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      Fermeture du centre de recherche Mitsubishi de Rennes 
      
        
      
      Le centre de recherche et développement de Mitsubishi Electric à 
      Cesson-Sévigné, près de Rennes, qui emploie 174 personnes, va fermer ses 
      portes. 
      
      Un plan social a été présenté le 14 avril aux salariés et les 
      licenciements pourraient intervenir à la mi-juillet. 
      
      Le centre avait été construit à Cesson-Sévigné en 2000 pour 
      accueillir 400 ingénieurs. Sa fermeture intervient deux ans après celle de 
      l'usine d'Etrelles, en Ille-et-Vilaine qui employait un millier de 
      personnes. 
      
      Mitsubishi Electric, numéro cinq de l'électronique grand public au 
      Japon, compte désormais concentrer ses efforts sur le Japon et la Chine. 
        
      
      Grève 
      dans les transports en commun marseillais 
      
        
      
      L'ensemble des syndicats de la Régie des 
      Transports de Marseille (RTM) a appelé à une journée d'action le 24 mars, 
      au moment où la communauté urbaine marseillaise discute d'une "délégation 
      de service public" pour l'exploitation du futur tramway marseillais. 
      
      Le mouvement lancé chez les conducteurs et les 
      sédentaires, est suivi à 99% 
      
      Selon la CGT (majoritaire), "les salariés 
      refusent toute délégation de service public et demandent aux élus 
      communautaire de respecter l'intégrité de la RTM. Concrètement, ils 
      refusent que l'exploitation du futur tramway soit confiée à un opérateur 
      privé. 
        
      
      Près de 140 emplois menacés chez Federal Mogul 
      dans le Loiret  
      
        
      
      Les syndicats de l'usine Federal Mogul de 
      Saint-Jean-de-la-Ruelle (Loiret) craignent la perte d'environ 140 emplois 
      sur 360 à l'horizon 2008-2009, en raison d'un plan de réorganisation de la 
      production de l'équipementier automobile américain en France.  
      
      Cette délocalisation entraînerait la suppression 
      d'une centaine d'emplois, auxquels s'ajoutent 38 autres emplois dont la 
      disparition est déjà prévue d'ici à 2006 dans deux autres ateliers. 
      L'entreprise emploie 45.000 salariés dans le monde et plus de 2.600 en 
      France sur 12 sites. 
        
      
      
      Sanofi-Aventis veut fermer son centre de recherche de Décines 
       
      
        
      
      La direction de Sanofi-Aventis a annoncé le 18 
      mars la fermeture de son Centre de recherche et de développement 
      industriel Archémis de Décines (Rhône), qui emploie environ 200 personnes 
      près de Lyon.  
      
      "Lors de la fusion, on nous avait promis 
      qu'aucun site ne serait fermé. Mais maintenant ils expliquent que la 
      recherche-développement doit avoir lieu à côté des usines, pas sur des 
      sites indépendants", a déclaré Paul Dufour, délégué CGT.  
      
      La fermeture est annoncée pour la fin de l'année 
      2006, mais de nombreux salariés pourraient être privés de travail dès les 
      prochains mois, selon M. Dufour, qui conteste la possibilité pour chaque 
      salarié de retrouver un emploi au sein du groupe. Le site de Décines, qui 
      emploie environ 200 personnes, dont 180 en CDI, est chargé du 
      développement chimique, notamment autour de l'alimentation animale. 
      L'intersyndicale a prévu de se réunir pour définir des actions afin 
      d'obtenir le maintien de l'activité sur le site. 
        
      
      Des 
      postiers des Bouches-du-Rhône manifestent à Marseille 
      
        
      
      Des postiers ont manifesté le 14 mars à 
      Marseille, pour obtenir la poursuite de négociations avec leur direction 
      sur la réorganisation de la distribution du courrier et des augmentations 
      de salaires. 
      
      "Un facteur de moins c'est un chômeur de plus" 
      pouvait-on lire sur une banderole portée par des facteurs des 
      Bouches-du-Rhône dont certains, à l'appel de la CGT et de SUD, observent 
      un mouvement de grève depuis le 1er mars. 
      
