Les hôtesses et stewards appelés à cesser le travail le 9 et 10 décembre

 

Les principaux syndicats des hôtesses et stewards du transport aérien français (SNPNC et UNAC) appellent à deux journées nationales de grève jeudi et vendredi, pour protester contre un projet de réglementation européenne qui remettrait en cause le statut des personnels navigants commerciaux français.

Cette grève se déroulera les mêmes jours qu'une réunion des ministres des Transports de l'Union européenne, qui doivent examiner un projet de directive "portant un coup fatal à la reconnaissance de la profession d'équipage de cabine", selon le Syndicat national du personnel naviguant commercial (SNPNC) et l'Union des navigants de l'aviation civile (UNAC).

Au SNPNC, on explique que "si cette directive était adoptée, chaque compagnie pourrait embaucher à peu près n'importe qui en tant que PNC, en tenant compte de ses propres critères. Notre statut, nos formations, notamment en matière de sécurité, seraient remis en cause".

 

Grève de 24 heures à La Tribune

 

La rédaction du quotidien économique La Tribune a voté une grève de 24 heures pour dénoncer l'accord signé entre le syndicat de la presse parisienne (SPP) et le syndicat du Livre ce qui aura pour conséquence que le titre ne paraîtra pas le 1er décembre.

"En votant la grève, la rédaction veut affirmer sa volonté de défendre les quatre principes suivants: le refus de voir l'emploi bradé, et notamment les postes les plus précaires (CDD, pigistes), le refus de voir certaines fonctions de la profession dévalorisées en réduisant leur périmètre à de simples taches techniques".

La rédaction de La Tribune refuse également que "des tâches journalistiques soient effectuées par des non titulaires de la carte professionnelle de journalistes" et que "des personnels à statuts différents effectuent demain le même travail dans la presse quotidienne".

Un accord-cadre professionnel et social de la presse quotidienne nationale, visant à refonder la presse parisienne a été signé mardi à Paris par le syndicat de la presse parisienne (SPP) et les composantes du Livre CGT.

Les syndicats de journalistes SNJ, CFDT, CFTC, CGC, CGT, FO avaient protesté le 11 novembre contre ce projet intégrant "abusivement" selon eux des ouvriers du Livre à des fonctions de journaliste, en l'occurrence au secrétariat de rédaction.

 

 

 

EDF: appel à la grève à l'appel de la CGT

 

La Fédération nationale des mines et de l'énergie-CGT (FNME-CGT) appelle à une nouvelle journée de grève et d'actions mardi 30 novembre pour la défense de la protection sociale des gaziers et électriciens (actifs et retraités) dont elle craint une remise en cause à l'occasion de l'ouverture du capital d'EDF.

La FNME-CGT, majoritaire à EDF et GDF, a déposé pour cette occasion un préavis de grève nationale. La journée de mardi se traduira par des rassemblements locaux et de actions au niveau des établissements.

"Au moment où le gouvernement décide et annonce l'ouverture du capital, les employeurs de la branche des Industries électriques et gazières (I.E.G) veulent engager une stratégie pour augmenter les gains de productivité sur le dos du personnel", dénonce le syndicat. "Les négociations ouvertes depuis le 16 novembre sur la protection sociale des salariés de la branche des IEG soulèvent bien des questions, mais surtout les propositions des employeurs connues à ce jour ne répondent pas aux besoins des agents et de leurs familles en terme de remboursement maladie".

 

Nouveau mouvement de grève chez Reuters

 

Les journalistes parisiens de Reuters sont de nouveau en grève le 29 novembre. Ils réclament toujours le maintien d'un poste au "desk" d'information politique et générale en langue française dont la suppression mettrait en péril un service déjà en sous-effectif, et ils dénoncent par ailleurs les bonus versés à la direction. Les salariés de Reuters Paris avaient observé un premier mouvement de grève le 21 octobre dernier.

 

SNCM: appel unitaire à un arrêt de travail de 24 heures

 

Les organisations syndicales CFE-CGC, CFTC, CGT, FO et SNPOMM (officiers de marine marchande), représentant l'ensemble des catégories de personnel de la Société nationale Corse Méditerranée (SNCM), ont lancé pour le 18 novembre un mot d'ordre de grève de 24 heures.

Les syndicats, réclament la tenue d'une table ronde autour de l'avenir de leur entreprise.

Pour la CGT, la table ronde devra "réaffirmer une logique de service public d'intérêt général, clarifier les règles de la concurrence, et arrêter les dispositifs de nature à garantir l'avenir de la compagnie nationale".

 

Grève à l'AP-HP à l'appel du syndicat Sud

 

Le syndicat Sud appelle les personnels de l'Assistance publique Hôpitaux de Paris (AP-HP) à cesser le travail le 18 novembre pour exiger des effectifs et des moyens supplémentaires et protester contre les restrictions budgétaires et le plan "Hôpital 2007".

Le mouvement devrait se limiter à cette journée, mais le syndicat a déposé un préavis de grève illimitée dans l'espoir d'une reconduction à la faveur des assemblées générales qui se tiendront dans les établissements hospitaliers de l'AP-HP.

Si le mot d'ordre de grève est à l'initiative du seul syndicat Sud, les assemblées générales seront d'ailleurs intersyndicales.

Sud dénonce le plan d'économie de 240 millions d'euros sur quatre ans mis en oeuvre à l'AP-HP, avec à la clé selon le syndicat, la suppression de plusieurs centaines de postes.

L'organisation syndicale entend également protester contre les mesures d'économies dans les hôpitaux, annoncées en octobre dernier par le ministre de la Santé.

