Fermeture d'une usine à Aubagne 68 emplois menacés

 

Une filiale de la compagnie néerlandaise Sobel NV, l'usine chimique Rousselot doit fermer ses portes avant l'été, entraînant la suppression de 68 emplois à Aubagne, près de Marseille, dans les Bouches-du-Rhône.

A partir d'osséine prétraitée sur le site de l'Isle-sur-la-Sorgue  dans le Vaucluse, l'usine d'Aubagne produit des gélatines destinées aux marchés photographique et pharmaceutique.

Le produit est ensuite conditionné sous la marque Rousselot, qui compte une dizaine d'usines au monde, dont une unité ouverte récemment en Chine.

Un "projet de restructuration" présenté mercredi lors d'un comité d'entreprise prévoit le transfert d'une grande partie de la production des 4.500 tonnes de gélatine d'os de bovins produites annuellement à Aubagne vers le site de l'Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse), qui emploie déjà 240 salariés.

Installée depuis 1902 à Aubagne, l'entreprise Rousselot a été victime du développement de la photo numérique.

 

Neuvième jour de grève dans les transports toulonnais

 

Les transports en commun de Toulon (Var) ont été paralysés le 14 avril, pour le neuvième jour consécutif, par une grève des conducteurs qui réclament des hausses de salaire et "une révision de la gestion du personnel".

Une vingtaine de bus seulement, sur les 200 habituellement en service, ont quitté les trois dépôts de la régie mixte des transports toulonnais (RMTT).

La RMTT, qui emploie près de 600 salariés, assure la desserte de l'agglomération toulonnaise et un service maritime avec une dizaine de bateaux qui effectuent des liaisons entre plusieurs localités varoises.

 

Philips va supprimer 98 postes en Lorraine

 

L'entreprise néerlandaise Philips va supprimer 20% des effectifs de son usine de Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), soit 98 emplois sur 495, et délocaliser une partie de la production pour réduire ses coûts.

La finition de la fabrication des lampes halogenA (lampes halogènes pour l'éclairage de la maison) sera transférée en Pologne pour le marché européen et au Mexique pour le marché américain, entraînant la disparition de 56 postes.

Une quarantaine d'emplois seront par ailleurs supprimés au sein des services généraux de l'entreprise pour réduire les frais fixes.

 

Grève à Henkel

 

Les Unités de Reims et de Châlons- en- champagne de l'entreprise HenKel France ont été en grève début mars.

L'échec des négociations annuelles sur les salaires, menées sur le plan national au sein du groupe Henkel France est à l'origine de ce conflit.

Sur les 2 sites marnais, qui fabriquent des lessives à Reims et des colles à Châlons 80 % du personnel avait cessé le travail

 

 

Vitalicom (51)

 

La société de téléservices initialement appelée ATOS non contente d'engager des procédures de licenciement et des mises a pieds exerces sur l'ensemble de son personnel des pressions intolérable pour la CGT de cette entreprise.

Déjà en septembre 2003 les 138 téléconseillers découvraient que leur principal client "Orange" annonçait son intention de plier bagages. Mission accompli fin décembre2003.

A l'époque, le directeur du site de Reims de la société qui s'appelait alors SNT s'emploie aà trouver de nouveaux clients avec succès même si cela à amener une reconversion forcée du personnel.

Mais voilà. Début 2004 SNT est racheté par un nouveau groupe Vitalicom et depuis rien ne va plus.

Les salariés du site de Reims craignent sa fermeture comme celui de Rennes récemment cédé pour 1 Euro symbolique.

Affaire à suivre…………..

 

Manifestation de salariés de la Caisse d'épargne Loire-Drôme-Ardèche

 

Les  salariés de la Caisse d¹Epargne Loire-Drôme-Ardèche, ont manifesté le 9 mars dans les rues de Saint-Etienne dans le cadre du conflit débuté le 2 mars dans cette caisse régionale.

Tandis que les manifestants réunis devant la préfecture de la Loire paralysaient la circulation sur la Grand'Rue de Saint-Etienne, une délégation était reçue par le directeur de cabinet du préfet.

Les salariés grévistes qui se sont réunis en assemblée générale, au siège de cette banque, ont voté à la quasi-unanimité la reconduction du mouvement pour le 10.

 

Le 9 mars, le directoire a remis ses propositions aux organisations syndicales (CFDT, CGT, SU, SUD, CFTC, CGC, FO) qui doivent revenir à la table des négociations, avec la médiation d¹un inspecteur du travail, le 10 mars.