      "Nous manifestons jusqu'à la préfecture pour 
      appuyer les camarades qui négocient ce matin avec la direction. La 
      mobilisation se renforce, nous sommes de plus en plus déterminés à 
      poursuivre nos actions", a indiqué un responsable de la CGT. 
      
      Le 11 mars, la grève des facteurs touchait 35 
      centres de distribution sur les 50 que compte le département.  
        
      
      Des 
      cheminots manifestent contre la "casse de l'emploi"  
      
        
      
      Des cheminots, de la région 
      Languedoc-Roussillon, ont manifesté le 1er mars devant la 
      direction régionale de la SNCF à Montpellier pour dénoncer "la politique 
      de casse de l'emploi". 
      
      Ce mouvement avait été lancé à l'appel de 
      l'intersyndicale CGT, CFDT, FO, CFTC, Sud-Rail et UNSA. Les manifestants 
      ont dénoncé la suppression en trois ans de 452 emplois de cheminots soit 
      près de 8% de l'effectif de la région. 
      
      "On est en train de casser l'entreprise, de 
      vider la région de son potentiel industriel alors que le 
      Languedoc-Roussillon connaît un taux de chômage bien supérieur à la 
      moyenne nationale", a déclaré un délégué CGT. 
      
      Le rassemblement se déroulait alors que la 
      direction tenait son comité d'établissement régional où était présenté le 
      budget 2005. 
      
      Selon la CGT, "la désertification des gares et 
      des trains en raison de la suppression massive d'emplois n'est pas de 
      nature à améliorer la sûreté des usagers et des cheminots". 
        
      
      Les 
      syndicats de Nestlé Saint-Menet boycottent le CCE 
      
        
      
      La réunion du comité central d’entreprise (CCE) 
      de Nestlé France prévue le15 février, où devait être évoquée la fermeture 
      de l’usine de Saint-Menet , a dû être reportée en raison du boycott des 
      syndicats. Ce CCE devait porter sur l’examen des mesures sociales 
      d’accompagnement du projet de fermeture de l’usine prévue en juin. Mais 
      selon la CGT, « Nestlé France dissimule des informations essentielles qui 
      n’ont pas été remises aux experts et au CCE », qui souhaite, lui, « un 
      projet alternatif à la fermeture ». 
      
        
      
      Considérant que « la procédure est faussée », le 
      CCE a donc assigné en justice la direction, devant le tribunal de grande 
      instance de Marseille, le 11 mars, afin de faire annuler la procédure. « 
      Nestlé dit que le site de Saint-Menet est en surcapacité, mais nous 
      pensons qu’il s’agit surtout d’une volonté de délocaliser la production, 
      explique Serge Borel (CGT). D’où notre action en justice. Si le tribunal 
      nous donne raison, toute la procédure serait remise en cause. » 
       
      
        
      
      Les élus du CCE ne répondront donc pas à la 
      nouvelle convocation du Comité fixée le 22 février par la direction. Le 
      site de Saint-Menet emploie actuellement 427 salariés.  
        
        
      
      
      Manifestation et blocage d'une raffinerie Total  
      
        
      
      Les salariés d'Arkema, filiale chimie de Total, 
      et quelques élus locaux, manifestaient jeudi devant la raffinerie Total de 
      La Mède (Bouches-du-Rhône), bloquant l'arrivée des camions mais non du 
      personnel. 
      
      Répondant à l'appel de l'intersyndicale CGT, 
      CFE-CGC, CFDT, CFTC du site de Saint-Auban, le plus touché par les 
      suppressions d'emploi annoncées (380 sur les 713 de l'usine des 
      Alpes-de-Haute-Provence), des employés d'usines Arkéma de la région 
      (Fos-sur-mer, Lavera, et Saint-Menet à Marseille) se sont rassemblés dès 
      l'aube devant la raffinerie.  
      
      Septième manifestation depuis l'annonce des 
      restructurations, cette journée de mobilisation était organisée en même 
      temps qu'un comité central d'entreprise à Nanterre, où la direction devait 
      présenter plus en détail son plan social aux organisations syndicales. 
      
