Alstom : rassemblement contre "l'ultimatum de Bruxelles" à Belfort

 

Les habitants du Territoire de Belfort sont invités à se rassembler lundi 22 septembre après-midi dans le centre de Belfort, la ville où Alstom est née il y a près de 125 ans, pour "dire non à l'ultimatum de Bruxelles".

La mobilisation est prévue à 18h00, place de la République, au dernier jour du délai fixé par la Commission européenne pour trouver une autre solution pour le sauvetage d'Alstom que celle d'une entrée de l'Etat français au capital du groupe.

Lancé par "l'Association pour la préservation de l'emploi et du site Alstom Belfort", composée d'élus, de responsables syndicaux et économiques, l'appel est relayé par une distribution de tracts dans tous les foyers belfortains ainsi qu'une campagne d'affichage dans l'agglomération et les journaux locaux.

Parallèlement, les Belfortains ont commencé à recevoir dans leur boîte aux lettres une carte postale à renvoyer à Romano Prodi, président de la Commission européenne, appelant "l'Europe à agir pour que vive Alstom".

La carte est illustrée d'un Lion de Belfort rugissant, statue emblématique de la ville, profilé sous forme de TGV, l'un des fleurons du groupe Alstom, fabriqué sur le site de Belfort.

Alstom Belfort, premier employeur de la ville, emploie environ 4.700 personnes en prenant en compte l'effectif de General Electric Products Europe (GEEPE) et le millier de salariés des entreprises externalisées.

 

Opération "péage gratuit" des salariés de Giat à Veauchette (Loire)

 

Environ 200 salariés de Giat-Industries ont mené une opération "péage gratuit" sur l'A72, à Veauchette (Loire) le 23 septembre  après-midi.

 

Les salariés de l'établissement Giat-Industries de Saint-Chamond (Loire), qui ont répondu à l'appel de l'intersyndicale CGT, CFDT, FO, CFE-CGC, brandissaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire "Giat vivra" et distribuaient des tracts aux automobiles, les dispensant d'acquitter le péage.

 

Les licenciés de Viasystems exigent la mise en oeuvre rapide de la cellule de reclassement

 

Cent anciens salariés de l’usine Viasystems de Déville les Rouen repris par la société de distribution Paris Nord Electronique, ont pris leur poste lundi 1er septembre dans les ateliers de leur nouvel employeur. La poursuite d ’une activité sur le site de ce qui avait été une entreprise performante dans les systèmes téléphoniques sous la marque TRT Philips puis Lucent et enfin Viasystems,concerne 70 personnes embauchées en CDI et 30 autres qui ont obtenu un CDD de trois mois pour solder les commandes de Viasystems.

Dans le même temps les quelque 300 salariés sur 412 licenciés pendant l’été juste un an après l’annonce du retrait de Viasystems de son usine française de Déville les Rouen, attendent la mise en route de la cellule de reclassement animée par la SODIE et pour certains, le versement de leurs indemnités. Jeudi 4 septembre, une cinquantaine d’entre eux se sont rassemblés devant le bureau de la cellule où les délégués du personnel ont rencontré les représentants de l’administrateur judiciaire, de la direction du travail et de l ’emploi, de l ’ANPE.« Il nous faudrait des lignes téléphoniques et un ordinateur », résumait devant la porte une licenciée de Viasystems après trente ans de présence sur le site de Déville les Rouen.

Dans la vallée du Cailly, l’espoir de retrouver un emploi est faible entre Déville les Rouen, Maromme, Notre Dame de Bondeville, Malaunay ou Le Houlme. Le rachat d’une partie du site par la communauté Agglo.de Rouen pour y installer un village d’entreprises spécialisées dans la téléphonie et l’électronique, laisse pour l’instant les salariés songeurs. « Créer un pôle électronique ?Mais on ne crée pas son entreprise du jour au lendemain », proteste un ex-Viasystems d ’une trentaine d ’année qui vient d ’y travailler pendant 5 ans.

 

AIR LITTORAL

 

Plusieurs offres ont été déposées auprès du tribunal de commerce de Montpellier pour la reprise de la compagnie aérienne Air Littoral, qui tiendra un comité d'entreprise extraordinaire le 16 septembre pour en informer le personnel.

