Grève à l'ANPE contre la politique du gouvernement

 

Quatre syndicats des personnels de l'ANPE (CGT, FO, SNU et Sud) appellent à une journée nationale de grève le 13 juin 2006 pour protester contre la politique du gouvernement en matière d'emploi qui vise, selon eux, à contraindre les chômeurs "à accepter toutes les précarités, les déqualifications, les bas salaires".

"Les missions de service public de l'ANPE sont fortement attaquées. La politique de l'emploi actuelle vise essentiellement à contraindre les demandeurs d'emploi à accepter toutes les précarités, les déqualifications, les bas salaires", écrivent les quatre organisations syndicales dans un communiqué commun. "A l'ANPE, nous sommes confrontés à la mise en concurrence, à l'intervention des entreprises d'intérim et d'agences privées (...) Ces entreprises se positionnent sur le 'marché du placement' dans une pure perspective de recherche de profits".

Les syndicats dénoncent également le décret du 2 août 2005, relatif au "suivi et au contrôle de la recherche d'emploi" qui, selon eux, "restreint considérablement les possibilités de recours des demandeurs d'emploi, attribue de nouveaux pouvoirs de sanctions à l'Assedic, et surtout culpabilise les chômeurs, comme s'ils étaient responsables de leur situation". "En l'absence d'une politique de création massive de véritables emplois et dans un contexte où les dispositifs de formations professionnelles qualifiantes sont disloqués, contraindre les demandeurs d'emploi à rencontrer leur conseiller systématiquement tous les mois est une aberration", estiment les syndicats.

La CGT, le SNU, FO et Sud affirment également que l'ANPE "fait du zèle en interprétant, de manière très restrictive, les textes et décrets en vigueur" et que le "suivi mensuel personnalisé (...) tend à transformer les conseillers en 'contrôleurs de la recherche d'emploi'", ce qui "fausse profondément l'exercice de (leurs) missions". "En fait d'accompagnement personnalisé", expliquent les syndicats, les personnels sont "contraints de faire fonctionner, coûte que coûte, un dispositif de traitement de masse qui ne prend en compte ni les besoins exprimés par les demandeurs d'emploi, ni la qualification des agents, et qui génère l'intensification des temps de travail et la dégradation des conditions de travail qui découlent du manque de moyens".

 

Préavis de grève pour le 08 juin 2006 de l'USP ....lire la suite

Vers une journée d'action contre la privatisation de GDF mi-juin

 

Les syndicats CGT, Force ouvrière et CGC de l'énergie annoncent préparer une journée d'action nationale à la mi-juin contre la privatisation de Gaz de France, qui doit être fusionné avec Suez.

Dans un communiqué, ils précisent qu'ils ont décidé de "poursuivre leur travail en commun pour construire une mobilisation puissante et d'en déterminer les modalités en fonction des décisions que le gouvernement prendra dans les prochains jours". Une nouvelle réunion est prévue le 29 mai.

Le ministre de l'Economie et des Finances, Thierry Breton, avait indiqué le 22 mai 2006 qu'il lui restait "quelques petites semaines" avant de pouvoir soumettre au Parlement un texte modifiant la loi de 2004 qui interdit à l'Etat de descendre sous la barre de 70% du capital de Gaz de France.

Cette part est actuellement de 80% environ et doit descendre juste au-dessus d'un tiers - soit la minorité de blocage - une fois la fusion avec Suez réalisée.

 

Journée d'action des retraités le 8 juin

 

Les fédérations syndicales de retraités appellent à une journée de rassemblements et de manifestations dans toute la France le 8 juin pour la défense du pouvoir d'achat et l'augmentation des pensions.

Cette journée d'action en France s'inscrit dans le cadre d'un appel à la mobilisation entre le 29 mai et le 15 juin dans l'ensemble des pays de l'UE, à l'appel de la Fédération européenne des retraités et personnes âgées (FERPA).

Les syndicats vont notamment exiger "un minimum au moins égal au SMIC, et comme mesure d'urgence 200 euros de suite pour toutes et tous", selon la CGT, ainsi que la prise en charge de la perte d'autonomie par la Sécurité sociale.

"Ces deux revendications importantes sont communes à l'ensemble des retraités européens. C'est pourquoi cette journée d'action unitaire en France s'inscrit dans le cadre d'une grande initiative européenne d'action proposée par la FERPA", souligne la CGT.

De son côté, la Fédération syndicale unitaire (FSU) rappelle, également dans un communiqué, que la FERPA, qui a "émis un avis très critique sur les orientations de Bruxelles face aux 'changements démographiques' (...), appelle à se mobiliser dans la période du 29 mai au 15 juin dans l'ensemble des pays" de l'Union européenne

 

MOBILISATION LE 5 MAI : contre la libéralisation du transport ferroviaire !

 

Cinq fédérations de Transports ferroviaires et routiers (FO, CGT, CFDT, CFTC et Unsa) et la fédération autonome des agents de conduite SNCF (Fgaac) appellent, jeudi 5 mai 2006, à une journée "d’initiatives et de mobilisation " contre le "projet européen de libéralisation de transports de voyageurs par chemins de fer et par route".

