La gauche Suisse ne veut pas du travail de nuit et du dimanche dès 18 ans

                                                                                                    

A la veille de la session des Chambres fédérales, la gauche, les syndicats et les associations de jeunesse enjoignent le Conseil national de ne pas abaisser de 20 à 18 ans l’âge limite qui autorise le travail de nuit et du dimanche pour les apprentis. Réunis au sein de l’Alliance pour une protection efficace de la jeunesse, ils demandent au National de ne pas suivre le Conseil des Etats et d’opter pour le compromis élaboré par les socialistes Alain Berset (FR) et Simonetta Sommaruga (BE).

 

Congrès de la Fédération de la métallurgie de la CSN* (Québec)

 

Du 30 mai au 2 juin, à Shawinigan, les responsables des syndicats affiliés à la Fédération de la métallurgie de la CSN (FM-CSN) du Québec, dont ceux de la Mauricie et du Coeur-du-Québec, se mobiliseront en congrès autour du thème Investir nos énergies pour un avenir durable.

«Les travailleuses et les travailleurs, membres de syndicats affiliés à notre fédération, sont touchés directement par les transformations profondes du tissu industriel québécois. Pertes d'emplois, mises à pied, fermetures d'usines devenues désuètes, on ne compte plus les malheurs qui s'abattent sur le secteur industriel, bien que le Québec compte des atouts formidables, entre autres la compétence de sa main-d'oeuvre et l'abondance de sources d'énergies renouvelables» a déclaré le président de la FM-CSN, Alain Lampron, à l'ouverture du 45e congrès de la fédération.

Pour trouver des solutions à ces problèmes, les délégués de ce congrès débattront et adopteront des orientations qui se traduiront par des améliorations aux conventions collectives ou prendront la forme de revendications défendues auprès des différents paliers de gouvernement.

«Le thème que nous avons retenu, ainsi que les travaux que nous mènerons durant ce congrès, sont d'actualité et interpellent tous les travailleurs», estime Alain Lampron. Le thème Investir nos énergies pour un avenir durable fait référence à plusieurs terrains d'action.

«Investir nos énergies militantes pour avoir des syndicats forts et vivants. Mais investir nos énergies, nos ressources énergétiques également, pour la consolidation et le développement de la structure industrielle du Québec. Pour un avenir durable, parce que cela doit se faire, tout en assurant le renouvellement de la ressource», précise Alain Lampron.

 

*La Fédération de la métallurgie de la CSN a été fondée en 1944. Le rôle principal de la fédération est d'appuyer ses syndicats affiliés dans leurs négociations. Ceux-ci sont regroupés au sein de quatre branches sectorielles : fonderie-aluminium-mines et carrières ; équipements-métal-électrique ;chimique-plastique ; automobile. Elle représente 21 000 travailleuses et travailleurs au Québec. Quant à la CSN, elle a récemment franchi le cap historique des 300 000 membres.
 

 

Réforme de bien-être (Danemark)

 

Manifestations le 21 mai contre la réforme de bien-être du gouvernement ((limitation des allocations de chômage attribuées aux jeunes, changement du système des bourses d'étude, report à 63 ans de l'âge de la préretraite), organisées dans 5 grandes villes danoises (Copenhague, Århus, Odense, Aalborg, Esbjerg).

Selon les journaux, près de 100.000 personnes y ont participé, et c’est la manifestation la plus grande depuis 1985 ». (A l’échelle de la France : entre 1 et 1,5 millions de manifestants)

 

Source : PRESSE QUOTIDIENNE DANOISE

"Presse quotidienne danoise" est une revue quotidienne en français de la presse locale, élaborée par le Service de Presse de l'Ambassade de France au Danemark et mise à disposition des francophones qui s'intéressent à l'actualité vue de ce pays

 

1)     Rappelons contre tous ceux qui prennent prétexte de la flexisécurité danoise pour tenter de nous imposer en réalité la précarité sans sécurité :

a.     Que le « modèle danois » n’est de toute façon pas applicable en France.

b.     Que si nous avons refusé le CPE, ce n’est pas pour accepter la remise en cause du code du travail, la généralisation de la précarité. La sécurité –relative-, c’est le Code du travail et le CDI, de bonnes conventions collectives, le statut dans la fonction publique.