 

Basée à Montpellier, Air Littoral, première compagnie aérienne régionale avec un millier d'employés et une flotte de 32 appareils, a déposé son bilan le 21 août, faute de pouvoir rembourser sa dette publique de 67 millions d'euros. Selon l'administrateur judiciaire, la compagnie a fait l'objet de trois offres de reprise.

L'un des candidats à la reprise a demandé un délai pour finaliser son offre. De source proche du dossier, il s'agirait du fonds américain Wexford, qui possède, dans le secteur aérien, deux compagnies aux Etats-Unis, Chautauqua Airlines et Frontier Airlines (NASDAQ: FRNT - actualité).

Selon cette source, les deux autres offres proviendraient de la société Danavia, actuellement "en cours de constitution" et dirigée par un ancien pilote d'AOM, et d'un consortium cannois, composé notamment de la société de gestion de patrimoine NGFI (Nouvelle Génération Finances) et de la centrale de réservation hôtelière Sud Accueil.

Enfin, deux offres de reprise ont été présentées pour chacune des filiales d'Air Littoral: l'Ecole supérieure des métiers de l'aéronautiques (ESMA), centre de formation où travaillent quelque 80 salariés, et Air Littoral Industries, spécialisée dans les opérations de maintenance, qui emploie une équipe d'ingénieurs et de techniciens de 200 personnes.

Le secrétaire-adjoint du comité d'entreprise, délégué SNPL (syndicat national des pilotes de ligne), a déploré que "les salariés se retrouvent dans le brouillard".

 

Pascal Basse, délégué à la coordination départementale du comité de grève 974

 

Chers camarades,

 

Un rapide bilan après un mois et demi d'un mouvement social extrêmement puissant à La Réunion.

Je rappelle au préalable que les personnels de l'Education Nationale et les fédérations de parents d'élèves sont entrés dans le mouvement suite aux annonces du gouvernement en matière de décentralisation ( les transferts de personnels aux collectivités locales, le rapport du Conseil d'Etat sur les services publics ont été les principaux facteurs du déclenchement de la contestation)

Les manifestations ont trés rapidement réuni entre 15000 et 20000 personnes ( avec une pointe à 25 000) ce qui n'a jamais été vu ici (un habitant sur trente étant dans la rue).

La grève reconductible dure depuis un mois, le problème de la réforme des retraites étant venu se surajouter à nos revendications, mais le taux de grévistes tend à diminuer de jour en jour, ce qui conduit les plus déterminés à radicaliser le mouvement. Cinq examens de BTS ont été annulés sous la pression des manifestants vendredi 16 mai, avec parfois des débordements violents des deux cotés. Vous avez assisté en métropole à la rixe opposant un directeur d'école et un proviseur adjoint retransmise par le jt de France 2. Le gouvernement qui laisse pourrir la situation ne fait qu'encourager ce type de comportement. Ici l'intersyndicale et la coordination du comité de grève ont de plus en plus de mal à maitriser la base. La manifestation de demain, où nous attendons une forte participation eu égard au nombre de cars réservés, s'annonce tendue, nous savons déjà que des locaux stratégiques risquent d'être pris d'assaut et occupés.

Sachant que nous avons quelques semaines d'avance sur le mouvement qui s'amplifie actuellement en métropole, la radicalisation de la situation réunionnaise risque bientôt de ne plus être une exception. Il serait bon de diffuser le plus largement possible ces informations, tant il est préférable de prévenir que de guérir.

 

Salutations syndicales et citoyennes,

 

A la Réunion Grève à France Télécom

 

Un Préavis de grève a été déposé à l'appel de l'intersyndical (SUD-PTT, FO-PTT, CGTR-PTT, CFDT Postes et Télécoms). Les employés de France Télécom de la Réunion devraient observer une journée de grève le lundi 1er septembre.

Le mouvement fait suite à la réduction des effectifs prévus d'ici la fin de l'année.

 

Grève générale de la fonction publique à la Réunion

 

Grève générale de la fonction publique à la Réunion (Education Nationale, Direction Départementale de l' Equipement, l'Université, le Rectorat, l' I.U.F.M) depuis le 8 avril 2003. Ils protestent contre le transfert du personnel (Médecins scolaires, Infirmières, Assistants Sociaux) ainsi que contre la décentralisation.

Il n'y a pas cours à l'école primaire, secondaire, université, IUFM, le rectorat est fermé

La police, la DDE, la chambre de commerce et d'industrie, et les pompiers, ont rejoint le mouvement. L'aéroport de Roland Garros est bloqué.

 

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