      Ces dernières ont demandé la nomination d'un 
      "expert pour étudier la viabilité des contre-propositions de 
      l'intersyndicale", a déclaré la CFE-CGC, assurant que les salariés étaient 
      "prêts à une reconversion du site" mais que "face à l'annonce de fermeture 
      de trois ateliers de production, on veut au moins en garder un, qui est 
      bénéficiaire". 
      
      Pour José Ecanez, député-maire (MDC) de 
      Château-Arnoux-Saint-Auban et ancien employé de l'usine, les dirigeants de 
      l'entreprise "ont laissé l'usine devenir obsolète, donc ce ne sont pas les 
      salariés qui doivent payer!". 
      
      "Il y a un minimum d'investissement à faire, 
      environ 20 millions d'euros, pour conserver les emplois et nous sommes 
      prêts, nous collectivités publiques, à participer à hauteur de 50%", a 
      ajouté M. Escanez, persuadé que si les trois ateliers ferment cette année, 
      "dans cinq ans, c'est l'usine qui ferme". 
      
      Un collectif d'épouses de salariés de 
      Saint-Auban, baptisé "Femmes en colère", s'est créé dès l'annonce des 
      suppressions d'emploi. "Nous sommes là pour faire respecter le droit au 
      travail, inscrit dans la Constitution française", l'une des porte-parole. 
      "On veut y croire car on est installé à Saint-Auban, nos vies sont là, on 
      ne veut pas être déracinés". 
        
      
        
      
      Grève des 
      salariés d'Isochem à Toulouse 
      
        
      
      Une grande majorité des salariés d'Isochem, 
      filiale du groupe SNPE à Toulouse, étaient en grève mercredi à l'appel de 
      l'intersyndicale CGT-FO-CFDT-CGC, à l'occasion du comité central 
      d'entreprise qui se tenait à Paris sur le devenir de deux ateliers. 
      
      Les grévistes ont bloqué durant une grande 
      partie de la journée les accès de l'usine toulousaine, hormis pour les 
      employés à la sécurité de l'usine. 
      
      Le comité central d'entreprise (CCE) avait pour 
      ordre du jour la question de la fermeture de deux ateliers, un de 
      fabrication de produits actifs entrant dans la composition de médicaments 
      et un autre de production de produits phytosanitaires. Ces fermetures 
      pourraient engendrer la suppression de 103 emplois sur les 180 présents à 
      Toulouse. 
      
      "Nous nous demandons pourquoi les 350 millions 
      d'euros déboursés par l'Etat pour aider à la reconversion industrielle de 
      la SNPE n'ont servi pour l'instant qu'à financer les plans sociaux 
      successifs à la SNPE", ont dénoncé les syndicalistes.  
        
      
      En 
      Lorraine, des salariés renoncent aux RTT  
      
        
      
      "On n'a pas eu le choix. C'était ça ou un plan 
      social avec 300 licenciements à la clé": amère, une déléguée du personnel 
      d'un équipementier automobile de Lorraine résume le conflit au terme 
      duquel les salariés de l'entreprise ont renoncé à leurs jours de RTT. 
      
      "Notre priorité, c'était l'emploi. Mieux valait 
      abandonner un avantage acquis que de laisser trois cents personnes sur le 
      carreau", justifie Clarence Thomassin, déléguée CFTC à l'usine TRW de 
      Bouzonville (Moselle). 
      
      Dans cette unité lorraine, l'une des sept 
      implantées en France par le groupe américain TRW, un millier de salariés 
      travaillent à la fabrication de systèmes de freinage pour l'industrie 
      automobile. 
      
      En octobre, la direction du site décidait de 
      dénoncer plusieurs accords d'entreprise parmi lesquels celui concernant la 
      réduction du temps de travail, intervenu en 2000. 
      
      La risposte ne se fait pas attendre. "On s'est 
      aussitôt mis en grève pour exiger de la direction qu'elle se mette à la 
      table des négociations. Mais le dialogue a tourné court, deux syndicats 
      (l'UNSA et la CFDT) ayant choisi de claquer la porte". 
      
