sujets, un préalable obligatoire avant le dépôt d'un préavis depuis l'application de la loi sur le service minimum.

 

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