 

Les salariés de Transpac en grève

 

Les salariés de Transpac SA, filiale de France Télécom, sont en grève depuis le 12 novembre pour protester contre "l'absorption" de leur entreprise par sa maison mère au printemps prochain.

Transpac, 3.200 salariés en France, est une filiale à 100% de France Télécom et propose aux entreprises des services d'interconnexion de réseaux locaux, Internet et Intranet. Elle doit être "absorbée" par sa maison mère à la date du 1er avril 2005, tout comme l'ont été récemment d'autres filiales de l'opérateur, Wanadoo et Cofratel.

Les salariés  sont en grève depuis le 12 novembre, à l'appel de leur intersyndicale CGT, CFDT, FO, SUD, CGC, CFTC.

 

Le SNES appelle à la grève le 7 décembre

 

Le SNES appelle les enseignants des collèges et des lycées à une journée de grève le 7 décembre prochain, pour protester contre la politique éducative du gouvernement, et notamment les suppressions de postes et les restrictions budgétaires dans le second degré.

Le syndicat parle notamment de "20.000 postes d'enseignants (...) supprimés en quatre ans", et de la disparition de "30.000 postes d'encadrement éducatif (surveillants, aides-éducateurs, assistants d'éducation)".

Le SNES dénonce également un "déficit de 5.000 à 10.000 recrutements pour assurer le maintien de l'encadrement aux rentrées 2005 et 2006", un "signal très négatif adressé aux étudiants au moment où les départs en retraite vont s'accélérer dans un contexte de pénurie de qualifications".

L'organisation syndicale proteste aussi contre la tournure prise par les discussions salariales avec les fonctionnaires, entamées le 8 novembre entre les syndicats et le ministre de la Fonction publique.

Selon le syndicat, "le ministre de la Fonction publique, qui se répand en propos provocateurs contre les fonctionnaires et contre l'Education nationale, ne leur laisse aucun espoir d'une annonce de rattrapage pour la séance de négociations salariales qu'il a repoussée jusqu'au 8 décembre".

 

Les douaniers de Roissy en grève illimitée

 

Les douaniers de l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle ont entamé le 8 novembre un mouvement de grève illimitée à l'appel de leur intersyndicale CGT, CFDT, FO, et UNSA (autonomes), pour des revendications liées à leurs horaires de travail.

Selon la CFDT, le mouvement était suivi par 80% des douaniers en service lundi. Les douaniers protestent contre une modification de leurs vacations "sans aucune concertation, ou négociation".

 

Plusieurs milliers de retraités défilent à Paris

 

Plusieurs milliers de retraités défilaient, jeudi 21 octobre en milieu d'après-midi à Paris, pour défendre leur pouvoir d'achat et réclamer une revalorisation de leur pension.

Partis de l'esplanade des Invalides à 15h, les manifestants qui répondaient à l'appel de la CGT devaient se rendre jusqu'au siège du MEDEF en passant par les abords du ministère du Travail et de la cohésion sociale.

Ce défilé était organisé dans le cadre d'une journée nationale d'action à l'appel de l'ensemble des fédérations syndicales de retraités.

 

Mobilisation nationale, pour la défense du pouvoir d'achat des retraités

 

Les syndicats, CGT en tête, appellent les retraités à se mobiliser le 21 octobre dans toute la France pour défendre leur pouvoir d'achat, et réclamer une revalorisation des pensions.

Une centaine de manifestations et de rassemblements, pas toujours unitaires, sont prévus un peu partout dans le pays, notamment à La Rochelle, Nîmes, Toulouse, Quimper, Bordeaux, Montpellier, Grenoble, Metz, Lyon, Rouen, Le Havre, ou encore à Paris avec un rassemblement à partir de 14h sur l'esplanade des Invalides.

Dans la capitale, les manifestants demandent à ce qu'une délégation soit reçue par le ministre de l'Emploi, du travail et de la cohésion sociale Jean-Louis Borloo, et devraient défiler jusqu'au siège du MEDEF.

"Notre revendication essentielle porte sur une revalorisation de 200 euros par mois pour les pensions", a expliqué mercredi à l'Associated Press André Desrichard, membre du bureau national de l'Union confédérale des retraités CGT (UCR-CGT).

"Nous souhaitons aussi que le minimum retraite soit porté au niveau du SMIC, alors qu'actuellement, il est d'environ 600 euros en comptant le minimum versé par la Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV) et la retraite complémentaire", a-t-il ajouté.

Les fédérations syndicales des retraités estiment qu'en dix ans, les retraités ont perdu 10% de leur pouvoir d'achat.

"La baisse du niveau de pouvoir d'achat se fait sentir pour l'ensemble des retraités. Conjuguée à l'augmentation importante du coût de la vie, en particulier pour les produits de première nécessité, elle ne permet plus à un grand nombre de retraités de vivre correctement, de se soigner", explique l'UCR-CGT.

Et si le Projet de loi des finances de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2005 "indique une progression du pouvoir d'achat des retraités de 2%", la CGT rappelle que la réforme de l'assurance maladie "vient d'augmenter la CSG de 0,4% pour les retraités".

La "progression réelle ne sera donc plus que de 1,6%, soit très nettement au-dessous de la hausse des prix et en deçà de l'augmentation de 2004", souligne le syndicat.

Les syndicats estiment également que la loi Fillon sur les retraites va aggraver la situation, notamment en matière de pensions de réversion, sujet sur lequel ils réclament des négociations sur les conditions d'attribution.