      "Dans la foulée, la direction a indiqué qu'elle 
      ne toucherait pas aux acquis sociaux mais qu'en revanche elle mettait en 
      place un plan social prévoyant 300 licenciements". 
      
      La reprise des négociations aboutit alors à une 
      consultation du personnel qui, lors d'un scrutin à bulletins secrets, 
      accepte majoritairement la proposition de la direction d'abandonner les 
      journées de RTT en échange du maintien des effectifs. 
      
      L'accord de principe signé à la suite du vote 
      par la CGT et la CFTC 
      (la CFDT et l'UNSA ayant refusé de signer) 
      prévoit, outre le passage progressif de 14 RTT à zéro d'ici à 2007, une 
      augmentation salariale de 2,5% en octobre prochain, 39 heures payées 38,5 
      en 2007 ainsi qu'une hausse des volumes de production. 
      
      "On a été trompés. On a renoncé aux 35 heures 
      pour sauver des emplois mais le plan social annoncé resurgira bientôt sous 
      une autre forme", prédit quant à lui Jean-Michel Magard, délégué CFDT, non 
      signataire de l'accord. 
      
      Jean-Luc Vidal, directeur de TRW-Europe qui se 
      félicite par ailleurs que les salariés aient "réagi en adultes, parvenant 
      à s'extraire de l'opposition idéologique et infantile patronat-syndicats". 
        
      
      
      Restructuration chez Arkema: les élus craignent des conséquences en 
      cascade 
      
        
      
      Les élus des Alpes-de-Haute-Provence redoutent 
      une "catastrophe humaine" dans leur département, après le plan de 
      suppressions de postes dans l'usine Arkema de Saint-Auban, qui va 
      entraîner selon eux des conséquences économiques en cascade et la 
      disparition de centaines d'emplois induits. 
      
      "Fermer l'usine, ça revient à fermer tous les 
      volets dans la ville car hors du site, il n'y a presque rien", déclare 
      José Escanez, le maire MDC de Château-Arnoux-Saint-Auban. "C'est la seule 
      industrie importante" dans un département essentiellement rural où vivent 
      140.000 personnes, avec l'usine Sanofi à Sisteron, poursuit-il. 
      
      Arkema (groupe Total) a annoncé la suppression 
      de 548 postes en France, dont 380 sur 713 dans son usine chimique de 
      Saint-Auban. 
      
      L'usine avait été construite en 1916 pour 
      produire de l'ypérite, gaz mortel utilisé pendant la première guerre 
      mondiale, tandis qu'était érigée une cité ouvrière sur le plateau de 
      Saint-Auban. Elle a fini par apposer son nom à la commune de 
      Château-Arnoux "tant elles sont intimement liées", ajoute le maire, un 
      ancien de l'entreprise. 
      
      Les élus locaux, qui adhèrent à un "comité de 
      vigilance" aux côtés des syndicats, exigent le retrait du plan et 
      proposent "12 pistes" alternatives. 
      
      L'intersyndicale (CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC) 
      multiplie les arrêts de travail. Car les syndicats ne croient pas à la 
      "pérennisation" de l'activité annoncée par la direction, tant les 
      activités sont dépendantes les unes des autres. 
      
      "Ils disent vouloir arrêter la production de 
      certaines matières premières, qu'ils feraient désormais venir, pour faire 
      des économies mais dans deux ans ils parleront de surcoûts liés au 
      transport", affirme Bernard Carmona, secrétaire CGT du CE. 
      
      Les élus mettent aussi en doute la création de 
      400 emplois sur quatre ans annoncée par Arkema, dans le cadre d'un plan de 
      soutien à l'économie locale.  
      
      Les élus craignent également la mise "en péril" 
      de toute une filière industrielle", avec des conséquences jusqu'aux 
      Salins-de-Giraud, en Camargue, dont le sel entre dans la fabrication du 
      chlore, et sur l'activité fret de la SNCF. 
        
      
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