Les revendications portent sur l'adoption d¹une nouvelle grille de classification des salariés, décidée au niveau national, et sur la remise en cause par la direction d'accords locaux signés en 1991.

 

 

Liquidation de la Verrerie de Vianne

 

            Par Francis DASPE 

 

            Le Lot-et-Garonne subit une fois de plus de plein fouet les conséquences de la vague de désindustrialisation qui affecte notre pays. Un de ses derniers bastions industriels, la Verrerie de Vianne, vient d’être mis en liquidation judiciaire et va devoir fermer. De la sorte, 196 employés n’ont plus de travail depuis la décision du 18 février 2004 de la cour d’appel d’Agen.

            C’est une histoire vieille de presque quatre-vingts ans qui s’achève dans l’indifférence quasiment générale. La Verrerie fut créée en 1928 et s’installa en Albret, entre Agen et Nérac, sur les bord de la  rivière Baïse, dans une petite bastide millénaire, la commune de Vianne. A son apogée, c’est-à-dire avant la première restructuration de 1977, l’entreprise a compté jusqu’à 900 salariés alors que la population du village ne dépassait pas les 1200 habitants. C’est dire l’importante et le rôle structurant de l’usine de Vianne pour un secteur essentiellement rural.

            La présence à proximité du site de potasse et de sable en abondance avait permis le développement du travail de la verrerie. Dès le début, la venue de verriers de Bohême s’était révélée bénéfique au développement de l’activité. Aujourd’hui encore, cinq Tchèques étaient salariés de la Verrerie dont les principales productions étaient les objets de table et le luminaire.

            Au-delà du drame social et humain, il s’agit d’un épisode supplémentaire de l’histoire contrariée entre l’industrie et le Lot-et-Garonne. La liquidation de la Verrerie de Vianne s’ajoute aux fermetures d’usines qui ont émaillé à intervalles réguliers la vie économique du département depuis une vingtaine d’années : la chaussure à Miramont, le bouchon à Lavardac, la SEITA devenue Altadis à Tonneins. La fonderie de Pont-à-Mousson à Fumel n’a dû sa survie provisoire qu’à son rachat par les salariés.

            Pour les salariés, la Verrerie de Vianne était un savoir-faire mondialement reconnu qui n’a pas été exploité et valoriser à sa juste mesure. C’est aussi un pan de la culture ouvrière et de l’histoire industrielle lot-et-garonnaises qui s’effondre.

 

Grève dans le tramway lyonnais:

Les traminots reconduisent le mouvement

 

En grève "perlée" depuis six semaines, les conducteurs du tramway lyonnais se sont prononcés le 25 février en assemblée générale pour la poursuite du mouvement.

 

Depuis le 12 janvier, les traminots observent un arrêt de travail quotidien de 55 minutes à des horaires variables. Cette semaine, il a été remplacé par un arrêt unique de trois heures le 25 février. La grève reprendra sous sa forme initiale à partir du 2 mars entre 14h45 et 15h40.

 

Usine Valfond de Saint-Dizier

 

Le tribunal de commerce de Saint-Dizier (Haute-Marne) a repoussé au 27 février sa décision sur le sort de l'usine du groupe de fonderie Valfond de cette ville, qui emploie 223 salariés et est menacée de liquidation judiciaire.

Cette usine, filiale à 100% du groupe Valfond, dont l'Union des Banques Suisses (UBS) est elle-même actionnaire principale, a été placée en dépôt de bilan en octobre 2003.

 

Le groupe Saint-Liévin mis en liquidation judiciaire

 

Le tribunal de commerce de Roubaix-Tourcoing a prononcé la liquidation judiciaire du groupe Saint-Liévin, une filature qui emploie 340 personnes à Wattrelos (Nord) et Tourcoing.

La filature de laine peignée et de fibre synthétique, dont le passif était évalué à 18 millions d'euros, avait été placée en redressement judiciaire en février 2003 avec une période d'observation de six mois, prolongée d'autant en septembre.

 

Mardi le tribunal de commerce a rejeté deux offres de reprise dont l'une, soutenue pas les salariés, venait du groupe français Rhovyl, implanté à Tronville-en-Barrois (Meuse), qui souhaitait reprendre 70 salariés et rester sur le site.

L'autre offre, soutenue par l'ancienne direction de la filature nordiste, émanait du groupe belge Utexbel, implanté à Mouscron, qui souhaitait reprendre une partie de l'outil de travail et 21 salariés, et les délocaliser en Belgique.