c.      Que les français ont montré le 29 mai et lors du CPE qu’ils ne se laisseront pas tromper par un « marketing politique » mensonger, même soutenu par les médias, les sociaux libéraux, des éventuels candidat(e)s à la Présidentielle…

d.     Que la solution et la vraie sécurité c’est d’arrêter de désindustrialiser, c’est de réindustrialiser la France, de créer de vrais emplois pour toutes les générations en âge de travailler

 

Grève des 23 et 24 mai au Burkina: Les syndicats se mobilisent

 

"Fonctionnaires et contractuels de l’Etat, la grève des 23 et 24 mai 2006, ainsi que la marche de protestation du 23 mai vous concernent !" Dans cette déclaration, les centrales syndicales et syndicats autonomes estiment que "le gouvernement joue au dilatoire". Ils appellent donc les travailleurs à se mobiliser pour de meilleures conditions de vie et de travail.

La plate-forme de la grève des 23 et 24 mai 2006 pose des revendications qui concernent l’ensemble des couches sociales de notre pays, dont les travailleurs salariés, et plus particulièrement les fonctionnaires et contractuels de l’Etat.

Il s’agit de la revendication d’une baisse des taxes sur les produits tels que les hydrocarbures, l’eau et l’électricité, et de celle portant sur un relèvement des premières tranches de consommation d’électricité et d’eau.

4 autres points de revendication concernent particulièrement les agents de l’Etat. Ces points sont les suivants :

1. La régularisation des avancements avec effet financier immédiat

2. La prise en charge des risques professionnels des agents publics

Contrairement aux travailleurs du privé, les agents de l’Etat sont laissés à eux-mêmes en cas de maladie professionnelle ou d’accident de travail. En l’absence de textes précisant les droits des travailleurs en la matière, le traitement de la question dépend de la volonté et des initiatives des responsables administratifs.

3. Le relèvement des salaires et pensions de 25%

4. Le relèvement du taux des allocations familiales

 

Portugal: les fonctionnaires manifestent contre un plan d'austérité

 

Près de 30 000 fonctionnaires portugais ont défilé le 19 mai 2006 à Lisbonne. Ils manifestaient contre la perte de certains avantages dans le cadre des mesures d'austérité décidées par le gouvernement.

Professeurs, infirmières, employés municipaux, de nombreux fonctionnaires, originaires de différentes régions du Portugal, ont protesté "contre l'offensive du gouvernement à leur égard", a expliqué Paulo Trindade, coordinateur du Front commun des syndicats de la fonction publique.

Le gouvernement a mis en place un plan d'austérité comprenant notamment le relèvement de l'âge de la retraite et le gel des carrières. Il entend réduire les dépenses publiques et limiter ainsi le déficit public.

Les fonctionnaires ont perdu près de 10% de la valeur réelle de leurs salaires en raisons d'augmentations inférieures à la progression de l'inflation, estiment les syndicats.

Une nouvelle manifestation est prévu pour le 8 juin.

 

La poste autrichienne bientôt privatisée

 

Le 1er juin, 49% du capital de la poste autrichienne sera coté en Bourse. Quatrième service postal en Europe à être partiellement privatisé après l'Allemagne, le Danemark et les Pays-Bas, l'Österreischiche Post AG restera contrôlée à 51% par un holding public, l'ÖIAG.

L'Etat autrichien espère retirer 670 millions d'euros de la vente partielle de l'entreprise qui a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 1,7 milliard d'euros. Elle distribuera cette année 70 millions de dividendes.

Cette réforme a reçu l'aval des syndicats qui ont longtemps menacé de déclencher une grève des postes. Ils ne contestaient pas le principe d'une privatisation partielle mais craignaient que celle-ci fût trop précipitée, la poste n'ayant «pas de stratégie de développement pour l'avenir». Ils redoutaient également que s'étiole le réseau de succursales dans les zones rurales jugées les moins rentables, entraînant d'inévitables licenciements. Le mois dernier, les syndicats ont finalement baissé pavillon.

A l'issue de quatre jours d'intenses débats, du 4 au 7 avril, les 25 800 employés réunis en assemblée générale ont voté en faveur de la privatisation à 56%, sensibles aux offres de compensation qui leur avaient été faites, «paquets» d'actions à tarifs ultra-préférentiels, accords salariaux revus à la hausse, retraites anticipées avec 45 mois de prime de départ pour les employés âgés de plus de 50 ans.

 

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