Cet appel s’inscrit dans le cadre de la "journée d’action dans toute l’Europe" initiée par la Fédération européenne des travailleurs des transports (ETF) contre le projet de libéralisation en 2010 du transport international ferroviaire et par route des passagers.

Les organisations syndicales appellent à "des initiatives de mobilisation à l’adresse des parlementaires, des représentations de la Commission européenne, des préfets de régions et à relayer la pétition (de) l’ETF auprès des salariés et des usagers" des transports.

 

Mobilisation "historique" en France des anti-CPE

 

Les syndicats estiment avoir réussi une mobilisation "historique" contre le contrat première embauche (CPE), dénombrant plus de trois millions de manifestants à travers la France.

Malgré ce raz-de-marée, Dominique de Villepin s'est montré inébranlable. Il a exclu tout retrait du CPE mais renouvelé son offre de dialogue aux partenaires sociaux pour aménager la mesure gouvernementale destinée aux jeunes de moins de 26 ans.

Les cinq confédérations syndicales ont décliné la nouvelle invitation du Premier ministre à discuter du CPE mercredi sans le retrait préalable du texte.

Douze organisations syndicales de salariés, d'étudiants et de lycéens doivent se retrouver mercredi 29 mars à 14h à Paris pour décider de la suite à donner au mouvement.

Selon les syndicats, cette 4ème journée nationale de mobilisation contre le CPE a été la plus forte depuis le début de la contestation dans la rue, le 7 février.

"C'est l'une des plus grandes mobilisations de ce type de la Vème République", a dit un responsable de FO, faisant état de trois millions de personnes dans les rues dont 700.000 à Paris.

Cette mobilisation a surpassé celle des grandes manifestations du 13 mai 2003, pendant le conflit des retraites, et du 12 décembre 1995, contre le plan Juppé de réforme de la protection sociale.

"Ou le gouvernement comprend qu'il ne peut pas laisser le pays sans réponse, ou on continue", a prévenu François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, lors de la manifestation parisienne. La mobilisation a été "au-delà de ce que l'on aurait pu imaginer dans nos chiffres les plus optimistes".

"S'il y en a un qui doit être soucieux de la cohésion nationale, c'est celui qui a été élu par 82% des Français en 2002", a estimé pour sa part le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault. "Ce qui serait attendu aujourd'hui c'est que, fort de cet appui républicain, il demande à son Premier ministre de revenir à la raison".

 

Appel à la grève à Air France

 

Huit syndicats d’Air France ont appelé à des arrêts de travail le mardi 28 mars, dans le cadre de la journée nationale d’action contre le CPE.

Ces huit syndicats "appellent l’ensemble des salariés, toutes catégories, personnels au sol et personnels navigants, à des arrêts de travail le 28 mars afin de participer massivement aux manifestations. Ces syndicats ont demandé au gouvernement de retirer le CPE.

Lundi, les syndicats de salariés, d’étudiants et de lycéens avaient décidé d’appeler à une nouvelle journée nationale d’action avec manifestations et arrêts de travail pour demander un retrait du CPE le mardi 28 mars.

 

CPE: les syndicats de la RATP appellent à la grève le 28 mars

 

Les principaux syndicats de la RATP appellent tous les agents à faire grève le mardi 28 mars dans le cadre de la "journée d'action interprofessionnelle" contre le contrat première embauche (CPE).

Les syndicalistes concernés expliquent que cet appel à la grève "est un geste de solidarité" destiné à obtenir un recul du gouvernement sur le CPE, qui ne concerne pas directement les salariés de la RATP du fait de leur statut particulier.

 

Appel à la grève le 7 mars

 

La CGT, majoritaire à la RATP, et Force ouvrière, cinquième syndicat, ont déposé un préavis de grève de 24 heures "en signe de protestation contre le CPE".

L'appel concerne le métro, les autobus et le RER, ainsi que les personnels d'encadrement.

Force ouvrière a aussi déposé un préavis de grève à la SNCF pour mardi prochain.

A Air France, cinq syndicats (CGT, CFDT, FO, Sud-aérien et CFE-CGC) ont appelé à des arrêts de travail pouvant aller jusqu'à 24 heures.

 

FO appelle à la grève interprofessionnelle contre le CPE le 7 mars

 

Le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, a appelé le 20 février 2006 les salariés du public et du privé à une grève interprofessionnelle le 7 mars, journée nationale de mobilisation des syndicats, étudiants et lycéens contre le contrat première embauche (CPE).

"Il n'est pas question de faire de la surenchère entre les syndicats, mais nous considérons qu'il faut monter un cran au-desssus", a déclaré M. Mailly.

"Nous avons consulté le comité confédéral national, qui rassemble toutes les unions départementales et les fédérations, qui a voté pour la grève à 86,2% (94,5% des suffrages exprimés)".

FO est le seul syndicat à avoir appelé à la grève interprofessionnelle pour la journée d'action du 7 mars contre le CPE.

La CGT avait précédemment indiqué qu'elle laissait ses troupes "décider par secteur et par entreprise" si elles faisaient grève ou pas ce jour-là, en plus des manifestations qui auront lieu contre le CPE.